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Waterloo battle 1815

 

 

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26 janvier 1815     27 janvier 1815    28 janvier 1815

Début de la série : 
       

 

Angleterre.
Londres, 27 janvier 1815.
Les nouvelles contradictoires répandues par les journaux du continent, nous donnent la conviction qu'aucun point n'a été encore réglé au congrès de Vienne.
La hausse des fonds français continue; c'est le résultat nécessaire dès mesures sages adoptées par le Roi, et des améliorations introduites dans toutes les parties de l'administration.
Du 1er février. Quoiqu'il en soit du sort de la Saxe et de la Pologne, le congrès n'est pas encore prêt à se dissoudre. Il faut qu'il s'occupe des affaires d'Italie. Après cela, le congrès aura à s'occuper de la question de la rive gauche du Rhin. L'alarme excitée ce matin dans la cité, par la nouvelle que dix vaisseaux appartenant à la flotte de 300 voiles qui allait aux Indes occidentales, sous le convoi de i-Swiftsure, avaient été pris, est sans fondement. Les captures sont de peu de valeur. Cependant, malgré le traité de paix, les vaisseaux américains nous font toujours quelques prises.
Le général Jackson a évacué Pensacola pour aller au secours de la Nouvelle-Orléans.
Le major-général Guaines a reçu l'ordre de se rendre à la Louisiane, pour coopérer à la défense de cette province.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.)

     

 

Belgique.
De Bruxelles, le 27 janvier 1815.
L'humanité et la bienfaisance sont des vertus qui distinguent éminemment les Bruxellois ; leur indiquer des actions utiles et généreuses, c'est aller au-devant de leur goût. L'hiver est d'une extrême rigueur ; beaucoup d'infortunés réclament des secours, et il serait beau d'adopter de suite des mesures promptes et efficaces pour leur soulagement. Déjà M. le maire de Bruxelles a fait établir un chauffoir public à l'hôtel de la mairie ; plusieurs sociétés ouvrent des souscriptions, et beaucoup de particuliers ont augmenté considérablement les dons qu'ils consacrent aux indigents. Tout cela est bien louable, mais ne suffit pas dans la circonstance du moment ; le froid est excessif, les besoins pressants, il faut donc adopter sans délai tous les moyens propres à adoucir les maux de la cruelle pauvreté. Bruxelles renferme plusieurs loges de francs-maçons, ce sont autant de temples de bienfaisance ; un grand nombre de sociétés particulières existe ; que partout on ouvre des souscriptions que l'on s'empresse à y porter des offrandes dont le produit doit être employé sans retard au secours des pauvres. Par combien de bénédictions seront payés quelques légers sacrifices, et quelle plus belle récompense peut-on offrir à ces âmes généreuses !

 
 
  - La cour d'assises, en son audience de ce jour, a déclaré le nommé François van Eembeeck, âgé de 63 ans, cultivateur, né et domicilié à Leefdael, coupable d'avoir recelé des bottes de sarrasin, soustraites dans un champ où elles étaient exposées à la foi publique; cependant les débats ayant offert en sa faveur quelques circonstances atténuantes et le préjudice causé n’excédant pas 50 francs, la cour a commué la peine encourue en prononçant contre lui un emprisonnement de deux années avec remboursement des frais du procès.
(L'Oracle, 28 janvier 1815.)
 
 

 

On lit dans le Journal des Débats de ce 27 janvier 1815 :
Le général Excelmans vient d’être acquitté par le Conseil de guerre assemblé à Lille pour prendre connaissance des accusations portées contre ce général.
Telle est déjà l'influence de ce Gouvernement juste et libre que nous devons à la magnanimité du Roi. Sous le despotisme militaire de Buonaparte, n'est-il pas évident que le général Excelmans, soupçonné de correspondre avec un gouvernement étranger ; que ce général en contestation ouverte avec le ministre sous les ordres duquel il se trouve ; que ce général, disons-nous, eût été condamné, fusillé peut-être, du moins exilé ou jeté dans les cachots comme le général Marescot et le général Dupont ? Les membres d'un conseil de guerre qui auraient osé absoudre un homme traduit devant eux par Buonaparte, auraient été notés à la Police comme des ennemis de l'Etat, et tout avancement dans l'armée leur eût pour jamais été interdit. On se rappelle trop les lâches sollicitations de Buonaparte auprès des juges de Moreau et l'abominable affaire du jury d'Anvers. Les juges du général Excelmans n'ont rien à craindre ; on ne fait pas sa cour au Roi en trouvant des coupables : il ne cherche que des innocents et des sujets fidèles. Au reste le Gouvernement a déployé, dans cette petite affaire, autant de fermeté que de modération ; le ministre de la guerre, en faisant juger le général Excelmans, a montré que personne n'échappera à la vigilance qui doit suivre l'etat de crise dont nous sortons. Mais si la vigilance signale l'homme accusé, la justice est là pour examiner l'acte d accusation, La seule chose dont on pourrait s'étonner si le fait est véritable, c'est que le général Excelmans ait d'abord pensé à se soustraire aux ordres de son ministre : on peut dire cependant qu'il avait son excuse dans les violences si récentes du pouvoir arbitraire. Il y a si peu de temps que nous avons retrouvé la dignité de l'homme que nous doutons encore de notre bonheur. Nous pouvons à peine nous persuader que nous sommes libres, et le souvenir d'un tyran nous poursuit jusque dans les bras d'un père. Apprenons donc, enfin, par ce nouvel exemple, à bénir le Gouvernement sous lequel nous vivons, et à redoubler d'amour pour un Roi que toute l'Europe vénère et admire : notre gloire militaire sera d'autant plus belle que nous saurons l'associer aux vertus du citoyen au respect de la justice et des lois.

 

 Exelmans
L'affaire Exelmans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On lit dans le Journal des Débats de ce 27 janvier 1815 :
Londres, 21 janvier 1815.
On lit dans le Courrier de ce jour l'article suivant :
« L'éditeur de la Gazette de New-Yorck a reçu les journaux de la Jamaïque jusqu'au 29 octobre ; ils disent qu'un traité de paix a été signé entre Christophe et Péthion, par lequel ils consentent mutuellement à rendre Saint-Domingue au gouvernement français, et de restituer toutes les habitations à leurs propriétaires, excepté celles occupées par les officiers généraux. »
On lit dans le même numéro du même journal, sous une date beaucoup plus récente, l'extrait d'une lettre qui renferme des nouvelles bien différentes : espérons que si les bonnes nouvelles ne sont pas exactes, les mauvaises se trouveront être tout-à-fait fausses.
Extrait d'une lettre du Cap-Henri, datée du 29 novembre 1814, reçue par lady Gambier.
« Médina, un des trois commissaires envoyés de France dans cette colonie, est prisonnier. Interrogé d'une manière pressante par le gouverneur, il a remis ses instructions, dans lesquelles on lui recommande de former des liaisons avec les généraux et les natifs, et d'exciter, s'il est possible, une révolte. Il a été exposé dans l'église, à la vue de toute la ville et des soldats, comme espion. Christophe envoya sur-le-champ des informations aux deux autres chefs, Pethion et Borgelais, en conséquence desquelles Dauxion-Lavaysse et Daverman ont été arrêtés aussi par ces chefs. Que deviendront-ils? Dieu le sait ! »
(The Courrier.)

 

 

 

 

Bruxelles, le 27 janvier 1815.
Vu la rigueur de la saison, M. Le maire de cette ville a fait établir dans le bâtiment où il tient ses séances, des chauffoirs publics qui sont ouverts jour et nuit.

On désire trouver un associé pour la fabrication de bière ; il trouvera la brasserie complète, et même le logement s'il le faut. S'adresser, pour les conditions, au bureau de l'Oracle.

A vendre l'estaminet connu sous le nom de Grand-Eperon, situé au centre de cette ville, marché aux Herbes, sect. 8, n° 293. S'adresser rue Thérésienne, sect 7, n° 1009.

(L'Oracle, du 27 janvier 1815.)

     

 

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