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Angleterre.
Londres, 27 janvier 1815.
Les nouvelles contradictoires répandues par les journaux
du continent, nous donnent la conviction qu'aucun point n'a été
encore réglé au congrès de Vienne.
La hausse des fonds français continue; c'est le résultat
nécessaire dès mesures sages adoptées par le
Roi, et des améliorations introduites dans toutes les parties
de l'administration.
Du 1er février. Quoiqu'il en soit du sort de la Saxe et de
la Pologne, le congrès n'est pas encore prêt à
se dissoudre. Il faut qu'il s'occupe des affaires d'Italie. Après
cela, le congrès aura à s'occuper de la question de
la rive gauche du Rhin. L'alarme excitée ce matin dans la
cité, par la nouvelle que dix vaisseaux appartenant à
la flotte de 300 voiles qui allait aux Indes occidentales, sous
le convoi de i-Swiftsure, avaient été pris, est sans
fondement. Les captures sont de peu de valeur. Cependant, malgré
le traité de paix, les vaisseaux américains nous font
toujours quelques prises.
Le général Jackson a évacué Pensacola
pour aller au secours de la Nouvelle-Orléans.
Le major-général Guaines a reçu l'ordre de
se rendre à la Louisiane, pour coopérer à la
défense de cette province.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.) |
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Belgique.
De Bruxelles, le 27 janvier 1815.
L'humanité et la bienfaisance sont des vertus qui distinguent
éminemment les Bruxellois ; leur indiquer des actions
utiles et généreuses, c'est aller au-devant de leur
goût. L'hiver est d'une extrême rigueur ; beaucoup d'infortunés
réclament des secours, et il serait beau d'adopter de suite
des mesures promptes et efficaces pour leur soulagement. Déjà
M. le maire de Bruxelles a fait établir un chauffoir public
à l'hôtel de la mairie ; plusieurs sociétés
ouvrent des souscriptions, et beaucoup de particuliers ont augmenté
considérablement les dons qu'ils consacrent aux indigents.
Tout cela est bien louable, mais ne suffit pas dans la circonstance
du moment ; le froid est excessif, les besoins pressants, il
faut donc adopter sans délai tous les moyens propres à
adoucir les maux de la cruelle pauvreté. Bruxelles renferme
plusieurs loges de francs-maçons, ce sont autant de temples
de bienfaisance ; un grand nombre de sociétés
particulières existe ; que partout on ouvre des souscriptions
que l'on s'empresse à y porter des offrandes dont le produit
doit être employé sans retard au secours des pauvres.
Par combien de bénédictions seront payés quelques
légers sacrifices, et quelle plus belle récompense
peut-on offrir à ces âmes généreuses !
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La cour d'assises, en son audience de ce jour, a déclaré
le nommé François van Eembeeck, âgé de
63 ans, cultivateur, né et domicilié à Leefdael,
coupable d'avoir recelé des bottes de sarrasin, soustraites
dans un champ où elles étaient exposées à
la foi publique; cependant les débats ayant offert en sa faveur
quelques circonstances atténuantes et le préjudice causé
n’excédant pas 50 francs, la cour a commué la peine
encourue en prononçant contre lui un emprisonnement de deux
années avec remboursement des frais du procès.
(L'Oracle, 28 janvier 1815.)
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On
lit dans le Journal des Débats de ce 27 janvier 1815 :
Le général Excelmans vient d’être acquitté
par le Conseil de guerre assemblé à Lille pour prendre
connaissance des accusations portées contre ce général.
Telle est déjà l'influence de ce Gouvernement juste
et libre que nous devons à la magnanimité du Roi.
Sous le despotisme militaire de Buonaparte, n'est-il pas évident
que le général Excelmans, soupçonné
de correspondre avec un gouvernement étranger ; que
ce général en contestation ouverte avec le ministre
sous les ordres duquel il se trouve ; que ce général,
disons-nous, eût été condamné, fusillé
peut-être, du moins exilé ou jeté dans les cachots
comme le général Marescot et le général
Dupont ? Les membres d'un conseil de guerre qui auraient osé
absoudre un homme traduit devant eux par Buonaparte, auraient été
notés à la Police comme des ennemis de l'Etat, et
tout avancement dans l'armée leur eût pour jamais été
interdit. On se rappelle trop les lâches sollicitations de
Buonaparte auprès des juges de Moreau et l'abominable affaire
du jury d'Anvers. Les juges du général Excelmans n'ont
rien à craindre ; on ne fait pas sa cour au Roi en trouvant
des coupables : il ne cherche que des innocents et des sujets
fidèles. Au reste le Gouvernement a déployé,
dans cette petite affaire, autant de fermeté que de modération ;
le ministre de la guerre, en faisant juger le général
Excelmans, a montré que personne n'échappera à
la vigilance qui doit suivre l'etat de crise dont nous sortons.
Mais si la vigilance signale l'homme accusé, la justice est
là pour examiner l'acte d accusation, La seule chose dont
on pourrait s'étonner si le fait est véritable, c'est
que le général Excelmans ait d'abord pensé
à se soustraire aux ordres de son ministre : on peut
dire cependant qu'il avait son excuse dans les violences si récentes
du pouvoir arbitraire. Il y a si peu de temps que nous avons retrouvé
la dignité de l'homme que nous doutons encore de notre bonheur.
Nous pouvons à peine nous persuader que nous sommes libres,
et le souvenir d'un tyran nous poursuit jusque dans les bras d'un
père. Apprenons donc, enfin, par ce nouvel exemple, à
bénir le Gouvernement sous lequel nous vivons, et à
redoubler d'amour pour un Roi que toute l'Europe vénère
et admire : notre gloire militaire sera d'autant plus belle
que nous saurons l'associer aux vertus du citoyen au respect de
la justice et des lois.
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On
lit dans le Journal des Débats de ce 27 janvier 1815 :
Londres, 21 janvier 1815.
On lit dans le Courrier de ce jour l'article suivant :
« L'éditeur de la Gazette de New-Yorck a reçu
les journaux de la Jamaïque jusqu'au 29 octobre ; ils
disent qu'un traité de paix a été signé
entre Christophe et Péthion, par lequel ils consentent mutuellement
à rendre Saint-Domingue au gouvernement français,
et de restituer toutes les habitations à leurs propriétaires,
excepté celles occupées par les officiers généraux. »
On lit dans le même numéro du même journal, sous
une date beaucoup plus récente, l'extrait d'une lettre qui
renferme des nouvelles bien différentes : espérons
que si les bonnes nouvelles ne sont pas exactes, les mauvaises se
trouveront être tout-à-fait fausses.
Extrait d'une lettre du Cap-Henri, datée du 29 novembre
1814, reçue par lady Gambier.
« Médina, un des trois commissaires envoyés
de France dans cette colonie, est prisonnier. Interrogé d'une
manière pressante par le gouverneur, il a remis ses instructions,
dans lesquelles on lui recommande de former des liaisons avec les
généraux et les natifs, et d'exciter, s'il est possible,
une révolte. Il a été exposé dans l'église,
à la vue de toute la ville et des soldats, comme espion.
Christophe envoya sur-le-champ des informations aux deux autres
chefs, Pethion et Borgelais, en conséquence desquelles Dauxion-Lavaysse
et Daverman ont été arrêtés aussi par
ces chefs. Que deviendront-ils? Dieu le sait ! »
(The Courrier.)
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Bruxelles,
le 27 janvier 1815.
Vu la rigueur de la saison, M. Le maire de cette ville a fait établir
dans le bâtiment où il tient ses séances, des
chauffoirs publics qui sont ouverts jour et nuit.
On désire
trouver un associé pour la fabrication de bière ;
il trouvera la brasserie complète, et même le logement
s'il le faut. S'adresser, pour les conditions, au bureau de l'Oracle.
A vendre l'estaminet
connu sous le nom de Grand-Eperon, situé au centre de cette
ville, marché aux Herbes, sect. 8, n° 293. S'adresser
rue Thérésienne, sect 7, n° 1009.
(L'Oracle,
du 27 janvier 1815.)
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