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Bernadotte

 

     
Bernadotte (Jean-Baptiste) 1763-1844. Né à Pau, il s’engage comme soldat en 1780, et est sous-officier au moment de la révolution. Il est nommé général de brigade par Kléber en 1794. En 1798, il épouse Désirée Clary, belle-sœur de Joseph Bonaparte et ancienne maîtresse du général Bonaparte. Ministre de la guerre en 1799, il est remplacé peu avant le coup d’Etat de brumaire, auquel il refuse de s’associer. Maréchal de France en 1804, il est nommé gouverneur du Hanovre la même année.
Napoléon écrivait le 5 juin 1805 à son frère Joseph : "Vous sentez que, lorsque j’ai donné le titre de duc et de prince à Bernadotte, c’est en considération de votre femme ; car j’ai dans mon armée des généraux qui m’ont mieux servi et sur l’attachement desquels je puis plus compter. Mais j’ai pensé qu’il convenait que le beau-frère de la reine de Naples eût un rang distingué chez vous."
Bernadotte participe aux campagnes de 1805, 1806 et de 1807, et est nommé gouverneur des villes hanséatiques.
Ayant donné du mécontentement à l’Empereur lors de la bataille de Wagram, il rentre à Paris puis se rend à Anvers où il prend le commandement des troupes rassemblées pour s’opposer au débarquement des Anglais dans l’île de Walcheren.
Elu prince héréditaire de Suède par les Etats de Suède, il se tourne contre Napoléon en 1813 et prend part au côté des Alliés aux campagnes de 1813 en Allemagne.
En 1818 il succède à Charles XIII et monte sur le trône sous le nom de Charles XIV.
 
 

 

Notice biographique de Bernadotte dans la Biographie moderne 1815.

   
 

Bernadotte (Charles-Jean), prince royal de Suède, etc. etc. Né à Pau en Béarn, le 27 janvier 1764, il entra au service comme soldat, en 1780, et se trouvait, à l’époque de la révolution, sergent dans le régiment de royal-marine, dont M. Merle-d’Ambert était colonel. Son activité, ses talents et sa bravoure lui valurent un avancement rapide, et il commandait déjà une demi-brigade, lorsque Kléber, l’ayant distingué, l’employa avec succès dans diverses expéditions, et le fit nommer général. Il obtint bientôt après, le commandement d’une division de l’armée de Sambre-et-Meuse, à la tête de laquelle il se trouva à la bataille de Fleurus en 1794 ; contribua au passage du Rhin, près de Neuwied, en 1795, et s’empara ensuite de la ville d’Altorf. En 1796, il passa à l’armée d’Italie, partagea la gloire de l’expédition du Tagliamento, et prit Palma-Nova, Lamina, Caporetto, etc. etc. A l’époque qui précéda le 18 fructidor, il signa une adresse, au nom de sa division, contre le parti qui succomba à cette époque, et fut envoyé à Paris par Bonaparte pour présenter au directoire les drapeaux pris à Peschiera, après la bataille de Rivoli. Nommé au commandement de Marseille, vers la fin de septembre 1797, il préféra retourner à la tête de sa division, et fut nommé ambassadeur à la cour de Vienne, en janvier 1798. Une espèce d’insulte qu’il y reçut de la part des habitants, dans une fête, à la suite de laquelle le palais fut forcé, et quelques coups de fusils tirés, le déterminèrent à quitter aussitôt la capitale de l’Autriche. Arrivé à Paris, il refusa le commandement de la 5e division militaire, et donna également sa démission de l’ambassade de La Haye, qui lui avait été conférée. Il obtint, en 1799, le commandement en chef d’une armée d’observation, fit bombarder Philipsbourg, et chasser de Francfort les agents de l’Autriche et les émigrés. Après l’espèce de révolution du 30 prairial an 7, qui expulsa Merlin, Treilhard et Lareveillère, du directoire, Bernadotte, fut nommé ministre de la guerre, et donna à ce département une grande impulsion. Ses liaisons avec quelques démocrates ayant alarmé le directoire, il fut bientôt remplacé par Millet-Mureau. Le 18 brumaire, auquel il s’était opposé, avec peu de vigueur, il est vrai, lui valut la place de conseiller d’Etat, puis celle de général en chef de l’armée de l’Ouest, dont il remit, l’année suivante, le commandement au général Laborde, à cause de sa santé qui s’affaiblit tout à coup d’une manière alarmante : on ajoutait même que des motifs de jalousie et des craintes politiques étaient la cause du marasme qui paraissait le consumer. Il échappa néanmoins aux dangers de cette maladie, et devint maréchal d’empire lorsque Bonaparte fut proclamé empereur. En juin 1804, il obtint le commandement de l’armée d’Hanovre, et quelques mois après fut nommé chef de la 8e cohorte de le légion d'honneur, puis décoré d’une foule d’ordres étrangers. Vers la fin de septembre 1805, il se réunit aux Bavarois, nouveaux alliés de la France, et les reconduisit dans leur capitale, après la victoire importante remportée à Ulm. C’est au mois de juin 1806 qu’il fut créé prince de Ponte-Corvo. Employé de nouveau dans la guerre contre la Prusse, il en attaqua la réserve à Halle, la mit en déroute, et s’empara ensuite de la ville. Il continua de se distinguer dans cette campagne et la suivante ; fut chargé, en 1809, du commandement du 9e corps de la grande armée, composée en partie de Saxons, et remporta un grand avantage sur les Autrichiens en avant de la tête du pont de Lintz. A la nouvelle du débarquement des Anglais dans l’île de Walcheren, il quitta précipitamment l’armée, et prit la direction des forces destinées à les repousser. Après leur départ, il revint à Paris, fut proclamé prince de Suède par les états du royaume, et fit son entrée à Stockholm le 1er novembre suivant. Depuis lors, il parut moins circonspect dans sa haine contre Bonaparte, et après les désastres de celui-ci à Moscou, il entra ouvertement dans la coalition, se mit à la tête d’un corps suédois, se joignit aux Anglais et aux Prussiens, attaqua les Français sur divers points, et se rendit ensuite à Berlin, où il fut reçu comme libérateur de l’Allemagne. Nommé presqu’aussitôt généralissime des forces de la coalition, il battit successivement les maréchaux Oudinot et Ney, et ne cessa de poursuivre l’armée française que quand elle eût repassé le Rhin. Là parut se borner la part qu’il voulait prendre à la défaite de ses compatriotes et à la ruine de sa patrie ; il resta en effet dans le Brabant hollandais pendant que les Alliés marchaient sur Paris, et ne parut dans cette capitale qu’après la chute de Napoléon et la restauration de la maison de Bourbon. Des motifs politiques lui firent même abréger son séjour en France. Il vit le roi en passant à Compiègne, rejoignit son armée à Lubeck, en mai 1814, se prépara à marcher en Norwège, et publia un ordre du jour dans lequel on lisait : « A l’époque où le Danemarck fournissait à la France des marins pour ses flottes, la Suède refusa de s’incliner devant l’idole du jour, et se confiant en sous propres forces, refusa de fournir ceux qu’on lui demandait ; elle a fait plus, elle s’est unie, à cette époque, la plus critique dont puissent faire mention nos annales, au monarque dont Napoléon avait juré la perte : elle est fière d’avoir devancé, dans cette résolution, toutes les autres nations. » Enfin, heureux jusqu’au bout, il prit possession de la Norwège au mois de novembre 1814, et se fit chérir de ses nouveaux sujets. C’est en vain que des événements inattendus sont venus encore une fois changer la face du monde politique en 1815, et faire disparaître d’un trône usurpé, l’un des plus anciens camarades de Bernadotte, la fortune de celui-ci n’en a point été ébranlée, et tout porte à croire que, plus sage ou plus adroit, il achèvera sa carrière avec autant de gloire et plus d’honneurs qu’il ne l’a commencée.

     

 

 

 

     
 

 

 

     

 

 

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