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Ceylan

     

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1789 :

   
 

Ceilan, Celanum, grande île des Indes, d’environ 100 l. de longueur sur plus de 50 de large. Elle a la forme d’une poire ; en général, l’air y est très bon, le pays montueux, les vallées fertiles. Elle abonde en vache et en animaux de toutes espèces, excepté en brebis. Il y a plusieurs oiseaux inconnus en Europe, des serpents très dangereux, des singes et des fourmis qui font beaucoup de dégât, quantité de pierres précieuses, de l’ivoire et des éléphants, qui sont les plus estimés de toutes les Indes, et plusieurs racines pour la teinture, du gingembre, du cardamome, plusieurs drogues médicinales, et une grande quantité de riz, qui fait la nourriture ordinaire. Le plus grand commerce consiste en cannelle, dont il y a des forêts ; entre les arbres extraordinaires, celui qu’on nomme Tallipot, a, dit-on, des feuilles si grandes, qu’une seule peut couvrir quinze ou vingt hommes et les garantir de la pluie quand elle est sèche. Les voyageurs et les soldats en portent et en font des tentes. Cette île est sous la domination de deux puissances. Les Hollandais possèdent presque toutes les côtes, et le roi de Candy est maître de l’intérieur du pays ; les seuls Bedas sont indépendants. Les insulaires se nomment Chingulais ; ils sont bien faits et de bonne mine. On ne fait pas grande cérémonie pour les marier. L’homme tient le bout d’un linge, qu’il met autour de ses reins, et sa femme tient l’autre bout ; on leur jette de l’eau sur la tête et sur tout le corps ; ensuite de quoi ils sont mariés aussi longtemps qu’ils s’accordent ensemble. La première nuit des noces est pour le mari, la seconde pour le frère du mari, et ainsi de suite jusqu’au sixième degré inclusivement. Ainsi, une seule femme suffit pour une famille entière. Les enfants ne sont pas moins au frère qu’au mari. Ils ne peuvent se mésallier, et, si une femme avait commerce avec un homme de moindre rang, elle serait punie de mort. A cela près les filles et les femmes ont commerce presque avec tous ceux qu’il leur plaît. Il y a plusieurs marques pour distinguer les familles, comme de porter des pourpoints, d’aller le dos nu et découvert. Tous les Chrétiens sont nobles. Le fils est de la même condition et du même métier que son père. Il y a aussi des esclaves et une espèce de gueux, qui sont obligés par une loi du Roi, de mendier toute leur vie. Ils passent pour infâmes, et vont en troupes, de lieux en lieux, en mendiant. Ils ont été condamnés à cette infâmie, parce qu’étant autrefois chasseurs, ils servirent au Roi de la chair humaine au lieu de gibier. Les Chingulais sont idolâtres ; ils adorent un Dieu créateur, des Dieux inférieurs, qu’ils croient être les âmes des gens de bien, et des démons, qui causent les maladies, et sont les âmes des méchants ; un autre Dieu, appelé Buddon, qui sauve les âmes et qui est venu sur la terre : ils adorent aussi les planètes. Ils ont plusieurs espèces de prêtres. Ils croient la résurrection des corps. Il y a dans ce pays une araignée qui fait un gros œuf qu’elle porte sous son ventre, plein de petites araignées, qui mangent la vieille à mesure qu’elles croissent. Les Chingulais disent que les enfants désobéissants deviendront de ces araignées dans l’autre monde, et seront mangés comme elles par leurs petits. Long. 97 25-100 lat. 5 55-10 : Voyez Candy, Canelle : le Grand, Histoire de l’île de Ceilan.

 

Hollandais

Candy

Bedas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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