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Dernière modification:
11/03/2004
Relation d'un témoin oculaire
"Relation fidèle et détaillée de la dernière campagne de
Buonaparte, terminée par la bataille de Mont-Saint-Jean, dite de Waterloo ou de
la Belle-Alliance, par un témoin oculaire.
Paris, J. G. Dentu, Imprimeur-Libraire, rue du Pont de
Lodi, n° 3, près le Pont-Neuf. 1815. |
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(Début)
(...)
On se plaignait beaucoup, de ce côté, de la charge des cuirassiers, à la non
réussite de laquelle on attribuait tout le mal qui était survenu ; on les
accusait de n'avoir pas abordé franchement les bataillons ennemis, au milieu
desquels ils avaient cependant pris un drapeau, et on allait même jusqu'à
soupçonner de la trahison. Ces bruits, qui se propagèrent bientôt dans toute
l'armée, ayant produit une fâcheuse impression sur l'esprit des soldats , on
s'empressa de répandre que plusieurs généraux qui avaient trahi , au nombre
desquels figurait le général Bourmont, avaient été livrés à une commission
militaire, et fusillés.
En résumé, si la bataille de Ligny, à laquelle on doit
joindre celle des Quatre-Bras, quoique très sanglante, ne donna aucun des
résultats qui signalent une grande victoire, on la regardait cependant comme
d'une très haute importance relativement aux évènements ultérieurs de la
campagne. Chacun s'accordait à dire que Buonaparte avait atteint le but
qu'il s'était proposé, - |
p. 40
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et qu'ayant séparé entièrement les deux armées anglaise
et prussienne l'une de l'autre, il avait coupé entr'elles toute
communication. Cet avantage paraissait très précieux, et d'autant plus
grand, qu'il suffisait d'un corps très faible pour observer et poursuivre
les Prussiens après les pertes qu'ils venaient d'essuyer, ce qui donnait à
l'armée française la facilité de se porter toute entière contre les Anglais.
Ce fut dans l'intention de réaliser ce projet, que le 17, aussitôt que le
jour parut, Buonaparte, après avoir laissé les 3e et 4e
corps, ainsi que la cavalerie du général. Pajol sous les ordres du maréchal
Grouchy pour suivre et observer les Prussiens, marcha vers les Quatre-Bras
avec sa réserve et le 6e corps. Les Anglais paraissaient occuper
encore la même position que la veille : Buonaparte s'occupa de la
reconnaître, et l'armée française resta en observation jusque vers les onze
heures du matin, pour attendre les troupes de la droite, auxquelles on
assignait des emplacements à mesure qu'elles arrivaient. Il pleuvait
continuellement, et les chemins de traverse, que les pluies antérieures
avaient déjà beaucoup dégradés, |
p. 41
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devenaient de plus en plus impraticables pour
l'artillerie.
Toutes les dispositions étaient faites pour attaquer, et les masses
françaises réunies s'avançaient en ligne sur les hauteurs de Frasnes,
lorsqu'on s'aperçut que les Anglais avaient manoeuvré de manière à nous
masquer une retraite, déterminée sans doute par les détails qui leur avaient
été transmis sur l'affaire de Ligny, et à laquelle ils avaient consacré une
partie de la nuit, ainsi que le temps que nous avions employé dans la
matinée à concentrer nos forces.
Les troupes que l'on voyait sur les plateaux, à l'entrée du bois et sur la
route, n'étaient autre chose qu'une forte arrière-garde destinée à soutenir
ce mouvement qu'elle suivit dès qu'il fut complètement effectué : Buonaparte
se mit aussitôt à leur poursuite avec sa cavalerie, et toute l'armée
accéléra sa marche vers Bruxelles.
Pendant cette marche très rapide, l'ardeur des troupes était incroyable ;
elles ne voyaient dans la retraite adroite et parfaitement bien opérée des
Anglais, qu'une, déroute qui ne devait s'arrêter qu'à leur embarquement.
Déjà l'on se promettait qu'ils ne tiendraient plus, et que livrés à leurs
propres forces, ils allaient, en - |
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|
nous abandonnant Bruxelles, regagner au plus vite leurs
vaisseaux. L'artillerie, les équipages et l'infanterie de l'armée filaient
avec une sorte d'encombrement et de précipitation sur la route, couverte,
d'une boue épaisse et charbonneuse, tandis que' la cavalerie marchait sur
les côtés, à travers des moissons qui partout étaient fort belles, et
qu'elle réduisait en fumier. Les chevaux enfonçaient jusqu'au ventre dans
cette terre noire, ramollie et extrêmement collante, et ne s'en arrachaient
qu'avec beaucoup d'efforts, ce qui ralentissait considérablement la marche ,
et la rendait très pénible. On rencontrait de distance en distance, sur la
route, quelques caissons anglais abandonnés, et des voitures dont les roues
étaient brisées. |
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|
On traversa le champ de bataille des Quatre-Bras, qui
était couvert de morts et de débris, et sur lequel se trouvait un assez
grand nombre de blessés français , qui n'avaient point été enlevés . On fut
à même d'apprécier combien l'affaire. avait été meurtrière pour les deux
partis ; mais, d'après les apparences, les Anglais avaient perdu beaucoup
plus de monde que nous : les plateaux qui séparaient de la route le bois où
ils étaient en position, et particulièrement la lisière de ce bois et le
chemin creux pratiqué en arrière de cette lisière, étaient cachés sous des
monceaux de cadavres, dont la plus grande partie était des Ecossais. Leur
costume, qui consiste en une espèce de jaquette plissée, faite d'une étoffe
brune, parsemée de raies bleues et vertes, et qui, ne descendant que
jusqu'au-dessus du genou, laisse à nu une partie de la jambe, attirait
singulièrement les regards des soldats français, qui les désignaient sous le
nom de sans culottes. |
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Buonaparte, avec son avant-garde, poursuivit les Anglais
jusqu'à la nuit, et ne s'arrêta qu'à l'entrée de la forêt de Soignes, où ils
lui opposèrent une résistance qu'il désespéra de surmonter ce jour-là. Après
les avoir canonnés et harcelés aussi longtemps que le jour le lui permit, il
fit prendre position à ses troupes, et établit son quartier-général à la
ferme de Caillou, près Planchenois. Les principales masses de l'armée
campèrent à Genappe et dans les environs de cette petite ville. |
|
La nuit fut affreuse ; une pluie continuelle, et qui tombait
par torrents, fit cruellement souffrir les troupes qui, bivouaquées au
milieu de la boue et des moissons mouillées, n'eurent pas le temps de se
construire des abris ; mais si cette nuit fut terrible pour le soldat, à
quels désastres n'exposa-t-elle pas les malheureux habitants des contrées
occupées par l'armée, qui, de toutes parts épouvantés, abandonnaient leurs
maisons livrées à tous les ravages, en se demandant si les forcenés qui
fondaient ainsi sur eux, étaient des Français ou des Tartares échappés tout
à coup des déserts de l'Asie pour se gorger de butin ? |
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Critique qui rejoint celle du général Radet, de la
Gendarmerie.
|
On était généralement persuadé que l'armée anglaise
consacrerait la nuit à continuer son mouvement de retraite, et personne ne
mettait en doute qu'on ne dût le lendemain arriver à Bruxelles : ainsi l'on
se plaisait à considérer la campagne comme terminée, puisque déjà l'on se
croyait maître de cette ville, et que le maréchal Grouchy, qui, à ce que
l'on supposait, devait coucher à Namur, ne pouvait manquer d'arriver à Liége
en même temps que Buonaparte dans la capitale des Pays-Bas. Quelques
soi-disant déserteurs, qui n'étaient autre chose que des espions, assuraient
que l'armée belge n'attendait qu'un engagement pour passer toute entière de
notre côté ; mais que connaissant ses dispositions, on la tenait toujours en
arrière ; ils ajoutaient que, depuis le commencement des hostilités, on
avait une telle peine à la contenir, qu'il ne serait pas étonnant que,
malgré les précautions qu'on prenait à son égard, elle ne tombât inopinément
sur les Prussiens, à qui surtout elle portait une haine implacable. |
p. 46 |
Quoiqu'il en soit, le jour ayant paru, l'armée prit les
armes et fut très surprise de voir que les Anglais avaient non seulement
conservé toutes leurs positions de la veille, mais qu'ils paraissaient
encore très disposés à les défendre. Buonaparte, qui avait paru craindre
qu'ils ne lui échappassent pendant la nuit, fut très satisfait de les
retrouver à son réveil, et ne pouvant contenir la joie qu'il en ressentait,
il dit, au moment où il les reconnaissait, à quelques personnes qui se
trouvaient autour de lui : Ah ! je les tiens donc, ces Anglais !. . . |
|
Sans s'en inquiéter davantage, il presse, avec cette
imprudente impatience qui le caractérise, la marche des colonnes qui étaient
restées en arrière, et sans prendre aucune autre information, sans connaître
ni la position ni les forces de son ennemi, sans s'assurer que l'armée
prussienne fût bien contenue par le corps de Grouchy, il résolut d'attaquer
sur le champ. |
|
L'armée française, qui consistait en quatre corps
d'infanterie, y compris la garde, et en trois corps de cavalerie, pouvait
présenter un effectif de 120,000 combattants*, et se trouva rassemblée vers
les dix heures, en avant de Planchenois, sur des hauteurs parallèles à
celles qu'occupait l'armée anglaise, que l'on découvrait en position sur les
plateaux situés en avant de la forêt de Soignes, à laquelle elle était
appuyée. |
* Chiffres excessifs |
On apercevait vers le centre, sur le
Mont-Saint-Jean, en arrière et autour de la ferme du même nom, de fortes masses d'infanterie qui couronnaient un vaste
plateau au-devant duquel on distinguait facilement des redoutes, dont la
terre fraîchement remuée paraissait d'une couleur différente à celle du sol
: ce plateau se prolongeait des deux côtés, le long de la lisière de la
forêt, en diminuant beaucoup de largeur, et était couvert de batteries. La
droite de l'armée anglaise s'appuyait au village de Merke-Braine, ayant
devant elle la ferme d'Hougoumont, environnée d'un bois coupé par plusieurs
ravins ou sinuosités profondes ; sa gauche s'étendait vers Wavres, couverte
aussi par un ravin et la ferme de la Haye-Sainte ; on n pouvait se rendre
compte de son développement que jusque derrière Smouhen, où se
trouvaient les troupes brunswickoises, et où l'on présumait que se terminait
la ligne. En général, excepté sur le grand plateau que l'on regardait comme
le centre de l'armée anglaise, on voyait peu de troupes ; mais ne devait-on
pas supposer, comme on en acquit la certitude pendant l'affaire, qu'elles
étaient cachées dans les gorges qui séparaient les plateaux de la forêt, et
dans la forêt elle-même ? |
4e édition : "en arrière du village de
Mont-Saint-Jean"
|
Le quartier-général de Lord Wellington était
à Waterloo, en arrière de ses lignes établies, comme on l'a vu, de manière à
traverser les routes de Bruxelles et de Nivelles. |
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A peine les troupes françaises étaient-elles réunies, que
Buonaparte, qui s'était placé sur un mamelon situé à très peu de distance de
l'endroit où il avait couché, sur la droite de la route, près de la ferme de
la Belle-Alliance,
et d'où il pouvait découvrir tous les mouvements, envoya l'ordre de
commencer le feu. Il se promenait seul les bras croisés sur la poitrine, en
avant et à une petite distance de son état-major, groupé et aligné derrière
lui. Le temps était orageux, il tombait par intervalles quelques averses qui
n'étaient pas de longue durée. Cette température se maintint pendant tout le
jour. |
Le "témoin oculaire" commet la même confusion que Foy,
qui prend Rossomme pour la Belle-Alliance. Voir
Foy.
p. 49 |
Le 2e corps fut placé à la gauche, et marcha contre la ferme
d'Hougoumont. Le premier appuya sa gauche à la route, et se porta sur le
centre ; le 6e tenait la droite. La garde était en réserve sur les hauteurs.
La cavalerie était répartie sur les différents points ; mais les plus fortes
colonnes de cette arme occupaient les deux ailes et particulièrement l'aile
droite. |
Encore un témoin qui dit que le 6e corps
tenait la droite...
(position du 6e corps) |
Vers midi, les premiers coups de canon partirent des lignes
françaises, et de nombreux tirailleurs s'en détachèrent pour entamer
l'action. La gauche attaqua vivement la ferme d'Hougoumont, dont les
bâtiments avaient été crénelés par les fantassins qui les occupaient en
force, et qui s'y battaient avec une extrême opiniâtreté. Des bataillons et
des escadrons se portèrent en même temps contre les masses placées derrière
cette ferme, et qui y envoyaient continuellement des renforts. L'engagement
se décida peu de temps après sur la droite avec la même ardeur, et le
centre, s'avançant graduellement pour suivre le mouvement des deux ailes, et
agir de concert avec elles, un feu très soutenu ne tarda pas à s'allumer sur
toute la ligne : l'affaire devint donc bientôt générale et s'annonça dès le
début comme devant être très chaude et très sérieuse. Après une heure d'un
combat meurtrier, et pendant lequel la canonnade et la fusillade furent de
mieux en mieux nourries de part et d'autre, les Anglais parurent se retirer
un peu, et l'armée française resserra ses approches : l'artillerie se porta
en avant sur toute la ligne, et les colonnes la suivirent. |
p. 50 |
Nos troupes s'engageaient ainsi peu à peu, non sans éprouver
de grandes pertes, au milieu de difficultés d'un terrain inégal, montueux et
parsemé de coupures, de fossés profonds et de ravins, où elles étaient
arrêtées à chaque pas par des masses nouvelles qui, cachées par les revers,
n'étaient aperçues que lorsqu'on arrivait sur elles. On se disputait le
terrain pied à pied, et l'on ne le cédait de part et d'autre qu'après avoir
épuisé tous les moyens de résistance ; les moindres mamelons, les plus
légers enfoncements, étaient souvent pris et repris plusieurs fois. Des
charges répétées de cavalerie s'exécutèrent, le champ de bataille se
jonchait de morts, et le feu, au lieu de se ralentir, devenait de plus en
plus violent. On se battait des deux côtés avec une égale furie ; la défense
était aussi opiniâtre que l'attaque était impétueuse.] |
* Importance de la configuration du
terrain
p. 51 |
On annonça bientôt que de fortes masses allaient
marcher à la baïonnette sur le Mont-Saint-Jean, tandis que la cavalerie des
ailes déboucheraient et chargeraient les pièces qui paraissaient peu
soutenues. On attendait avec impatience ce grand mouvement dont on se
promettait une réussite complète, mais il fut retardé par les efforts
obstinés que les Anglais faisaient pour tenir dans les fermes qui couvraient
leurs ailes ; ils dirigeaient sans cesse, vers Hougoumont et la Haye-Sainte,
des bataillons que notre cavalerie chargea à diverses reprises avec beaucoup
d'intrépidité, quoique sans un grand succès ; mais ces fermes, pressées sans
relâche et avec une vigueur sans égale, continuaient à se défendre. Pris et
repris à plusieurs fois avec beaucoup de peine et après un terrible carnage,
les bâtiments d'Hougoumont continuaient à être occupés par l'ennemi, qui s'y
maintint jusqu'au moment où, impatient de ne pouvoir l'en débusquer, on se
décida à y mettre le feu. On envoya en même temps contre la Haye-Sainte de
nouvelles forces qui s'en emparèrent enfin après un combat fort long et très
acharné. Sur tous les points on luttait l'un contre l'autre avec la même
ardeur. L'artillerie anglaise faisait dans nos rangs un ravage affreux, et
nous y étions tellement exposés, que les projectiles traversaient facilement
toutes nos lignes et tombaient fréquemment au milieu de nos équipages,
arrêtés sur la route et aux environs. Quelques obus vinrent même y éclater,
et troublèrent assez leur sécurité pour les déterminer à un éloignement qui
n'eut pas lieu sans quelque désordre, et que les Anglais aperçurent très
bien. |
p. 52
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Notre artillerie répondait avec beaucoup d'énergie et
de vivacité ; mais il est probable qu'elle avait beaucoup moins de prise sur
l'ennemi, dont les masses ne pouvaient être ajustées que par approximation,
parce qu'elles étaient presqu'entièrement masquées par les dispositions du
terrain. Les détonations continuelles et simultanées de plus de 600 bouches
à feu dont se composait l'artillerie des deux armées, jointes aux feux
répétés des bataillons et des tirailleurs, aux explosions fréquentes des
caissons qui sautaient atteints par des obus ; le sifflement des balles et
des boulets, le bruit des armes, le tumulte des charges, les cris des
combattants, faisaient un fracas d'autant plus effroyable, qu'il était
concentré sur la surface peu étendue que couvraient les deux armées
rapprochées l'une de l'autre et resserrées dans un espace de peu de
longueur. |
p. 53. |
Cependant, malgré tous les obstacles, et bravant tous
les dangers avec un sang-froid et une intrépidité inébranlables, l'armée
française avançait sensiblement ; les points d'appui des deux ailes
anglaises ayant été emportés, elle passa le ravin et se rapprocha des
positions qui vomissaient sur elle un déluge de mitraille et de boulets ;
les charges qui avaient été ordonnées ne tardaient pas à s'exécuter. Une
première colonne d'attaque très formidable s'avança vers le Mont-Saint-Jean,
où le feu le plus épouvantable s'engagea. La cavalerie française s'élança en
même temps sur les plateaux pour enlever les pièces, mais elle fut à son
tour assaillie par la cavalerie ennemie, qui sortit en masse des sinuosités
où elle était cachée ; des charges successives s'opérèrent, et n'eurent pour
résultat qu'un horrible carnage. L'affaire se soutient, on ne lâche pied
d'aucun côté ; de nouvelles colonnes s'avancent, les charges se renouvellent
; trois fois la position est sur le point d'être forcée, et trois fois,
après des prodiges de valeur, les Français sont arrêtés. |
* Cette mention des sinuosités dans lesquelles
des masses de cavalerie se cachent confirme que les Français se sont laissés
surprendre par la configuration du terrain
- p. 54.
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(à suivre) |
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