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Extrait
des nouvelles de Paris du 2 janvier.
Les agents français revenus depuis peu de Saint-Domingue
persistent à assurer que l'intention de Toussaint Louverture
n'est point de rendre absolument indépendante la colonie
de Saint-Domingue, et encore moins de la livrer aux Anglais. L'on
vient de publier une lettre de ce général qui, en
admettant son authenticité, donnerait un certain poids à
leur assertion.
(Journal
de Francfort, 9 janvier 1799.)
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Toussaint
Louverture
Saint-Domingue
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Paris, le 2 janvier 1799.
(Nouvelle officielle.)
Le citoyen Laraiterie, premier aide de camp de Championnet, général
en chef, a apporté ce matin au ministre de la guerre la nouvelle
de la rentrée des troupes républicaines dans Rome.
Le 16, les Français ont livré bataille au roi de Naples
et l'ont vaincu ; le 17, ils ont reporté leur quartier-général
dans Rome ; et le 18, le citoyen Laraiterie est parti pour
annoncer cette nouvelle au directoire, et lui faire hommage des
drapeaux pris aux vaincus.
(Courier
de l'Empire (Munich), 11 janvier 1799.) |
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Championnet
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Avis.
Les propiétaires de Bagatelle ont l'honneur de prévenir
le public que les bassins des jardins sont néttoyés,
débarrassés de la neige qui les couvrait, et que l'on
continue à y patiner, ils ont aussi fait faire des fauteuils,
tels qu'il en existe en Suède et en Danemarck , pour procurer
aux citoyennes le plaisir de la promenade sur la glace. — On y trouve
toujours un bon restaurateur.
(Le
Rédacteur, 13 nivôse an 7.) |
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Bagatelle
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De
Brunn, le 2 janvier 1799.
Voici de nouveaux détails sur le premier corps de troupes
auxiliaires russes : « Ce corps n'a d'autre cavalerie
que 6000 cosaques. Le parc d'artillerie est nombreux. Dans leur
marche, ils observent à peu près le même ordre
que devant l'ennemi. Toute l'infanterie est composée d'hommes
de 24 à 40 ans ; ils portent la queue, mais point de
moustaches. Les canons et les affûts sont peints en vert ;
les conducteurs ont des manteaux couleur de feu. Chaque individu
de l’armée a une peau, mais il ne s'en couvre point, elle
reste sur les chariots. Chaque régiment a à sa suite
plusieurs chariots pour
les malades; ils font très artistement construits.
Les Cosaques n’ont point d’hôpital ; lorsque l’un d’eux
tombe malade en route, on forme une espèce de litière
portée par deux chevaux, et on l'y dépose. Les chariots
de bagages, qui sont en grand nombre, et traînés par
des chevaux petits mais vigoureux, contiennent la poudre, le biscuit,
les tentes, tous les instruments nécessaires etc., ainsi
que les femmes. Les grenadiers sont de la plus grande beauté
et ont un très bel uniforme ; ils portent un bonnet
dont la forme ressemble presque à une boule et qui est entièrement
garni d’une plaque dorée. Les Cosaques ont des habits de
différentes couleurs, mais de la même forme ;
ils ont de larges culottes, leurs lances sont peintes en gris ;
leur longue barbe leur donne un air terrible. Chaque Cosaque a 3
à 4 chevaux qui lui appartiennent, ainsi que quelques Calmoucks,
armés de carquois et de flèches. Les Calmoucks ont
le visage une fois plus large que les autres hommes ; leurs
yeux sont au contraire très petits et enfoncés dans
la tête. Toutes ces troupes observent la meilleure discipline.
Pendant la route, chaque général doit marcher à
la tête de son corps ; on reconnaît les généraux
au chapeau à trois cornes surmonté d’un plumet blanc.
Les soldats chantent pendant toute la marche, et l’on a soin de
les entretenir dans cette gaieté.
(Journal
de Francfort, 11 janvier 1799.)
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Corps
auxiliaire russe
1798-1799
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Brunn,
du 2 janvier 1799.
Une lettre de Constantinople du 3 décembre donne les nouvelles
suivantes : « La Porte a communiqué ces jours
derniers aux ministres étrangers un rapport officiel, arrivé
d'Aboukir, de la teneur suivante : « les Français
avaient construit un fort à Aboukir ; pour les déloger
de ce poste important, qui protégeait leurs communications
avec la mer, le commodore Hood a détaché quelques
chaloupes canonnières turques, qui ont rempli parfaitement
leur destination. Après y avoir établi une garnison
suffisante, Hood a mis à terre quelques mille hommes de troupes
que le pacha de Rhodes lui avait envoyés. Ces troupes ont
tué ou chassé tous les Français qui se trouvaient
dans ces contrées, et ont pris alors une position qui rend
impossible toute communication entre Alexandrie, Rosette et le Caire ;
en sorte que Bonaparte, qui nourrissait peut-être encore l'espoir
de s'échapper secrètement en Europe, ne pourra plus
exécuter ce projet. »
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 12 janvier 1799.) |
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Brunn,
du 2 janvier 1799.
Le corps auxiliaire de troupes russes défila le 28, en présence
de L.M.I. sur la grande place de la Douane. Les cosaques ouvrirent
la marche, et furent suivis du corps des chasseurs, de grenadiers,
de fusiliers, chaque corps menait avec lui son artillerie. Le 29,
la seconde division manoeuvra dans la plaine de Koenigsfeld, en
présence de L. M. Les Calmouques armés de flèches
sont répartis parmi les cosaques.
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 11 janvier 1799.) |
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Basle,
du 2 janvier 1799.
Le citoyen Rapinat, dont on avait annoncé le départ,
est toujours à Berne ; et l'on assure qu'il restera
parmi nous en qualité de commissaire du gouvernement français
pour l'organisation du corps de 18.000 hommes. Il vient de renouveler
ses demandes pour le paiement de ce qui reste encore dû par
les familles ci-devant régentes, à Berne, Soleure
et Fribourg.
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 9 janvier 1799.) |
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Rapinat
Corps
auxiliaire helvétique |
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