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Corps auxiliaire russe 1798-1799

 

     
En septembre 1798, la Russie, à l'instigation de l'Angleterre, se joint à la coalition et signe avec la cour de Vienne un traité en vertu duquel elle met un corps de troupes en route vers le Danube.  
 

 

De Brunn , le 17 décembre.
- La première et la seconde colonne du corps de troupes auxiliaires russes, sont arrivées ici le 13 et le 15 avec le quartier-général. La troisième colonne est attendue demain, et la quatrième le 21. L’infanterie, habillée à la prussienne, est très bien tenue ; elle marche avec une étonnante célérité. Les Cosaques sont commandés par le colonel Denisow, neveu du célèbre général de ce nom. Ils sont habillés a la Turque, et de toutes couleurs, portent de longues barbes ; outre leurs lances et sabres turcs, ils ont des pistolets a la ceinture et une carabine ; ils manient avec une adresse étonnante leurs petits chevaux Tartares.
- Leurs Majestés, l’Empereur et l’Impératrice, le Palatin de Hongrie, les Ducs de Saxe-Teschen et Ferdinand de Wurtemberg, le prince Esterhasy, l’ambassadeur russe comte de Razornowski, arriveront ici le 27 pour voir les Russes qui manœuvreront devant L. M. Tout est déjà préparé pour recevoir la cour qui sera nombreuse.

(Journal de Francfort, 27 décembre 1798.)

 

 

 

De Brunn, le 2 janvier 1799.
Voici de nouveaux détails sur le premier corps de troupes auxiliaires russes : « Ce corps n'a d'autre cavalerie que 6000 cosaques. Le parc d'artillerie est nombreux. Dans leur marche, ils observent à peu près le même ordre que devant l'ennemi. Toute l'infanterie est composée d'hommes de 24 à 40 ans ; ils portent la queue, mais point de moustaches. Les canons et les affûts sont peints en vert ; les conducteurs ont des manteaux couleur de feu. Chaque individu de l’armée a une peau, mais il ne s'en couvre point, elle reste sur les chariots. Chaque régiment a à sa suite plusieurs chariots pour
les malades; ils font très artistement construits.
Les Cosaques n’ont point d’hôpital ; lorsque l’un d’eux tombe malade en route, on forme une espèce de litière portée par deux chevaux, et on l'y dépose. Les chariots de bagages, qui sont en grand nombre, et traînés par des chevaux petits mais vigoureux, contiennent la poudre, le biscuit, les tentes, tous les instruments nécessaires etc., ainsi que les femmes. Les grenadiers sont de la plus grande beauté et ont un très bel uniforme ; ils portent un bonnet dont la forme ressemble presque à une boule et qui est entièrement garni d’une plaque dorée. Les Cosaques ont des habits de différentes couleurs, mais de la même forme ; ils ont de larges culottes, leurs lances sont peintes en gris ; leur longue barbe leur donne un air terrible. Chaque Cosaque a 3 à 4 chevaux qui lui appartiennent, ainsi que quelques Calmoucks, armés de carquois et de flèches. Les Calmoucks ont le visage une fois plus large que les autres hommes ; leurs yeux sont au contraire très petits et enfoncés dans la tête. Toutes ces troupes observent la meilleure discipline. Pendant la route, chaque général doit marcher à la tête de son corps ; on reconnaît les généraux au chapeau à trois cornes surmonté d’un plumet blanc. Les soldats chantent pendant toute la marche, et l’on a soin de les entretenir dans cette gaieté.

(Journal de Francfort, 11 janvier 1799.)

 

 

 

 

Brunn, du 2 janvier 1799.
Le corps auxiliaire de troupes russes défila le 28, en présence de L.M.I. sur la grande place de la Douane. Les cosaques ouvrirent la marche, et furent suivis du corps des chasseurs, de grenadiers, de fusiliers, chaque corps menait avec lui son artillerie. Le 29, la seconde division manoeuvra dans la plaine de Koenigsfeld, en présence de L. M. Les Calmouques armés de flèches sont répartis parmi les cosaques.

(Journal politique de l'Europe (Mannheim), 11 janvier 1799.)

 

 

 

 

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