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Extrait
des nouvelles de Paris du 1er janvier.
- La rigueur du froid est telle qu’elle retarde les courriers de
toutes parts. Celui que le gouvernement attend depuis plusieurs
jours de l'Italie, n’est point encore arrivé. Il doit apporter
la nouvelle de l’issue d’une bataille décisive, qui a dû
avoir lieu du 12 au 15 de ce mois. L’on attend aussi d’un moment
à l’autre l’avis de la marche d’un corps de troupes françaises
fur Livourne, pour en faire sortir les Anglais et les Napolitains.
Le Directoire a fait demander le passage à la cour de Florence,
et en cas de refus, il a ordonné de passer outre. Le courrier
expédié dernièrement à Berlin, est attendu
avec impatience. L’on a conçu quelques inquiétudes
relativement à l’impression que la déclaration de
guerre aura faite sur le cabinet prussien.
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Un digne émule de Cagliostro existe en ce moment à Bordeaux.
L’empirique des bords de la Gironde prétend avoir déjà
vécu plus de 300 ans, il cherche à persuader ses trop
crédules malades qu'il les fera vivre au moins aussi longtemps
que lui. Il vient d'écrire au général Mergier,
commandant à Bordeaux : il voulait en faire sa dupe. Sa
lettre a été rendue publique. C'est un chef d’œuvre
d'extravagance. |
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(Journal
de Francfort, 7 janvier 1799.)
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Paris,
du 1er janvier 1799.
Le citoyen Besné, accusateur public près le tribunal
criminel du département des Côtes-du-Nord, est arrivé
il y a quelques jours à Paris, avec un mandat d'amener. Il
est accusé d'avoir trop facilement mis en liberté
d'anciens chefs de chouans, détenus à Port-Brieux.
Le ministre de la justice, chez lequel il s'est présenté,
l'a fait conduire au Temple.
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 7 janvier 1799.) |
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Bruxelles,
le 1 janvier 1799.
Comme les Brabançons montrent depuis quelques jours plus
d'audace, qu'ils errent par troupes nombreuses dans nos contrées,
qu'ils s'efforcent d'y réveiller des troubles et qu'ils excitent
une grande quantité de jeunes gens à imiter leur exemple,
les autorités civiles et militaires prennent des mesures
sévères pour arrêter le mal. L'état de
siège est rigoureusement maintenu dans les communes d'Anvers,
de Malines et Bruxelles : on y fait toutes les dispositions
que la prudence semble commander, particulièrement à
Malines, où les portes de la ville sont soigneusement gardées ;
on arrête, dans les communes rurales, les principaux fermiers
comme otages pour la garantie de la sûreté publique.
L'administration de notre département a pris un arrêté,
par lequel, après s'être plaint de ce que diverses
administrations municipales gardent le silence sur le mouvement
des rebelles, elle les charge ainsi que tous les autres fonctionnaires
publics, de l'instruire de leur marche, ainsi que le commandant
du département. On a commencé à enlever, de
force, dans plusieurs communes, les conscrits qui persévèrent
dans leur désobéissance. Nous en avons vu passer un
grand nombre ; plusieurs étaient liés et enchaînés ;
on les amène à l'armée de Mayence.
L'on assure que ces insurgés prélèvent, avec
toute rigueur imaginable, les contributions en numéraire
et en drap qu'ils ont imposées sur la ville de Hasselt.
(Courier
de l'Empire (Munich), 13 janvier 1799.) |
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Insurrection
en Belgique 1798
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Bruxelles
le 1er janvier 1799.
Les opérations de nos troupes contre les rebelles dispersés
s'étaient bornées, depuis quelques temps, à
des engagements de peu de conséquence ; mais les révoltés
s'étant réunis par centaines depuis quelques jours
dans notre département, ainsi que dans la partie de celui
des Deux-Nèthes qui avoisine la Campine, de gros corps de
troupes de toutes armes sont partis, à diverses reprises,
tant d'ici que de Louvain, Malines, Anvers et autres places, pour
les disperser et les détruire. Cependant ils sont rentrés
à Hasselt, et infestent tous les bois de la contrée
voisine. Ils paraissent avoir un projet combiné, d'après
lequel ils s’efforceraient de se rendre maîtres d'une place
importante. Comme ils sont en grand nombre dans les environs de
Malines, le commandant de cette ville a pris des mesures de précaution :
l'entrée des portes y est interdite pour les individus qui
ne sont pas nantis de bons papiers ; quant aux voitures particulières,
elles sont soigneusement visitées. Le général
Colaud a jugé à propos d'enlever des otages dans les
communes rurales ; on en a amené un grand nombre dans
les prisons de Bruxelles, d'où ils doivent être transférés
dans la citadelle de Valenciennes ; ce sont les plus riches
fermiers ou particuliers de leurs communes. Des détachements
de troupes parcourent encore les campagnes, pour en arrêter
d'autres.
(Bulletin
helvétique, 11 janvier 1799.) |
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De
Cologne, le 1er janvier 1799.
Il continue d’arriver beaucoup de jeunes gens de la conscription.
On forme avec ces recrues des troisièmes bataillons qui auront
la dénomination de bataillons de garnison ; ils seront
répartis dans les différentes villes de la rive gauche.
Nous avons maintenant ici un de ces troisièmes bataillons.
L’on parle d’une action qui a eu lieu du côté de Mastricht
entre les républicains et les insurgés, Ces derniers
ont passé, dit-on, la Meuse, qui est prise de ce côté,
et ont poussé leurs avant postes vers la route d’Aix la Chapelle.
(Journal
de Francfort, 7 janvier 1799.) |
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De
Hambourg, le 1er janvier.
Notre Sénat, fidèle aux principes constitutionnels,
a résisté jusqu’à présent à toutes
les insinuations qui lui ont été faites de la part
du gouvernement français, pour obtenir la mise en liberté
de Napper-Tandy et de son compagnon. Il attend la décision
de l'Empereur et de l'Empire.
(Journal de Francfort, 8 janvier 1799.)
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Napper-Tandy
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De
Lucerne, le 1er janvier.
Il se confirme que le citoyen Rapinat restera en Suisse en qualité
de commissaire du gouvernement français ; comme il est
chargé de tout ce qui concerne le corps auxiliaire de 18
mille hommes, il a un rang militaire qui équivaut à
celui de général de division. Ce commissaire est occupé
de nouveau du recouvrement des sommes qui restent encore à
payer sur les contributions imposées aux cantons de Zurich,
de Berne, de Lucerne, de Soleure et de Fribourg, au commencement
de notre révolution. Une partie de ces contributions fut
aussitôt acquittée, et l’on espérait que les
Français n’exigeraient point le reste ; mais Rapinat
vient de demander itérativement deux millions : un à
Zurich, 400 mille livres à Lucerne, 400 mille livres à
Berne, et 200 mille livres à Fribourg.
(Journal
de Francfort, 10 janvier 1799.) |
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Rapinat
Corps
auxiliaire helvétique |
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Bureau
central du canton de Paris.
Les administrateurs du bureau central donnent avis à leurs
concitoyens d'un nouveau genre d'escroquerie. Des individus se présentent
dans une maison au moment où un des locataires est absent.
Ils portent une boite à son adresse, et une lettre adressée
à un autre locataire ; cette lettre invite celui à
qui on la remet, à recevoir la boîte et à donner
au porteur une somme plus ou moins forte pour le prix des marchandises
qu'elle contient. La boîte ne renferme que des objets de nulle
valeur. Déjà quelques citoyens ont été
dupes de cette ruse, qu'il suffit de publier pour la déjouer.
(Le
Rédacteur, 12 nivôse an 7.) |
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Escroqueries
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Directoire
exécutif,
Message aux Conseils des Cinq cents et des Anciens, du 12 nivôse
an 7.
Citoyens représentants,
Quatre vingt mille Napolitains avaient inondé le territoire
de la république romaine. Attaquée sans déclaration
de guerre, forcée de ne conserver dans Rome que le Château
Saint-Ange, l'armée française avait dit aux Romains :
Dans vingt jours nous rentrerons dans vos murs. Il ne s'en est écoulé
que dix-sept, et Rome est libre !
Porto-Fermo, Terni, Civita Castellana, Monterossi, Otricoli, Calvi,
Rieti, Civitella-del-Trono, Cantalupo, Stortu, ont vu successivement
nos guerriers combattre et vaincre.
Douze mille prisonniers, quatre-vingt-dix-neuf pièces de
canon, vingt-un étendards ou drapeaux, trois mille chevaux
ou mulets, les bagages et les caisses des fuyards pris, sont le
fruit de vingt jours de campagne.
L'armée napolitaine est en pleine déroute. Mack et
le roi ont fui les premiers.
L'armée française marche sur Naples.
Signé Revellière-Lépeaux, président.
Lagarde, secrétaire-général.
(Le
Rédacteur, 13 nivôse an 7.) |
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Mack
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