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Paris,
du 21 décembre 1798.
Il est arrivé un courrier au ministre de la guerre annonçant
un nouvel avantage remporté par la division du général
Macdonald sur les troupes du roi de Naples, dont le résultat
serait la prise de deux villes et cinq mille prisonniers. A cette
nouvelle que nous recevons officiellement dans ce moment, et dont
nous donnerons les détails demain, sont jointes une proclamation
du général Championnet du 20 frimaire, relative aux
horreurs commises par les troupes napolitaines, une autre du même
jour, ayant pour but de rassurer les paisibles habitants du royaume
de Naples, et une lettre interceptée, adressée au
général Mack.
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 29 décembre 1798.) |
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Macdonald
Championnet
Mack
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De
Bruxelles, le 21 décembre 1798.
Il y a eu, le 18 et le 19, quelques engagements entre les troupes
républicaines et les insurgés dans la Campine ;
ces derniers ont perdu, dit-on, beaucoup de monde.
Il paraît que le plan des insurgés est de se rapprocher
de plus en plus des côtes, afin de pouvoir communiquer avec
les Anglais.
Bruxelles est toujours en état de siège ; l'on
n'en laisse sortir ni entrer personne sans passeport.
On a transporté aujourd'hui à la citadelle de Lille
une centaine d'insurgés qu'on avait retenus jusqu'ici dans
les prisons de cette ville.
Deux paysans convaincus d’avoir sonné le tocsin ont été
fusillés.
(Journal
de Francfort, 26 décembre 1798.) |
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Insurrection
en Belgique 1798
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Bruxelles,
du 21 décembre 1798.
Les troupes qui sont à la poursuite des révoltés
en ont tué un grand nombre le 18 et le 19, dans les bois
de la Campine.
On a transporté aujourd'hui à Lille une centaine des
prisonniers qui se trouvaient ici. Deux paysans, convaincus d'avoir
sonné le tocsin ont été fusillés. Plusieurs
prêtres insermentés qui s'étaient tenus cachés,
viennent d'être saisis, et seront transportés à
l'île de Rhé.
Notre ville est toujours en état de siège. On n'en
laisse sortir personne sans passeport. Le général
Colaud a son quartier-général ici.
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 28 décembre 1798.)
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Colaud
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Turin,
le 21 décembre 1798.
Le gouvernement provisoire vient de faire publier une proclamation
au peuple piémontais pour l'exhorter à l’obéissance
aux lois, à l'amour de la patrie, à l'oubli des injures
et des haines, enfin à un sage usage de la liberté.
Le Piémont est déjà regardé par les
Français comme un département militaire ; on
ne doute pas qu'il en soit bientôt au nombre de ceux qui forment
l'intégrité de la république française.
L'ex-prince de Carignan qui est resté ici, sert actuellement
comme simple soldat.
(Courier
de l'Empire, 6 janvier 1799.)
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Piémont
Carignan
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