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Empire
Ottoman |
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Voir : Turquie
Un petit almanach
pour l'année 1792 (Almanach
d'éducation ou Abrégé de toutes les sciences à l'usage des enfants
de six ans jusqu'à douze et au-dessus, Paris 1791),
à l'usage des enfants, contient des notions de géographie politique
qui donnent une bonne approche du monde tel qu'il était à l'époque,
sous une forme simplifiée qu'on trouverait difficilement ailleurs.
On y trouve, sous forme de questions et de réponses, quelques
notions élémentaires sur l'Empire ottoman.
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Encyclopédie, tome
second, 1751 : |
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Capitan
Pacha : CAPITAN
BACHA ou CAPOUDAN BACHA, s. m. ( Hist. mod. ) c'est en Turquie le
grand amiral. Il possède la troisième charge de l'empire, et a fur
mer autant de pouvoir que le grand-visir en a sur terre. Ce commandant
n'avait point autrefois le titre de capitan bacha ou d'amiral; il
n'était que beg de Gallipoli. Soliman II institua cette charge en
faveur du fameux Barberousse, et y attacha une autorité absolue
sur tous les officiers de la marine et de l'arsenal, que le capitan
bacha peut punir, casser et faire mourir dès qu'il est hors du détroit
des Dardannelles. Il commande dans toutes les terres, les villes,
châteaux, et forteresses maritimes ; visite les places, les fortifications,
les magasins ; ordonne des réparations, des munitions de guerre
et de bouche; change les milices, et tient conseil pour recevoir
les plaintes des officiers.
Lorsque cet officier est à Constantinople, il a droit de police
dans les villages de la côte du port et du canal de la mer Noire,
qu'il fait exercer ou par son keaja ou lieutenant, ou par
le bostangi bachi.
La marque de son autorité est une grande canne d'Inde, qu'il porte
à la main dans l'arsenal et à l'armée. Son canot, par un privilège
réservé seulement au grand-seigneur, est couvert d'un tendelet,
et armé d'un éperon à la proue. Il dispose des places de capitaines
de vaisseau et de galère, vacantes par mort.
Cet officier a une copie de l'état des troupes de mer et des fonds
destinés pour l'entretien des armées navales. Trois compagnies de
Janissaires composent sa garde : elles débarquent partout où la
flotte séjourne, et campent devant la galère du général. Sa maison,
sans être aussi nombreuse que celle du grand visir, est composée
des mêmes officiers; et quand la flotte mouille dans un port, il
tient un divan ou conseil composé des officiers de marine.
Le capitan bacha jouit de deux sortes de revenus, les uns
fixes, et les autres casuels. Les premiers proviennent de la capitation
des îles de l'Archipel , et certains gouvernements et bailliages
de la Natolie et de Romelie, entre autres de celui de Gallipoli,
que le grand-seigneur lui donne en apanage avec la même étape que
celle du grand-visir. Ses revenus casuels consistent en ce qu'il
tire de la paye des bénévoles, & de la demi-paye de ceux qui
meurent pendant la campagne, qu'il partage avec le Tersana Emini.
Il a encore le cinquième des prises que font les begs , et loue
ses esclaves pour mariniers et rameurs sur les galères du grand-seigneur,
à raison de 50 écus par tête, sans qu'ils lui coûtent rien à nourrir
ni à entretenir ; parce qu'au retour de la flotte, il les fait enfermer
avec ceux de sa hautesse. Les contributions qu'il exige dans les
lieux où il passe, augmentent considérablement ses revenus casuels.
Guer, Mœurs &
usages des Turcs, tom. II. ( G ).
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Voir
: Janissaires
Bagdad,
Bagdatum, v. d'Asie, sur le bord oriental
du Tigre. Elle fut bâtie par le calife Abugjasar Almanzor, l'an
de J.C. 762. Elle est grande et assez marchande, mais peu peuplée
et mal bâtie. Les murailles sont de brique. Les Nestoriens y ont
une église. Les Turcs la prirent à la fin de 1638, après y avoir
perdu 40.000 hommes. Il ne faut pas la confondre avec Babylone qui
était sur l'Euphrate. Elle est à 100 lieues N. p. O. de Bassora,
60 S. p. E. de Mosul. L. 63. 15. lat. 33. 20. (Vosgien,
Dictionnaire géographique portatif, Paris 1758.)
Bagdad,
Bagdalum, v. d'Asie, sur le bord oriental du Tigre.
Elle fut bâtie par le calife Abugiar Almanzor, l'an de J.C. 762.
Elle est grande et assez marchande, mais peu peuplée et mal bâtie.
Il s'y fabrique beaucoup de maroquins rouges. Les Turcs la prirent
à la fin de 1638, après y avoir perdu 40.000 hommes. Il ne faut
pas la confondre avec Babylone, qui était sur l'Euphrate. Elle est
à 100 lieues N. q. O. de Bassora, 60 S. q. E. de Mosul. L. 63. 15.
lat. 33. 20. (Vosgien, Dictionnaire géographique portatif,
1809.)
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