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Servie |
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| Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1758 : |
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Servie, Servia, Province de la Turquie Européenne, bornée N. par le Danube et la Saxe, E. par la Bulgarie, et O. par la Bosnie. Elle a environ 38 lieues du N. au S. et environ 76 de l'E à l'O. Belgrade en est la capitale. |
| Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, troisième édition, an VII-mai 1799 : |
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| Servie, Servia, Province de la Turquie Européenne, borné N. par le Danube et la Save, S. par l'Albanie et la Macédoine, E. par la Bulgarie, et O. par la Bosnie. Elle a environ 38 lieues du N. au S. et environ 76 de l'E. à l'O. Belgrade en est la capitale. Ce pays n'est guère peuplé, parce qu'il a été souvent le théâtre de la guerre ; et le terroir, quoique naturellement fertile, rapporte peu, parce qu'il n'est pas cultivé. L'empereur possédait une grande partie de cette province, mais il l'a cédée au Turc par la paix de 1739. On la divise en quatre Sangiacats ou comtés. |
1739 |
| Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1758 : |
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| Belgrade, Alba Graeca, Taurunum, grande, forte et célèbre ville de la Turquie européenne, capitale de la Servie, avec un bon château et un évêché grec, suffr. d'Antivari. Il s'y fait un très grand trafic. Soliman II la prit en 1521 ; depuis, elle fut à l'Empereur. Les Turcs la prirent en 1660. Les impériaux l'assiégèrent en vain en 1693. La possession en fut assurée aux Turcs par la paix de Carlowitz en 1699. Le prince Eugène la reprit au mois d'août 1717, après avoir entièrement défait les Turcs. Elle leur fut cependant cédée en 1739. Elle a été longtemps le boulevard du christianisme. Elle est au confluent du Danube et de la Save, à 65 lieues S. par E. de Bude, 55 S.O. d'Hermanstad, 160 S. par E. de Vienne, 160 N. par O. de Constantinople. Longitude 38. 30. Lat 45. |
| Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, troisième édition, an VII-mai 1799 : |
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Belgrade, Alba Graeca, Taurunum, grande, forte et célèbre ville de la Turquie européenne, capitale de la Servie, avec un bon château et un évêché grec, suffr. d'Antivari. Il s'y fait un très grand trafic. Soliman II la prit en 1521 ; depuis, elle fut à l'Empereur. Les Turcs la prirent en 1660. Les impériaux l'assiégèrent en vain en 1693. La possession en fut assurée aux Turcs par la paix de Carlowitz en 1699. Le prince Eugène la reprit au mois d'août 1717, après avoir entièrement défait les Turcs. Elle leur fut cependant cédée en 1739, dans le temps que le siège en était à peine commencé. Les Autrichiens tentèrent vainement de la surprendre le 3 décembre 1787 : cette tentative amena la guerre, durant laquelle ils s'en emparèrent le 7 octobre 1789. Ils la rendirent en vertu du traité de Szistova en 1791. Elle a été longtemps le boulevard du christianisme. Sa situation est une des plus avantageuses qu'il y ait au confluent du Danube et de la Save. Ses fortifications, quoique bonnes, ne répondent pas à sa grande renommée. Cependant les Chrétiens et les Turcs y ont toujours attaché le plus d'intérêt, et lors des négociations pour la paix, cette seule place a quelquefois balancé l'importance de provinces entières. La forteresse est sur une montagne, mais les faubourgs qui sont d'une grande étendue sont dans la plaine, et faiblement fortifiés. On avait commencé sous le prince Eugène à leur donner un front redoutable entre les deux rivières ; mais cet ouvrage, pour lequel le pape Clément XI a fourni de grandes sommes, n'a jamais été achevé. Elle est à 65 lieues S. par E. de Bude, 55 S.O. d'Hermanstad, 160 S. par E. de Vienne, 160 N. par O. de Constantinople. Longitude 38. 30. Lat 45. |
| Voir : Troubles de Belgrade 1802 Voir : Insurrection en Serbie 1804 |
