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Waterloo battle 1815

 

 

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7 février 1815     Mercredi 8 février 1815    9 février 1815

Début de la série : 
       

 

Londres, 8 février 1815.
- Nous apprenons par la malle de Hollande, que les Français prennent sur leurs frontières des mesures très sévères pour le recrutement de leur armée, et que les troupes prussienns font des mouvements dont l'objet est de prouver que l'armée est prête à entrer en campagne si les circonstances l'exigent.

 

 
  - On écrit de Monte-Video, le 6 novembre, que la crainte de ne pouvoir défendre à la fois d'une manière efficace les deux rives de la Plata contre l'expédition espagnole que l'on attend d'Europe, a déterminé les indépendants à faire sauter les fortifications de Monte-Video après en avoir retiré les canons, évacué les magasins et amené le tout à Buenos-Ayres.
(Journal de Paris, 13 février 1815.)
 
 

 

Paris, le 8 février 1815.
Hier matin, le temps n'était pas favorable aux mascarades ; la pluie a contrarié jusqu'à une heure les projets de déguisements ; mais enfin le soleil a paru, et les masques, en assez grand nombre se sont répandus dans les rues. Sur les boulevards, on a beaucoup ri de la caricature des journaux mise en action : la même voiture contenait Bridoison, la Vieille Coquette, l'Arlequin, le Cassandre et le Lecteur endormi ; au milieu desquels on voyait le malin Nain jaune, un trait à la main ; enfin, le Journal de Paris y était, comme dans la caricature, représenté par un Grenadier de la garde nationale , à visage découvert. L'auteur de la caricature nous a rendu justice , nous n'aimons pas les masques.

     
  - Il y avait foule au bal de l'opéra hier et avant-hier ; beaucoup d'hommes, peu de dames, de la poussière, des coups de coude, un air épais chargé de miasmes pestilentiels, voilà ce que l'on trouve au bal de l'opéra les jours gras, voilà ce que l'on appelle du plaisir, et ce que l'on achète souvent au prix de la santé. L'administration s'est mise en dépense ; une nouvelle décoration orne la salle de bal ; elle représente un jardin : au milieu d'un bosquet touffu, on voit une colonnade soutenue par de riches arcades entre lesquelles des groupes de danseurs et de danseuses et de grands vases de fleurs sont placés sur des piédestaux. Cette décoration est l'ouvrage de M. Lebe Gigue, qui a bien profité des conseils de MM. de Gouy et Isabey.

     
 

- L'empereur de Russie a invité les corps constitués de la Pologne, ainsi que les particuliers éclairés, de lui indiquer les moyens de tirer les paysans polonais du misérable état dans lequel ils se trouvent.
(Journal de Paris, 8 février 1815.)

     

  Lyon, le 8 février 1815.
- Voici un de ces funestes accidents qu'on ne saurait trop citer :
Le sieur Loslier, ouvrier imprimeur, à Paris, accompagné d'une dame, entra lundi dernier, à huit heures du soir, chez le marchand de vin qui fait le coin de la nouvelle rue de Seine. Ils furent reçus dans un petit cabinet fort bas, très petit, et échauffé par un tuyau de poêle. On y brûlait de la tourbe ; le tuyau s'étant trouvé percé, la fumée du lieu asphyxia ces deux malheureux. A dix heures du soir, le marchand de vin étant allé les avertir de se retirer, il trouva le sieur Loslier mort,et la dame étendue parterre, prête à expirer. Le docteur Pagès ayant été de suite requis par le commissaire de police, les soins multipliés du médecin, prolongés jusqu'au jour, rappelèrent la dame à la vie, et l'ouverture du cadavre du sieur Loslier, faite le lendemain, n'a laissé aucun doute sur l'asphyxie.
(Journal de Lyon, 9 février 1815.)
 

 

 

 

 

 

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Espagne. Cadix, 8 février. L'expédition espagnole qui est sortie de Cadix le 25 janvier, y est rentrée au bout de deux jours. On ignore la cause de cet événement, qu'on veut attribuer au i-mauvais temps.
- Il n'y a point de doute que la régence d'Alger va nous déclarer la guerre.
- Le Roi a, dit-on , reçu un courrier du congrès de Vienne, qui annonce que les souverains qui le composent désireraient, pour reconnaître S. M. en qualité de Roi d'Espagne, qu'il procurât une nouvelle renonciation de Charles IV, et qu'il reconnût la constitution des cortès comme loi fondamentale de l’État, cette constitution ayant été consentie par tous les souverains de l'Europe. S. M. a de suite convoqué sou conseil. On espère beaucoup du résultat de cette conférence.
(Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)

 
 

 

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