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Département
des Deux-Sèvres.
Niort , 4 février 1815.
C'est mercredi dernier, 1 février, que les sociétés
réunies de la ville de Niort ont rendu à MM. les officiers
du 13e régiment de chasseurs à cheval, le bal qu'ils
leur avaient donné le 26 décembre. Dire que MM. les
directeurs de cette fête n'avaient rien négligé
pour la rendre digne de son objet, c'est assurer qu'elle a été
charmante. La salle de bal était ornée avec goût
; le banquet avait été bien ordonné, et les
poètes de la capitale des Deux-Sèvres se sont empressés
de célébrer un si beau jour. Mais, ce qui a fait surtout
le plus grand mérite de cette réunion, c'est l'accord
unanime des sentiments ; c'est cette grâce touchante
et cette élégante urbanité qui ne se trouvent
réellement que parmi des Français.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.) |
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Mairie
de Lyon
Avis. - Masques.
Nous Maire
de la ville de Lyon,
Voulant pour le carnaval de la présente année, prendre
les mesures de police
nécessaires pour le maintien de la tranquilité publique,dans
des jours où la liberté des travestissements pourrait
si facilement occasionner des désordes qu'il importe de prévenir.
Rappelons les dispositions de l'ordonnance de police, du 20 février
1813, dont suit la teneur.
Fait à l'hôtel-de-Ville, Lyon, le 4 février
1815.
Le maire de la ville de Lyon,
Le comte de Fargues.
Ordonnance de police
Art 1er. Les individus masqués, travestis ou déguisés,
ne peuvent porter aucune sorte d'armes, de canne ou de bâton,
soit dans les rues, soit dans les bals ou autres lieux publics.
2. Les déguisements en costumes quelconques de cultes autorisés
par le gouvernement, ainsi que ceux de nature à troubler
l'ordre public, sont sévèrement défendus.
3. Il est défendu à toute personne masquée,
déguisée ou travestie, ainsi qu'à tous autres
individus, de se permettre, à l'occasion du carnaval, aucune
insulte ni attaque envers qui que ce soit et de s'introduire dans
aucun domicile par violence et sans l'aveu de ceux qui les habitent.
4. Il est également défendu à toute personne
de provoquer ou d'insulter les individus masqués, déguisés
ou travestis.
5. Les individus masqués, déguisés ou travestis
qui parcourront la ville en voiture ou sur des chevaux seront tenus
de les faire aller au pas.
6. Les contraventions aux dispositions précédentes
seront poursuivies et punies, s'il y a lieu, conformément
aux art. 16,19 et 28 du titre 1er de la loi 22 juillet 1791.
7. Les officiers de police ont le droit d'obliger tout individu
masqué ou déguisé à les suivre au bureau
de police le plus voisin, à le faire connaître et à
donner toutes les explications qui lui seront demandées.
8. Mandons aux commissaires de police de veiller et tenir la main
à l'exécution de la présente ordonnance, et
requerrons les commandants de la force armée en activité
dans la ville, d'y concourir et de leur faire prêter main
forteau besoin.
Cette ordonnance a été revêtue de l'approbation
de Monsieur le Préfet.
(Journal de Lyon, 7 février 1815.) |
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Variétés.
Histoire
des Sociétés secrètes de l'Armée, et
des conspirations militaires qui ont eu pour objet la destruction
du gouvernement de Buonaparte.
Le nom de l'infortuné Mallet était à peine
connu en France, lorsque tous les journaux nous apprirent en même
temps sa conspiration, sa mort et celle de ses complices, parmi
lesquels on distinguait Lahory et Guidal. Cette conspiration est
encore une énigme pour le plus grand nombre : en ne
comprend pas facilement comment quelques détenus purent mettre
en danger un gouvernement robuste en apparence, et comment le chef
d' une police inquiète et tyrannique, qui avait sous ses
ordres des milliers d'espions et d'agents de toute espèce,
non-seulement ne fut pas prévenu à temps de l'existence
d'un complot, mais se laissa saisir et traîner en prison.
Depuis la restauration, il a paru plusieurs brochures à ce
sujet; mais elles n'ont pas jeté de grandes lumières
sur l'un des événements les plus extraordinaires de
ces derniers temps, sur une entreprise héroïque qui
suffit pour recommander ses auteurs à la postérité,
et à qui il n'a manqué que le succès pour en
faire l'époque la plus mémorable de l'histoire.
On peut affirmer hardiment que tous les honnêtes gens apprirent
avec douleur le triste sort de ces hommes généreux
qui s'étaient dévoués pour briser le joug de
fer sous lequel gémissait la France. On ignorait les projets
ultérieurs de Mallet ; mais on était si las de
la tyrannie de Bonaparte que la seule idée de son renversement
ouvrait toutes les âmes à l'espérance. Qu'aurait-ce
donc été si l'on avait pu prévoir que le gouvernement
le plus despotique qui ait jamais pesé sur les peuples, ferait
place au gouvernement doux et paternel des Bourbons?
M. le général Mallet avait été républicain,
sans doute, et quelques personnes ont voulu lui en faire un crime.
Mais elles n'ont pas réfléchi qu'une opinion, qui
serait déraisonnable aujourd'hui, puisque la charte constitutionnelle
nous fait jouir d'une sage liberté que nous n'avions jamais
goûtée, était une opinion très soutenable
sous un usurpateur, qui abusait si cruellement de son pouvoir, et
des ressources immenses qu'il avait trouvées dans la valeur
brillante de la première nation de l'univers. Je ne crains
pas de le dire : les républicains de bonne foi, qui
ont vu avec horreur un étranger, tout souillé d'un
sang précieux, s'asseoir insolemment sur le trône,
doivent, s'ils sont conséquents, devenir royalistes zélés
et fidèles sous Louis XVIII, puisque ce Monarque généreux
leur accorde tout ce qu'ils auraient pu espérer dans la république
la mieux organisée. (...)
(Journal de Lyon, 4 février 1815.) |
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Avis
aux lecteurs.
Tous
les commentaires, critiques et suggestions sont les bienvenus.
Ecrire
à
info@1789-1815.com
Merci. |
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Rome, le 4 février 1815. L'état de choses
est toujours le même. Il est toujours trop vrai que nous ne
pouvons sortir de la ville sans avoir le malheur de rencontrer les
troupes napolitaines, et d'être souvent exposés à
leur donner de l'argent et les bijoux que l'on a l'imprudence de
porter sur soi. S.S., au milieu de tous les ennuis que lui causent
les affaires temporelles, se livre sans relâche au soin des
intérêts spirituels de l'église, dans les états
catholiques.
(Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)
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