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Leipsick,
2 février.
Nous savons de bonne source que la garnison prussienne nous quittera
dans l'espace de quinze jours; que notre Roi reviendra en Saxe;
mais que la Prusse gardera les deux Lusaces, et le territoire de
la Saxe au-delà de l'Elbe.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.) |
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Paris,
le 28 janvier 1815.
- Une ordonnance du Roi, du 16 janvier, porte ce qui suit:
Les trois compagnies d'ouvriers de l'administration générale,
qui faisaient partie de l'ex-garde, seront licenciées de suite.
Les officiers de ces compagnies seront traités à l'instar
de ceux de la ligne qui n'ont pu être compris dans la nouvelle
organisation de l'armée. A l'égard des sous-officiers
et soldats, on admettra aux invalides ou à la solde de retraite
ceux qui réuniront les qualités requises pour obtenir
ces récompenses ; et il sera accordé aux autres
une indemnité de licenciement égale à un mois
de leur solde d'activité. |
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Un ordre de Son Exc. le ministre secrétaire d'état
de la guerre, en date du 20 janvier, porte ce qui suit :
En vertu des ordonnances du Roi, MM. les officiers-généraux
ne pourront conserver d'aides de camp que lorsqu'ils seront en activité ;
le nombre en est fixé, en temps de paix,
A deux pour MM. les lieutenants-généraux ; l'un
du grade de chef de bataillon ou d'escadron, et l'autre du grade
de capitaine ou de lieutenant ;
Et à un seul, du grade de capitaine ou de lieutenant, pour
MM. les maréchaux-de-camp.
Les officiers-généraux qui ont des aides de camp au-delà
du nombre fixé, doivent désigner, sans retard, au
ministre de la guerre, ceux qu'ils désirent conserver.
Les aides de camp qui ne seront point compris dans cette désignation
cesseront leurs fonctions au 1er février prochain, et se
retireront dans leurs foyers pour y jouir du demi-traitement d'activité
de leur grade, en attendant qu'ils puissent être rappelés
an service. MM. les officiers généraux sont invités
à donner connaissance au ministre de la guerre du lieu où
se rendront ces officiers, pour qu'ils reçoivent leur traitement
dans le domicile qu'ils auront choisi.
A dater du 1er février, MM. les inspecteurs aux revues ne
pourront plus porter sur leurs revues, pour la solde d'activité,
ceux des aides-de-camp qui, d'après le présent ordre,
ne seraient pas susceptibles d'être conservés près
de leurs généraux.
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Un ordre de S. Exc. le ministre de la guerre, en date du 23 janvier,
porte ce qui suit : (...)
Les militaires qui n'étaient au service de la France que
par suite de la réunion qui avait eu lieu de leur pays à
son territoire, et qui, n'étant plus sujets français,
d'après les stipulations du traité de paix du 30 mai
1814, sont dans le cas d'être remis simplement à la
disposition de leurs souverains actuels, ont également reçu
des témoignages de la justice et de la bonté du Roi.
S. M. qui, suivant l'art. 26 du traité de paix, a cessé
d'être chargée du payement de leur pension, leur a
fait adresser des lettres ministérielles, constatant leurs
grades, et la quotité de la retraite qu'ils auraient obtenue
avant le traité, d'après les règlements français,
a prescrit qu'ils fussent payés de tout ce qui leur était
dû de solde arriérée, et leur a fait donner,
outre l'indemnité de route et les moyens de transport auxquels
ils avaient droit jusqu'aux limites du royaume, une gratification
qu'ils ont touchée, ou qu'ils vont toucher à la frontière,
pour les aider à achever leur route.
(Journal de Lyon, 2 février 1815.)
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Champfleury
(Vendée), 2 février 1815.
Une femme de cette commune qui passe soixante ans, vient d'accoucher
très heureusement d'un garçon. L'année dernière,
la même accoucha d'une fille.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.) |
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On écrit de Gênes, le 2 février :
Il y a un grand mouvement de fête dans notre ville. Nous attendons
S.M. le roi de Sardaigne. On assure qu'il est dans l'intention de
donner des marques de sa bienveillance à nos premiers concitoyens,
et de soulager la misère du peuple. Son arrivée fera
beaucoup de sensation ; c'est une preuve de confiance à
laquelle nous sommes très sensibles. Notre nouveau souverain
ne sera entouré que de gardes nationales et d'honneur. On
croit que S. M. restera au milieu de nous jusqu'à la fin
du mois, et qu'elle attendra l'arrivée de la reine.
La noblesse a été de nouveau réunie chez l'envoyé
de S. M., chez lord Darlymphe et chez Mgr. le cardinal.On a fait
des distributions de farines aux ouvriers sans travail et aux veuves
des marins.
(Journal de Lyon, 18 février 1815.)
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