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Allemagne.
Vienne, 24 janvier 1815.
La traite
des noirs a été prise en considération par
le congrès. Elle va être discutée dans un comité
général des puissances européennes. L'Espagne
et le Portugal s'opposent, dit-on, à une abolition prochaine.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.) |
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Paris,
24 janvier 1815.
La commission militaire chargée de juger le général
Excelmans, a acquitté ce général à l'unanimité,
et ordonné l'impression et l'affichage du jugement à
500 exemplaires.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.)
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Vienne,
le 24 janvier 1815.
Les nouvelles qui circulent dans le public paraissent très
favorables. On dit que les affaires du congrès marchent à
grands pas. On ajoute même que nous en connaîtrons vraisemblablement
les résultats dans le courant de février, époque
où il doit être dissous. Il n'est cependant pas impossible
que ce bruit comme tant d'autres qui se détruisent par eux-mêmes,
ne doive son origine à l'empressement et a l'inquiétude
d'un public impatient de percer dans les mystères de la politique
et qui ne se lasse point de faire les conjectures les plus disparates ;
ceux qui trouvent que les négociations du congrès
traînent en longueur, ne considèrent pas que la tâche
importante que se sont imposée les puissances de l'Europe,
ne saurait être l'ouvrage de quelques jours, ni achevée
par des décisions arbitraires, mais qu'elle exige toute l'attention
de ceux qui y coopèrent, et que le résultat ne doit
être que le fruit des délibérations amicales
de toutes les parties intéressées ; peut-être
ces mêmes personnes qui se plaignent de la lenteur des affaires
seront-elles les premières à accuser le congrès
de précipitation, si les résultats ne répondent
pas a leurs spéculations politiques.
(Le Conservateur impartial, 14 février 1815.) |
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Congrès
de Vienne |
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Les accidents occasionnés par les liqueurs fortes, sont à
l'ordre du jour. Nos lecteurs se souviennent encore du fameux tonneau
de bierre de Londres, et de deux soldats autrichiens qui ont trouvé
la mort dans une des caves du Petit-Bâle. Le garçon d'un
distillateur d'eau-de-vie à Helsingœr vient de grossir, au
prix de sa vie la liste de ces événements tragiques.
S'étant avisé de se coucher pour dormir, sur une énorme
chaudière qui était sans couvercle, l'infortuné
tomba dans la liqueur bouillante et mourut quelques heures après.
(Le Conservateur impartial n°4, 24 janvier 1815.) |
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Voir
:
Nouvelles du
20 janvier 1815
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