1789-1815 - 23 janvier 1815

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			26 décembre 1814

Italie.
Rome, 23 janvier 1815.
On dit que le S. P. s'est retiré dans le château Saint-Ange avec les membres du sacré collège, bien disposé à souffrir plutôt que de transiger avec son ennemi. Une partie de la garnison de notre ville a reçu l'ordre de marcher vers Forli. On ignore le parti que prendront les Autrichiens qui sont sur la rive droite du Pô.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.)

Hollande.
Leyde, 23 janvier 1815.
Quoiqu'on ait pu dire le contraire, il est certain, d'après les avis de la Belgique, que les troupes prussiennes stationnées entre le Rhin et la Moselle prennent une attitude imposante. On met les places fortes plus ou moins en défense. On poursuivra les mesures militaires aussi longtemps que le congrès de Vienne n'aura pas mis fin aux incertitudes de l'Europe.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.)

Allemagne.
Vienne, 23 janvier 1815.
Les négociations marchent, mais lentement. L'on est toujours persuadé que la Saxe restera puissance indépendante, mais qu'elle perdra une partie de sa population. Une chose très remarquable, c'est que, dans ce moment, tout le midi de l'Europe est en opposition avec le nord.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.)

	Paris, le 23 janvier 1815. Un ordre du ministre de la guerre, en date du 20 de ce mois, fait connaître qu'en vertu des ordres du Roi, MM. les officiers généraux ne pourront conserver d'aides de camp que lorsqu'ils seront en activité. Savoir, les lieutenants-généraux deux, et les maréchaux-de-camp un.		Aides de camp
	- On évalue à 21.000 hommes le nombre des troupes prussiennes qui occupent la Saxe.
	- Les nouvelles de Vienne sont toujours à la paix. Selon quelques gazettes, l'intervention de la France serait sur le point d'amener le gouvernement espagnol à la cessation de ses mesures de rigueur. (Journal des Deux-Sèvres, 28 janvier 1815.)

	Paris, le 23 janvier 1815. On a placé, dans le cimetière de la Madeleine, au lieu d'où l'on a exhumé les restes précieux de Louis XVI, une boîte de chêne, recouverte en plomb, et renfermant deux médailles, l'une en bronze, l'autre en argent. Elles offrent, d'un côté, la tête de Louis XVI, gravée par M. Andrieux, et de l'autre, cette simple inscription : A Louis XVl, le 21 janvier 1815. Une boîte semblable a été déposée sous la première pierre du monument projeté à la place Louis XV.
	- Une grande partie des habitants de Paris s'était rendue le 21 à St-Denis. Sur tous les lieux de son passage, le cortège a marché entre une double haie de spectateurs qui étaient dans une attitude grave et silencieuse, et dans le recueillement le plus profond.
	- On avait annoncé d'une manière assez positive que le Roi passerait quelque temps à Versailles cette année ; mais les vues d'économie qui dirigent sa conduite dans un moment où le bien général n'a pu s'opérer que par une multitude de sacrifices particuliers, empêcheront S. M. de songer à ce voyage, qu'elle compte cependant faire plus tard, mais sans renoncer à habiter Paris, qui sera son séjour habituel. (Journal de Lyon, 28 janvier 1815.)

Hanovre, le 23 janvier 1815.
L'assemblée des états de ce royaume, après s'être occupé de mesures préparatoires et après avoir nommé les comités chargés de constater et d'amalgamer les dettes publiques, et de projeter un nouveau système d'imposition générale, s'est ajournée au 5 avril prochain. Les députés qui ne sont pas nommés membres de ces comités, se disposent à retourner dans leurs foyers.
(Le Conservateur impartial, 14 février 1815.)

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24 janvier 1815

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