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Italie.
Milan, 25 janvier 1815.
La fermentation continue, à Gênes parmi le peuple.
On dit que les Anglais verraient avec plaisir l'indépendance
de cet État.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.) |
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Lyon,
le 25 janvier 1815.
La cour de cassation a rejeté, le 20 de ce mois, le pourvoi
de deux habitants d'une commune près de Bordeaux, condamnés
à la peine du bannissement, pour avoir, à la suite
d'une orgie, proféré des cris séditieux, tels
que : Vive l'île d'Elbe !, etc., sans que néanmoins
ces provocations eussent été suivies d'aucun effet,
et que la tranquillité publique eût été
aucunement compromise. Le jury ne les avait déclarés
coupables qu'à la majorité simple de sept voix contre
cinq ; mais l'unanimité des membres de la cour d'assises
s'était réunie à la majorité des jurés.
Les condamnés n'ont point fourni de mémoire à
l'appui de leur pourvoi, et ils n'ont été défendus
par le ministère d'aucun avocat.
(Journal de Lyon, 26 janvier 1815.)
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Paris,
le 25 janvier 1815.
M. le duc de Wellington, ambassadeur extraordinaire d'Angleterre,
a pris congé du Roi hier dans une audience secrète
qui s'est prolongée long-temps.
M. le duc de Wellington se rend au congrès de Vienne, et
lord Fitz-Roi Sommerset est désigné pour remplacer
S. Exc. pendant son absence, en qualité de ministre plénipotentiaire. |
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L'empereur Alexandre s'est expliqué d'une manière franche
et loyale, pour rassurer sur les bruits de guerre que l'on faisait
courir, et de façon à lever tous les doutes, s'il y
en avait sur ses intentions. S. M. a déclaré qu'elle
était fâchée des bruits qui circulaient, d'une
rupture entre les grandes puissances du congrès ; qu'elle
l'éviterait tant qu'elle pourrait, et qu'elle espérait
bien que les difficultés n'étaient pas de nature à
amener la guerre.
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- Il est aujourd'hui
certain que les souverains sont parfaitement d'accord. Tout est à
peu près convenu à Vienne. Il est même plus que
probable que lord Wellington ne se rend dans cette capitale que pour
signer, conjointement avec lord Castlereagh, le traité qui
doit être la base et la garantie de la paix de l'Europe. Nous
ne doutons pas que les décisions définitives du congrès
ne soient toutes signées et publiées avant trois semaines.
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Le roi de Sardaigne, conformément aux intentions des hautes
puissances réunies à Vienne, a pris possession, le 4
janvier, des fiefs impériaux qui avaient déjà
fait partie de la république ligurienne.
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Une grande battue, sur les confins des départements de la Lozère
et du Gard, a produit la destruction de cinq loups ; deux autres
ont été blesses et perdus dans les bois.
(Journal de Lyon, 28 janvier 1815.)
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