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Paris,
le 6 janvier.
C'était un usage antique dans la monarchie française
de célébrer dans les familles la fête des Rois.
Un gâteau garni d'une fève paraissait au dessert ;
on le coupait, on le distribuait avec un joyeux appareil ;
le nombre des parts était égal au nombre des convives ;
on proclamait roi celui qui avait la fève. Des santés
étaient portées, des couplets chantés, et cette
fête, célébrée dans les châteaux
et dans les chaumières, rappelait les institutions monarchiques,
les usages de nos pères, et resserrait les liens des familles
et des amis. Ces réunions patriarcales et fraternelles furent
proscrites sous le règne de l'anarchie, et ne reparurent,
sous le despotisme, qu'avec une froide et triste solennité.
Le caractère national a retrouvé sa franchise et sa
gaieté, en retrouvant ses Princes légitimes, et le
jour des Rois est fêté aujourd'hui dans toute la France,
avec cette vive allégresse qui naît du bonheur présent
et des grandes espérances de l'avenir. |
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Le 31 décembre, S. Exc.le duc de Vellington, ambassadeur de
la Grande-Bretagne, a donné un grand concert, et à minuit
sonnant, la pièce qu'on exécutait a été
interrompue par une cantate (musique de Paër) en l'honneur du
Roi de France. Le 1er janvier, l'illustre ambassadeur a donné
un grand repas, et le premier toast a été porté
à Louis XVIII et à la paix du monde.
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Le 1er janvier 1814, Buonaparte reçut les différents
corps de l'état avec une inquiétude et un embarras qu'il
ne pouvait déguiser ; il dit aux députés
du corps législatif : « Vous avez parmi vous
quatre factieux et un traître ; vous avez voulu me barbouiller
aux yeux de la nation, etc. etc. » Et le lendemain, quand
les députés voulurent entrer dans la salle de leurs
séances, ils la trouvèrent fermée.
Le 1er janvier 1815, S.M. très Chrétienne a fait aux
différents corps de l'état l'accueil le plus gracieux,
et quand les députés de la chambre ont paru devant elle,
S. M. leur a dit : Je suis très content de l'esprit qui
anime la chambre ; il y a bien quelque divergence d'opinion,
mais cela ne peut pas être autrement : d'ailleurs, je veux
que chacun dise franchement son avis. Retournez dans vos départements,
et dites à tous les Français que vous avez vu leur véritable
père. »
Il n'y a point de réflexions à faire sur ce rapprochement ;
il dit tout : c'est en comparant les deux années et les
deux langages, qu'on sent doubler sou bonheur et sa reconnaissance.
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Le 1er janvier, M. le duc de Duras a présenté au Roi
M. Testu, éditeur de l'Almanach royal, qui a eu l'honneur d'offrir
à S. M. l'Almanach de 1815. Il paraîtra le 15 janvier.
(Journal
de Lyon, 12 janvier 1815.)
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Italie.
Rome, 6 janvier.
Lord Bentenck a de fréquentes entrevues avec S. S. L'objet
de ces conférences est, dit-on, de régler des points
très importants pour l'Angleterre.
(Journal des Deux-Sèvres, 28 janvier 1815.) |
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De
Paris, le 6 janvier 1815.
- On écrit de Naples, le 19 décembre : "Dans
la nuit d'hier, le roi Murat a éprouvé de violentes
coliques nerveuses qui ont causé les plus vives inquiétudes
à la famille royale. Les médecins de la cour n'ont
pas quitté le palais pendant douze heures, et par bonheur
ont administré les remèdes assez à temps pour
arrêter les progrès du mal. On ne sait à quoi
attribuer cette indisposition aussi subite et qui a présenté
des caractères aussi alarmants.
(L'Oracle 10 janvier 1815.)
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Belle ferme à louer, nommée la Cense d'Hulencourt,
située sous Vieux-Genappe, canton de Genappe, solidement
bâtie, avec 172 bonniers de terre, prés, verger et
jardin, occupée par le sieur Philippe Charlier, pour entrer
en jouissance le 1er mai 1815. S'adresser chez M. Evrard Tops, propriétaire,
place Saint-Michel, n0 574, à Bruxelles.
(L'Oracle 6 janvier 1815.)
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Vienne
(Autriche), le 6 janvier 1815.
(Extrait d'une lettre particulière.)
Je vous envoie une note, que vous pouvez regarder comme officielle,
et qui a été adressée à la Gazette Universelle
d'Augsbourg : « Le projet d'indemnité pour le
Roi de Danemarck, inséré il y a quelque temps dans
le Journal des Débats et la Gazette Universelle,
n'a été ni conçu, ni rédigé,
ni approuvé à Vienne. On sait trop bien que le roi
de la Grande Bretagne a donné sa parole d'honneur qu'il ne
cédera jamais aucun de ses sujets ; que les braves habitants
du duché de Lauenbourg ont trop bien mérité
de la maison royale de Hanovre pour être aliénés.
On sait trop bien que les ducs d'Ohlembourg et d'Eutin sont résolus
à ne jamais échanger leur territoire ; que les
villes de Hambourg et de Lubeck ne sauraient se passer de leurs
territoires ; que les grandes puissances sont trop justes pour
sacrifier les petits États à l'agrandissement de ceux
qui sont déjà grands ; qu'elles sont trop magnanimes
pour oublier les efforts que ces villes ont fait, les malheurs qu'
elles ont souffert en défendant la cause commune de l'Allemagne,
et pour les assujettir à un protecteur étranger et
à des tributs onéreux et injustes. » (Journal
des Débats, 18 janvier 1815.) |
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