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Waterloo battle 1815

 

 

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6 janvier 1815     7 janvier 1815    8 janvier 1815

 

On écrit du Havre, 7 janvier : Il est arrivé pendant le mois de décembre 27 bâtiments de l'étranger. Ne sont point compris dans ce nombre les bâtiments venus sur lest ni ceux en relâche pour d'autres ports. Ceux qui sont venus de l'Angleterre hâtaient leur voyage pour prévenir la promulgation du nouveau tarif des douanes, et l'on s'empressait d'acquitter les denrées dont les droits devaient augmenter. Les vents contraires les ayant arrêtés dans la Tamise, plusieurs sont arrives depuis la loi ; d'autres sont encore attendus, à moins qu'on ne leur donne une autre destination.
(Journal des Débats, 10 janvier 1815.)

 

 

 

Paris, 7 janvier.
L'Autriche augmente ses troupes du côté de la Pologne, et la Bavière celles qu'elle a encore sur la rive gauche du Rhin : elles paraissent devoir être portées à 50 ou 60.000 hommes.

     
  - La réunion de Gênes au Piémont parait devoir éprouver des difficultés, ou du moins exciter des réclamations de la part du premier de ces états.
   
  - On continue d'avoir des inquiétudes sur la tranquillité de l'Italie supérieure. On dit aussi, mais contre toute apparence, qu'il parait s'élever des nuages entre Naples et l'Angleterre.      
 

- On dit que les dernières notes russes données à Vienne, seraient d'une nature alarmante, si l'Empereur Alexandre ne déclarait pas en même temps qu'il fera de grands sacrifices pour consolider le repos de l'Europe.
(Journal des Deux-Sèvres, 14 janvier 1815.)

     

 

Allemagne.
Augsbourg, 7 janvier.
- On ne doute plus de la prochaine clôture du congrès. Les négociations ont acquis, à ce qu'on assure, un ton d'exaspération qui ne permet guère d'espérer des résultats pacifiques. L'Empereur de Russie se qualifie déjà à ce qu'on dit, de Roi de Pologne. Le Roi de Prusse a pris le titre de Roi de Saxe.
- On a remarqué des mouvements de troupes vers les frontières de la Franconie.
(Journal des Deux-Sèvres, 21 janvier 1815.)

 

Congrès de Vienne

 

 

Angleterre.
Londres, 7 janvier. Le Gouvernement américain vient de se déclarer en état de guerre contre la cour de Madrid, en prenant possession de Pensacola et de son territoire. Pensacola est la capitale de la Floride occidentale. Cette province appartient à l'Espagne, et n'a jamais été cédée aux États-Unis. Le président des Etats, en faisant la paix avec l'Angleterre, aura sagement calculé qu'il était plus facile de faire la conquête des Florides que celle du Canada. La situation où te trouvent les possessions espagnoles d'Amérique a singulièrement favorisé cette entreprise.
(Journal des Deux-Sèvres, 21 janvier 1815.)

 

 

Floride

 

 

 

 

Allemagne.
Vienne, 7 janvier.
Les bruits de guerre qui circulaient sont dissipés.
- On assure qu'on vient d'écarter les plus grands obstacles qui s'opposaient à la terminaison des affaires de la Saxe.
- On dit qu'on a trouvé un moyen de procurer à la Prusse une indemnité dont elle est satisfaite.
- On dit que la Pologne russe et prussienne va redevenir royaume indépendant. Que le Roi de Saxe fera quelques cessions au Roi de Prusse. Que ce dernier recevra de la Russie et de l'Autriche un revenu annuel de trois millions de florins.
(Journal des Deux-Sèvres, 28 janvier 1815.)

     

 

France.
De Paris, le 7 janvier.
- On assure que toutes les puissances se sont enfin prononcées au congrès de Vienne pour le rétablissement des droits des anciennes dynasties.
- On parle beaucoup de l'achèvement de l'église de la Madeleine, qui sera, dit-on, consacrée sous l'invocation de Louis-le-Martyr. Quel temple pourrait être plus sacré pour tous les Français.
- Le bruit s'est répandu que le roi Joachim de Naples est empoisonné, et qu'il n'est pas hors de danger.
(L'Oracle 11 janvier 1815.)

  Congrès de Vienne
 

 

Vienne, 7 janvier.
On assure que l'Autriche, loin de consentir à un partage de la Turquie, a conclu avec le grand-seigneur une alliance très intime.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.)

  Congrès de Vienne
 

 

Londres, 7 janvier.
Une feuille du matin annonce la dissolution subite du congrès. L'Empereur Alexandre et le Roi de Prusse sont, dit-on, partis brusquement et dans la plus mauvaise humeur. On dit que toute discussion relative à la Saxe et à la Pologne sont suspendues. Les souverains de Russie et de Prusse persistent irrévocablement dans leurs demandes respectives.
On est persuadé, cependant, que cette rupture du congrès n'amènera pas une guerre continentale. L'Autriche a trop d'occupation en Italie. L'Angleterre a fait tout ce qu'elle a pu, au congrès, pour assurer les intérêts des peuples : si elle n'a pas obtenu ce qu'elle demandait, sa gloire n'en est pas moins pure.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.)

  Congrès de Vienne
 

 

Alicante, 7 janvier 1815.
Le commerce est ici dans les plus vives alarmes. Le ministre de la guerre vient d'annoncer officiellement aux commerçants de cette ville la rupture avec la régence d'Alger. Nous n'avons aucun bâtiment armé pour la course, aucun moyen quelconque pour nous affranchir des déprédations des pirates algériens. Les événements de l'Amérique nous avaient réduits au seul cabotage. La guerre avec les Barbaresques nous prive de cette ressource unique.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.)

  Espagne
Alger

 

 


  8 janvier 1815  

 


     

 

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