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Suisse
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Suisse
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La confédération Suisse trouve son origine dans l’alliance des cantons
de Schwitz, d’Ury et Unterwald, conclue en 1308 (ou 1315) pour se
soustraire à la domination de la maison d’Autriche. Ces trois cantons
s'obligent à se prêter un secours mutuel toutes les fois qu'ils
seraient menacés par les ennemis de leur liberté.
Lucerne
(1332), Zurich (1351), Glaris, Zug (1352), Berne, Fribourg, Soleure
(1481), Bâle, Schaffhouse (1501) et Appenzell (1513) rejoignirent
sucessivement la confédération et formèrent les XIII cantons.
La
situation de la Suisse en 1789, et jusqu’en 1798, correspond toujours
à ce qu’en dit le chevalier de Jaucourt dans l’Encyclopédie (tome
quinzième, 1765, p. 648) : |
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“On sait que la Suisse prise pour tout le corps helvétique, comprend la
Suisse propre, les alliés des Suisses, et les sujets des Suisses.
La Suisse propre est partagée en seize souverainetés, savoir treize
cantons, deux petits états souverains, qui sont le comté de Neuf-Châtel
et l’abbaye de S. Gall, une république qui est la ville de S. Gall.
Les alliés des Suisses sont les Grisons, les Valaisans et Genève.
Les sujets des Suisses sont ceux qui sont hors de la Suisse, ou ceux
qui obéissent à plusieurs cantons qui les possèdent par indivis.”
(...)
“Je me suis étendu sur la Suisse, et je n’ai dit que deux mots des plus
grands royaumes d’Asie, d’Afrique et d’Amérique ; c’est que tous ces
royaumes ne mettent au monde que des esclaves, et que la Suisse produit
des hommes libres. " |
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Une
diète des XIII cantons règle les affaires intérieures et extérieures.
Les cantons de Zurich et de Berne exercent une certaine hégémonie
sur la Confédération. Les cantons ne sont pas régis de façon uniforme.
Sept d’entre eux (Zurich, Berne, Lucerne, Bâle, Fribourg, Soleure,
Schaffhouse) ont une forme de gouvernement aristocratique, les six
autres (Ury, Schwitz, Underwald, Zug, Glaris, Appenzell) sont démocratiques.
Dans
son ouvrage sur la Constitution des principaux états de l'Europe
et des Etats-Unis de l'Amérique (t. 3, 1793), M. De la Croix écrit
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"Les treize cantons n'embrassent pas, à beaucoup près, toute la Suisse
; ils ont des alliés qui se divisent en associés et confédérés.
Les
associés envoient des députés aux diètes générales, et font partie
du corps helvétique.
Les
autres, tels les Grisons, le Valais, la république de Genève, l'état
de Neufchâtel, n'ont droit d'en attendre que secours, & protection,
pour le maintien de leurs privilèges."
“Quelques districts répandus dans l'intérieur de la Suisse, sont des sujets,
c’est-à-dire qu'ils appartienent en souveraineté à un ou plusieurs
cantons, suivant qu'ils ont été conquis par leurs armes séparées ou
réunies.
"La
diète générale des cantons réside à Frawenfeld. Elle ouvre ses séances
une fois l'année et les prolonge un mois ou cinq semaines ; elle est
composée de deux députés de chaque canton, et est présidée par le
premier député de Zurich. On y termine les différends qui se sont
élevés entre des cantons particuliers, ou entre eux et leurs alliés
; on y arrête les moyens à prendre pour la sûreté du corps helvétique
et de toutes les parties qui y sont agrégées." (...)
La
Suisse n'entretient point de troupes réglées ; mais dans la plupart
des cantons, dès qu'un homme a atteint l'âge de seize ans, il est
enrôlé, exercé au maniement des armes ; au premier signal, il doit
se rendre au poste qui lui est assigné, avec son uniforme, son équipage
militaire, quatre livres de plomb, deux livres de poudre, et des vivres
pour huit jours.
Chaque
bailliage ou communauté principale a son arsenal, et tient en réserve
une somme suffisante pour soudoyer pendant trois mois toute sa milice.
(...)
Des
treize cantons, quatre sont protestants, sept sont catholiques ; les
deux autres se partagent entre l'erreur et la vérité.
Les
quatre cantons protestants sont : Berne, Bâle, Schaffouse et Zurich
. Les sept catholiques sont : Fribourg, Soleure, Zug, Lucerne, Underwald,
Schwitz et Uri. Les deux cantons qui offrent l'accord si rare des
deux religions sont Appenzel et Glaris.
Parmi
ces cantons, six se gouvernent d'après un forme plus ou moins aristocratique
; six sont franchement démocrates.”
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L’Etat
de Neuchâtel est une principauté dépendant du roi de Prusse
(depuis 1707) et un canton allié de la Confédération.
Voir Genève
Voir Grisons
Voir Valais
Voir:
République helvétique
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Dictionnaire
historique, critique et bibliographique, par une société
de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.
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Le
28 mai 1777, la France renouvelle à Soleure, ses anciens
traités d'alliance avec les treize cantons suisses. |
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1740
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Le
21 avril 1799, traité de réunion des Grisons à
la république helvétique, signé à Coire. |
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Le 7 janvier 1800, dissolution du directoire helvétique ;
établissement d'une commission exécutive qui le remplace.
Le 7 août
1800, il s'opère des changements dans le gouvernement de
la Suisse, à la suite d'une conférence entre le général
français Dumas et le directoire helvétique.
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1800
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Le
28 octobre 1801, nouvelle organisation de la constitution helvétique
à Berne ; un nouveau sénat et un nouveau pouvoir exécutif
sont formés. |
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1801
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