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16 juin 1815   Samedi 17 juin 1815    18 juin 1815

Début de la série : 
       

 

On lit dans le Journal de Paris de ce samedi 17 juin 1815 :

 
  Paris, 17 juin.
- Le bruit s'est répandu généralement hier dans la ville qu'une dépêche télégraphique, adressée au prince Joseph, annonçait un avantage important obtenu par nos troupes.

   
 

- Les communications régulières qui existaient entre l'Angleterre et la France, par les ports de Calais et de Douvres, sont suspendues pour un temps indéfini.

 
 
 

- Le 6e corps, commandé par le comte de Lobau, parti de Laon le 9, est arrivé le 13 à Maubeuge.

 

Lobau

 

 
 

- Une lettre de Namur, rapportée dans la gazette d'Augsbourg du 3 juin, montre quelle opinion on se forme, dans la Belgique même, des espérances du parti royal :
« Nous recevons, dit-elle, beaucoup de nouvelles de la cour royale de Gand, mais qui ne se confirment jamais. Si on les en croit, nous ne trouverions rien à faire en France où tout est livré au désordre et à l'insurrection contre Bonaparte. Nous savons mieux à quoi nous en tenir. La France est en effet divisée, mais Napoléon sait se conserver un parti imposant. Les jacobins, qui lui sont le plus opposés, ne sont pas dangereux ; on se rappelle trop de la révolution. Le parti de Louis XVIII est le moins considérable. Bonaparte presse d'ailleurs avec beaucoup d'activité les préparatifs militaires et cherche, par tous les moyens possibles, à animer le peuple contre les alliés. Il les fait dépeindre comme des barbares qui ne veulent que le partage et la destruction de la France. Il en appelle à l'honneur des Français, et cet appel n'est jamais sans effet. En un mot, nous trouverons assez d'ouvrage, et nous n'obtiendrons pas des lauriers sans effort.

     
 

- Le préfet de la Meurthe, d'après les nombreuses demandes qui lui étaient adressées, a autorisé la formation spontanée des jeunes gens de seize à vingt ans en compagnies de voltigeurs de la garde nationale.

 

 
  - Un corps franc s'organise avec rapidité dans le département des Landes. Il sera composé de 500 hommes de cavalerie et 200 d'infanterie.       

 

On lit dans le Journal de Rouen de ce samedi 17 juin 1815 :

 
  Autriche. Vienne, le 31 mai. – On a remarqué que S. M. l’empereur d’Autriche avait été profondément ému en recevant dans la matinée du 27, les adieux de l’Impératrice Marie-Louise. Cette princesse accompagna son auguste père jusque dans sa voiture, et le monarque pressa alors sa fille contre son sein. Tous les spectateurs furent attendris.
L’Impératrice a obtenu que son fils, le jeune prince Napoléon-François, reviendrait auprès d’elle au château de Schoenbrunn, et déjà il est rendu à ses vœux.

 
 
  Allemagne. Des frontières de la Saxe, 1er juin. – On nous écrit que la plupart des fabricants saxons, qui font travailler en indiennes, ont pris le parti de suspendre toute espèce de travail, parce qu’ils ne trouvent plus aucun avantage à continuer leur fabrication. La misère fait des progrès très alarmants dans tous les endroits montagneux de la Saxe, et particulièrement dans l’Erzbirg.
Le passage des russes par la Saxe contribue à ruiner le pays, quoiqu’ils n’y commettent pas d’excès, attendu que les habitants sont chargés de les entretenir et de fournir à tous leurs besoins.
 
     
 

Empire français.
Toulouse, 8 juin. – M. le lieutenant général baron Fressinet, commandant par interim la 10e division militaire, vient de publier une proclamation remplie d’énergie, et qui a produit le meilleur effet dans ces contrées ; en voici quelques passages :
Citoyens, vous en conviendrez, Louis XVIII était trop redevable à l’étranger pour pouvoir s’en faire craindre, et méconnaissait trop ce qu’il devait à la nation, pour qu’il se crût obligé de respecter nos droits. Nous aurions été esclaves sous un roi tributaire lui-même de ces monarques que nous avons abaissés tant de fois, Nous avions donc besoin d’un prince créé par nos institutions nouvelles, qui fût jaloux de notre amour, et qui, par le souvenir de ses triomphes immortels, fit estimer et redouter nos armes. Napoléon réunit ce triple avantage ; et en redevenant le souverain de notre choix, il nous a replacés au rang que nous devions occuper parmi les nations. Rejetés par la France, les Bourbons sont allés de nouveau mendier le secours des puissances étrangères et nous susciter la guerre. L’odieuse politique de ces puissances paraît les entraîner et elles nous menacent.
Citoyens de la 10e division militaire ! dans cette circonstance où la nation entière s’arme pour son indépendance et pour la liberté, vous répondrez unanimement au cri de l’honneur et à la voix de la patrie qui vous appelle. Déjà une grande partie d’entre vous a donné l’exemple ; la ville de Sainte-Gaudens se fait remarquer par son élan ; vous vous empresserez de l’imiter. Il s’agit de savoir si nos familles seront livrées aux insultes et à la cruauté des hordes qui nous menacent, si nos belles contrées doivent devenir leur propriété, si enfin nous serons libres ou esclaves.

 
 
 

Les Sables, 6 juin. – Une division anglaise de quinze voiles en vaisseaux, frégates, corvettes et bateaux de transport, qui avait débarqué des munitions, sellerie et habillements à Croix-de-Vic, a levé l’ancre, et s’est retirée fort au large dans le sud.

 

 

 

 
  Napoléon, 9 juin. – Un bataillon du 26e de ligne, fort de 500 hommes, arrive en ce moment de l’île de Rhé. Il est destiné à tenir garnison dans cette ville. Notre position commence à s’éclaircir, et si les troupes qu’on nous annonce arrivent promptement, il y a tout lieu de croire que le feu de l’insurrection sera promptement éteint.      
 

Paris, 15 juin.
Le prince Jérôme est arrivé à Avesnes le 9 juin. Le 10, S. A. I. est montée à cheval, et s’est rendue, à la tête d’un nombreux état-major, au camp de César, pour y faire la distribution des aigles à plusieurs bataillons. Le 11, S. A. I., après avoir passé la revue de la garde nationale d’Avesnes, en est partie pour Maubeuge.

   
 

- On parlait hier d’une lettre reçue de l’armée et annonçant qu’un des corps du général Vandamme avait battu un corps prussien. Ce qu’il y a de certain c’est que cette nuit, à deux heures, il n’était point encore arrivé aucun courrier.

 

 
 

- On dit qu’avant son départ l’Empereur a annoncé qu’il arriverait assez tôt à l’armée pour avoir vingt jours d’avance sur les Russes.
- Les dons patriotiques se multiplient sur tous les points de l’Empire.
- Avant de partir, l’Empereur a confirmé 1300 nominations faites dans la légion d’honneur par le dernier gouvernement.
- Les gageures sont maintenant à l’ordre du jour dans la capitale. Un personnage marquant a parié hier trois cents napoléons que les coalisés auraient repassé le Rhin au 15 juillet prochain.

     
 

Rouen.
Avis.- MM. les officiers sans troupes, en activité ou en non activité, présentement à Rouen, sont prévenus que M. le lieutenant général comte Lemarois, gouverneur des 14e et 15e divisions militaires, passera la revue de toute la garnison, dimanche prochain, 18 du courant, à deux heures après-midi, sur la place de la Madeleine, et qu’ils doivent y assister.
Ils se réuniront, à cet effet, à une heure et demie après-midi, devant le logement de M. le comte Lemarois, boulevard Cauchoise, derrière la préfecture.
Rouen, le 16 juin 1815.
Le commandant d’armes, de Boulard.

     
 

Premier corps franc de la Seine-Inférieure.
Avis. – Quelques maires de plusieurs communes de ce département, animés du patriotisme le plus louable, ayant offert au capitaine commandant le corps franc de la Seine-Inférieure de lui fournir des hommes montés, habillés et équipés à leurs frais, il a l’honneur de les prévenir qu’il agréera avec autant de plaisir que de reconnaissance une offre qui, en facilitant le prompt complément de son corps, lui permettra aussi d’accélérer et multiplier les services importants qu’il espère en tirer.
Il a en même temps l’honneur de prier MM. les maires de vouloir bien s’entendre avec lui avant de pourvoir à aucun objet d’habillement, équipement ou harnachement, désirant que la plus grande uniformité règne dans son corps.

     
 

Avis. – On désire connaître le domicile de Bonne Prevet, surnommée Fresnelle, de la commune de Macqueville (Manche), qui habite Rouen depuis 35 ans, et qui, depuis 5 à 6 ans, a cessé d’écrire à sa famille.

     

 

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