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On lit dans le Journal de Paris de ce vendredi 16 juin
1815 : |
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Paris, 16 juin.
L'Empereur a employé une partie de l' l'après midi du
12 à visiter les fortifications de Laon.
Le 13, à quatre heures du matin, S.M. est partie à Avesnes,
d'où l'on présume qu'elle s'est rendue à Maubeuge.
L'Empereur a accordé plusieurs décorations de la légion
d'honneur à la garde nationale de Laon qui s'était distinguée
par sa conduite dans la campagne de 1814.
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Malgré les bruits qui se sont répandus, il parait
certain qu'aucune nouvelle télégraphique importante
n'était encore parvenue hier au gouvernement ; mais
on assure que les manœuvres de Wellington annoncent toujours l'intention
de rétrograder.
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On parle d'une lettre reçue de l'armée, annonçant
qu'un des corps du général Vandamme aurait enfoncé
à la baïonnette, un corps prussien.
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Une lettre authentique de Cateau-Cambrésis annonce que les
troupes françaises, cantonnées dans les environs de
cette ville, n'avaient encore fait aucun mouvement le 12 au soir.
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C'est M. Carrion de Nisas qui, le premier, a dit ce mot si heureux
et si bien justifié : Depuis 20 ans les Bourbons
n'ont rien appris et rien oublié. (Discours prononcé
au tribunat le 12 floréal an 12, imprimé dans le Moniteur
du 13, page1013, 3e colonne.)
Hier, on agitait dans une société où il se
trouvait, cette question plus qu'usée : Lequel, de Louis
XVIII ou de Napoléon a les caractères de la légitimité
? Deux interlocuteurs très échauffés faisaient
assaut de lieux communs devant une dizaine d'auditeurs qui partaient
d'un bravo à chaque argument pour ou contre. Messieurs,
observa M. De Nisas, la question est décidée par le
jugement de Salomon. Une femme disait : cet enfant est à
moi, je consens qu'on le coupe en morceaux pourvu qu'on m'en donne
un. L'autre disait : laissez la vie à cet enfant et que je
meure. - Celle-ci est la mère : Tel fut le
jugement de Salomon.
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Avesnes,
11 juin.
S.A.I. le prince Jérôme est descendu à la sous
préfecture, avant-hier, à 9 heures du soir. Le lendemain,
le prince est monté à cheval, avec M. le lieutenant-général
Reille et un nombreux état major, pour distribuer des aigles
à des bataillons réunis au camp de César, à
quelque distance de la place. Aujourd'hui, avant son départ,
S.A. a passé en revue les deux bataillons de gardes nationaux
de cet arrondissement et un bataillon de Seine-et-Oise, en garnison
dans cette ville ; elle a témoigné une grande satisfaction
de la bonne tenue et de l'excellent esprit de cette troupe. |
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