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Waterloo battle 1815

 

 

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27 janvier 1815     28 janvier 1815    29 janvier 1815

Début de la série : 
       

 

Paris, 28 janvier 1815.
Des nouvelles particulières qui doivent inspirer une grande confiance, nous apprennent que le résultat des négociations sera beaucoup plus avantageux pour la France qu'on ne l'avait encore espéré. On nous parle d'un accroissement de territoire dans les départements du nord. Un pareil résultat serait dû, sans aucun doute, à l'habileté du négociateur sur lequel reposent les intérêts de la France.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.)

   
  M. le général comte Dupont est parti pour Tours, où il va prendre le commandement de la 22e division militaire. Par ordonnance du 17 de ce mois, Sa Majesté a nommé grand officier de la légion d'honneur, M. le lieutenant-général comte Defrance, inspecteur-général de la cavalerie de la 12e division militaire.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.)
 
Dupont
 

 

Sur le Monument de Quiberon.
Le Roi, voulant honorer la mémoire des malheureuses victimes de Quiberon, a bien voulu permettre qu'il fut élevé, dans le département du Morbihan, et sur les lieux même où ont combattu les défenseurs de sa cause, un monument destiné à perpétuer le souvenir de leur dévouement.
Un arrêté de S. Exc. M. le maréchal duc de Dalmatie, du 17 novembre dernier, a nommé une commission chargée de recevoir les souscriptions et de surveiller l'exécution des travaux.
Le programme arrêté par cette commission porte, entr'autres dispositions, les suivantes:
Un premier monument pyramidal sera élevé sur le lien même où les victimes de Quiberon ont été immolées.
Ce Monument doit en imposer par un caractère simple et noble.
Un deuxième monument sera érigé dans la Chartreuse, près d'Auray, où les cendres de ces guerriers ont été transportées.
Ces monuments seront ornés de deux bas-reliefs, l'un représentant la restauration de la Monarchie et le rétablissement de Louis XVIII sur le trône de ses ancêtres, l'autre représentant S. A. R. le duc d'Angoulême, faisant rendre les honneurs de la sépulture aux restes de ces guerriers.
Pour le premier monument on fera un plan, une coupe et une élévation sur une échelle de dix millimètres pour mètre ; le plan général, y compris l'enceinte et l'élévation générale, sera sur une échelle de cinq millimètres pour mètre.
Pour le second monument, l'échelle sera la même que pour le premier : on fera un plan de l'église sur une échelle de cinq millimètres pour mètre, où l'on indiquera la place du mausolée.
Le concours est ouvert jusqu'au 15 février prochain. La commission, voulant associer tous les Français à l'exécution d'un aussi noble et aussi utile projet, et leur présenter tous les moyens d'y concourir, à raison de leurs facultés, recevra tous les dons qui lui seront offerts ; la somme la plus modique sera acceptée.
M. Rivat, notaire de la ville, demeurant place de Louis-le-Grand, a été désigné par M. le maire pour recevoir les souscriptions des habitants de la ville de Lyon.
Les personnes qui désireraient avoir une connaissance de l'arrêté de Son Exc. le ministre de la guerre, et du programme de la commission, peuvent se présenter au secrétariat de la mairie, où il leur en sera donné connaissance.
(Journal de Lyon, 28 janvier 1815.)

 

Monument de Quiberon

Soult, duc de Dalmatie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paris, le 28 janvier 1815.
Un journal étranger remarque que si la guerre vient à la suite du congrès de Vienne, ce ne sera pas contre la puissance qui a motivé la coalition, mais entre celles qui faisaient cause commune pour rétablir la paix, et qui avaient les mêmes intérêts à défendre. Bien plus, la puissance contre laquelle on s'est armé dans le principe serait peut-être la seule qui serait dans le cas de jouer le rôle de médiatrice.

     
  - Tous les journaux ont parlé, il y a quelque temps, de l'affaire du lieutenant général Excelmans, qui avait écrit à Murat une lettre de laquelle on pouvait induire des intentions criminelles. Cet officier général a été traduit à un conseil de guerre, assemblé à Lille, qui a prononcé un jugement favorable.
Le général Excelmans, acquité et libre, a profit des premiers moments de sa liberté pour se présenter au pied du trône, pour remercier S.M. de lui avoir fait rendre justice, et pour lui jurer une fidélité à toute épreuve.
Acquitté et libre ! ce n'était pas tout à-fait ainsi que les choses allaient sous Buonaparte. Combien de fois n'avons-nous pas vu des infortunés dont la justice venait de proclamer l’innocence, saisis au sortir du tribunal par des sbires du despotisme, et précipités pour jamais dans les cachots des prisons d'Etat ? Mais pour faire ressortir la magnanimité de notre roi, il n'est pas nécessaire de le comparer à Buonaparte ; on a vu, sous les meilleurs princes, des hommes accusés par le gouvernement, acquittés par les tribunaux. Mais ces mêmes hommes, en recouvrant leur liberté, recouvraient-ils au même instant la bienveillance du souverain ? passaient-ils de la prison dans le palais du monarque ? Quel homme, quel Français pourrait être insensible à ces marques d'une ineffable bonté ? Honneur à ces conquérants pacifiques qui mettent toute leur gloire à triompher des cœurs !
(Journal de Lyon, 2 février 1815.)
     

 

Niort, 28 janvier 1815.
La commission chargée d'examiner les réclamations des filles et des veuves de tous ceux qui ont servi dans l'armée vendéenne, et composée de MM. Busche, Préfet des Deux-Sèvres, président de la commission, le comte d'Autichamp, lieutenant-général des armées du Roi, et Brugeois, colonel de gendarmerie, en l'absence de M. le général commandant le département, vient de parcourir les arrondissements de Bressuire et de Parthenay. Elle a été reçue partout avec enthousiasme, et le nom de sa Majesté Louis-le-Désiré, si cher à tous les habitants de ces contrées, a été partout prononcé avec les sentiments de reconnaissance et d'amour qu'inspire la meilleur des Rois.
(Journal des Deux-Sèvres, 28 janvier 1815.)

 

 

 

 

On lit dans le Miroir politique,journal de Guernesey publié en français) du 28 janvier 1815 :

Jersey, le 21 janvier.
Lundi dernier, on a trouvé dans la baye de Plemont, paroisse de St. Ouen, une bouteille à vin, couverte d'animaux, connus sons la dénomination de barnacles. Cette bouteille avait été jetée à la mer dans la latitude de 48 degrés et la longitude de 40° 30m. O, par le capt. et officier du vaisseau de Sa Majesté La Mutine. Elle est actuellement en la possession de M. Jean Vibert, qui la trouva en péchant du varecq. Elle contient ce qui suit :
    This bottle contained Claret, which was drank by the officers of His Majesty's Sloop Mutine, in hopes of falling in with the United State's ship Hornet, 2nd Scptember, 1813.
N. Decourcy, Capt.
Wm. Farrant, Lieut.
Chs M'Arthur, do.
H. Long, a red coated Soldier of the 104th Regt.
Lat. 48° N. Long. 40° 30m. W.
Cette bouteille a été jetée en mer à 500 lieues de Jersey ; elle a dû aller au pas d'une lieue par jour, ayant été 561 jours dans sa traversée.

     

 

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