Accueil
Annuaire
Faits et événements
Personnages
Napoléon
La France et le Monde
Waterloo
Belgique
Armées
Uniformes
Reconstitution
Publications
Liens
Nouvelles du Jour
Plan du site
Balises
|
.
|
Ordonnance
de Police.
Anniversaire de la mort de Louis XVI, roi de France et de Navarre.
Nous Maire de la ville de Lyon,
Considérant que le 21 janvier, de funeste mémoire, doit
être à jamais un jour de regrets et de larmes pour tous
les Français ; que tous les vœux, toutes les prières
doivent s'unir pour déposer un hommage expiatoire sur la tombe
du Roi martyr, et que les cérémonies funèbres
qui auront lieu à l'occasion de ce triste anniversaire, ne
doivent être troublées par aucun spectacle, aucune.réunion
qui puissent distraire l'âme des sentiments dus au meilleur
et au plus infortuné des Rois ;
Ordonnons: Art. Ier Tous les magasins et boutiques seront fermés
dans la ville, le 21 janvier, pendant la durée des services
solennels qui seront célébrés dans les diverses
paroisses, chapelles et oratoires.
2. A la demande générale du commerce, la salle de la
bourse sera fermée le même jour.
3. Tous les spectacles quelconques seront également fermés.
4. Les sentiments dont sont animés les habitants d'une ville
qui a donné à son légitime Souverain la preuve
la plus signalée de son amour et de sa fidélité,
nous assurent qu'aucun d'eux ne se permettra de fréquenter,
ledit jour, les cafés, billards et cabarets. Tous ces lieux
publics seront en conséquence fermés pendant toute la
journée.
5. Les commissaires de police veilleront à l'exécution
de la présente ordonnance, qui sera soumise à l'approbation
de M. le conseiller-d’Etat, préfet du département du
Rhône.
Fait à l'Hôtel-de-ville, Lyon, le 18 janvier 1815.
Le maire de la ville de Lyon ,
Le Comte De FARGUES.
Vu et approuvé par nous, conseiller-d'état, préfet
du département du Rhône.
A Lyon, à l'Hôtel de la préfecture, le 18 janvier
1815.
Comte de Chabrol.
(Journal de Lyon, 21 janvier 1815.) |
|
|
|
|
Allemagne.
Vienne, 21 janvier 1815.
Il n'y a encore rien de décidé sur l'importante affaire
de la Saxe ; mais elle le sera incessamment.
- La nouvelle récemment reçue ici que le Roi de Wurtemberg
a décrété le rétablissement des états
dans son royaume, a fait la plus agréable sensation.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.) |
|
|
|
|
On
lit dans l'Oracle (de Bruxelles) du 21 janvier 1815 :
De Hambourg, le 12 janvier 1815.
Le gouvernement anglais a accordé aux officiers du corps du
duc de Brunswick-Oels, qui a été licencié à
la fin de l'année dernière, à l'exception de
la cavalerie qui est encore au service d'Angleterre, non seulement
leur demi-solde pour pension, mais encore la faculté de la
conserver, en rentrant au service du duc. Ces braves officiers reconnaissent,
dans cet acte de générosité, la grandeur d'âme
qui caractérise la nation anglaise et le prince magnanime qui
la gouverne ; tous sont animés du désir, si les circonstances
l'exigent, de leur donner de nouvelles preuves d'attachement et de
reconnaissance. |
|
Corps de Brunswick |
|
|
De
Cologne. le 21 janvier 1815.
Le régiment prussien d'infanterie d'élite qui, depuis
trois mois, était en garnison dans cette ville, en est parti
ce matin pour se rendre dans les environs d'Andernach et de Coblence.
Par contre, nous avons vu arriver, vers trois heures de l'après-midi,
le premier bataillon du 3e régiment de ligne saxon, lequel
séjournera ici jusqu'au 26 de ce mois, et sera remplacé
alors par le 2e régiment du même corps. On attend également,
sous peu de jours, le quartier-général de S. Exc.
M. le lieutenant-général de Thielmann. (L'Oracle,
du 27 janvier 1815.) |
|
|
|
|
On
lit dans l'Oracle (de Bruxelles) du 21 janvier 1815 :
Italie. De Rome, le 2 janvier.
Le comte de Saint-Leu habite déjà la belle campagne
qu'il a dernièrement achetée. Elle est voisine du château
où réside le roi Charles-Emmanuel de Sardaigne, qui
a renoncé au trône, il y a plusieurs années, en
faveur de son frère le roi actuel. Le comte de Saint-Leu voit
très souvent le roi Charles-Emmanuel et partage son goût
pour la vie retirée. Il fait distribuer tous les vendredis
et samedis des aumônes en denrées et en argent parmi
les pauvres d'Albano. |
|
|
|
|
-
Une ordonnance du Roi, du 19 décembre, contient les dispositions
suivantes :
Art. Ier Le directoire de l'habillement créé par l'arrêté
du 9 thermidor an 8, sera supprimé, à compter du 1er
janvier 1815.
2. A dater de la même époque (1er janvier 1815) les attributions
administratives données au directoire de l'habillement, par
l'arrêté du 9 thermidor an 8, resteront dans celles des
bureaux du ministre de la guerre.
3. Le nombre des inspecteurs des manufactures, créés
par le décret du 28 août 1810, sera porté à
sept, a dater du1er janvier 181 S.
Quatre de ces inspecteurs résideront dans les principales villes
où sont situées les manufactures d'étoffes destinées
au service de nos troupes.
Les autres inspecteurs résideront à Paris, et formeront,
près de notre ministre secrétaire d'état de la
guerre, un comité consultatif de l'habillement des troupes.
4. Le traitement des inspecteurs des manufactures est fixé
à 9.000 fr. par an, frais de tournée, de bureau et de
secrétaire compris.
Il sera alloué en sus, pour les inspecteurs qui résideront
à Paris, un supplément de 1.000 francs par an.
5. Notre ministre secrétaire-d'état de la guerre déterminera
par un règlement particulier, les fonctions et la responsabilité
des inspecteurs de manufactures et des inspecteurs formant le comité
consultatif de l'habillement.
6. Les dispositions de l'arrêté du 9 thermidor an 8,
en ce qui concerne le directoire de l'habillement, sont et demeurent
rapportées, à dater du 1er janvier 1815.
(Journal de Lyon, 21 janvier 1815.) |
|
|
|
|
-
En vertu de l'ordonnance de S. M., en date du 23 décembre
dernier, les tirages de la loterie royale se feront de cinq jours
en cinq jours, dans l'ordre qui suit, à dater du 1er février
prochain :
Ceux de Paris auront lieu les 1er et 16 de chaque mois ;
Ceux de Lille, les 6 et 21 ;
Ceux de Strasbourg, les 11 et 26 ;
Quant aux bruits qui s'étaient répandus d'une suppression
prochaine des roues de Lille et de Strasbourg, nous sommes autorisés
à déclarer qu'ils n'ont aucun fondement.
Sans doute la bonté du Monarque aurait désiré
étendre plus loin ces réformes ; mais sa sagesse
a dû lui prescrire de se renfermer dans les limites tracées
par l'intérêt de son peuple. La France a des voisins :
ces voisins ont aussi des loteries dont les tirages sont encore
plus fréquents ; et les passions, comprimées
en France, n'auraient pas manqué de s'échapper au-dehors,
et de payer aux nations voisines le plus insensé des tributs.
(Journal de Lyon, 21 janvier 1815.) |
|
|
|
|
-
Une ordonnance du Roi, du 24 (décembre), porte ce qui suit:
Art. Ier L'article 27 du décret du 23 juin 1806, concernant
le poids des voitures et la police du roulage est rectifié
en ce sens, que les contraventions des voitures publiques, diligences,
messageries, fourgons et berlines, seront punies des peines portées
audit article, à partir d'un excédant de cent kilogrammes
sur les chargements fixés par l'art. 6 dudit décret.
2. Sont et demeurent renouvelées, en tant que de besoin, les
dispositions des lois, décrets et règlements relatifs
aux voitures publiques, et notamment la défense contenue en
l'art. 6 du décret du 28 août 1808, d'admettre dans lesdites
voitures un plus grand nombre de voyageurs que celui énoncé
dans les déclarations, et d'en placer aucun sur l'impériale ;
ladite défense comprenant même le conducteur, qui ne
peut,à cet égard, prétendre aucun droit d'exception :
le tout sous les peines portées auxdites lois, décrets
et règlements, et aux anciennes ordonnances.
(Journal de Lyon, 21 janvier 1815.) |
|
|
|
|
La
Haye, le 21 janvier.
La commission chargée de projeter un code général,
a mis ses travaux sous les yeux de S. A. R. notre Prince Souverain.
Il sera aussi formé un code de commerce.
(Le Conservateur impartial, 14 février 1815.) |
|
Royaume
des Pays-Bas |
|
|
Avis
aux lecteurs.
Tous
les commentaires, critiques et suggestions sont les bienvenus.
Ecrire
à
info@1789-1815.com
Merci. |
|
|
|
_ Retour
au haut de la page.
|