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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
1789 : |
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Floride
(la), Florida, grand pays de l'Amérique septentrionale
qui s'étend depuis la rivière de Panuco, dans la Nouvelle
Espagne, le long du golfe du Mexique et de la mer du Nord, jusques
vers le 38e degré de latitude. Il comprend la Louisiane,
la Floride espagnole, la nouvelle Géorgie et une partie de
la Caroline. Il fut ainsi appelé par Jean Ponce de Léon,
qui le découvrit en 1512. Les Espagnols ne s'y sont établis
qu'après avoir eu beaucoup de monde de tué par les
Sauvages. Il comprend des peuples sans nombre. En général
les Floridiens sont olivâtres, tirant sur le rouge, à
cause d'une huile dont ils se frottent ; ils vont presque nus, sont
braves, fiers, courageux, bien faits, et assez traitables. Ils immolent
au Soleil les hommes qu'ils prennent en guerre, et les mangent ensuite
; et c'est presque leur unique divinité : ils lui consacrent
tous leurs temples, et lui adressent presque toutes leurs prières.
Ils font esclaves les femmes et les enfants. Leurs chefs, nommés
Paraoustis, et leurs prêtres ou médecins nommés
Jonas, ont une grande autorité sur le peuple. Il
n'est permis qu'aux Paraoustis d'avoir plusieurs femmes, et les
seuls enfants de la première héritent. L'éducation
des Floridiens consiste à exercer les jeunes gens, filles
et garçons, à la course et à la nage, aussi
les femmes y sont-elles d'une agilité surprenante ; elles
grimpent sur les arbres avec une vitesse incroyable, et nagent en
tenant leurs enfants entre leurs bras. Il y a dans ce pays toutes
sortes d'animaux, et de simples. Les Espagnols avaient cédé
ce qu'ils y possédaient aux Anglais par le traité
de 1763 ; mais il leur a été rendu par celui de 1783. |
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Traité
de Paris 1763
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Dictionnaire historique, critique et bibliographique, par une société
de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823. |
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Le
10 février 1763, le traité définitif de paix
est signé à Paris, par les ministres plénipotentiaires
qui avaient signé les préliminaires : l'ambassadeur
de Portugal, don Mello de Castro, fait un acte d'accession an nom
de son prince. Les anciens traités sont confirmés,
et les Espagnols se retirent du Portugal, en rendant les villes
prises, et cédant aux Anglais la Floride ; les Français
cèdent aux mêmes le Canada et la Louisiane orientale,
leur rendent l'île Minorque, et abandonnent leurs conquêtes
aux pays de Hanovre, etc. Les Anglais, de leur côté,
rendent aux Espagnols la Havane et l'île Cuba; aux Français,
Belle-Isle, la Martinique, la Guadeloupe, Marie-Galande, la Désirade,
l'île Gorée, et ce qu'ils avaient pris aux Indes :
de plus, ils cèdent à la France les îles de
Saint-Pierre et Miquelon, pour la pêche de la morue. |
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1763
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