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Annonce.
Au Robinet, Vieille-Halle-aux-Blés, au coin de la rue de
l'Hôpital, place Saint-Jean, à Bruxelles.
Mme Rouget tient débit de vins rouge et blanc, de toutes
qualités ; vins étrangers, rhum, kirshwaser, liqueurs
fines de France et des îles ; eaux-de-vie de Cognac et de
Montpellier, genièvre de Hollande, extrait d'absinthe, sirop
de punch, fruits à l'eau-de-vie, vinaigre de vin, huile d'olive,
etc. ; tous les comestibles de France et de l'étranger à
l'instar de Paris ; les saucissons cuits et crus, galentines, et
diverses charcuteries ; fromages de diverses qualités, épices,
moutarde, pâtes d'Italie, olives, câpres, anchois, cornichons,
thon mariné, piment, poivre de Cayenne, tablettes de bouillon,
eau de Cologne, etc.
On donne à manger pour les déjeuners et soupers.
(L'Oracle,
du 2 janvier 1815.) |
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Bruxelles
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Gand,
le 2 janvier.
On doit établir une ligne formidable de défense sur
le Rhin, depuis les frontières de la Suisse jusqu'à
Wesel. Une armée permanente maintiendra la sûreté
de l'Allemagne. Des liaisons défensives entre l'Empire et
le royaume des Pays-Bas Unis seront formées de manière
à assurer l'indépendance de ce dernier contre les
événements de l'avenir. Cet état acquerra,
par sa situation, ses ressources commerciales et militaires, une
grande influence dans la balance politique de l'Europe.
Les nouvelles
de Vienne parlent d'un nouveau projet, d'après lequel l'archiduc
Charles, marié avec la grande-duchesse Catherine, tiendrait
sa cour à Varsovie. La Pologne serait alors placée
sous un gouvernement mixte, partagé entre les maisons d'Autriche
et de Russie.
(Le
Miroir politique, 14 janvier 1815.)
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Congrès
de Vienne |
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Belgique. De Bruxelles,
le 2 janvier. Sur quinze cents demandes en naturalisation qui
avaient été faites au gouvernement, un petit nombre
seulement ont été accordées.
(L'Oracle,
du 3 janvier 1815.) |
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Paris,
le 2 janvier.
- On assure que S. M., ayant aperçu au milieu de tous les
pairs de France M. le comte Boissy d'Anglas, lui a dit : «
M. le comte, je me reproche de ne vous avoir point encore félicité
sur la conduite ferme et courageuse que vous avez tenue dans la
journée du 1er prairial. » M. le comte Boissy ayant
remercié le Roi de ce qu'il daignait se souvenir d'une circonstance
dans laquelle il n'avait fait que son devoir : « Comment,
si je m'en souviens ! a répliqué S. M. ;
je m'en souviens avec toute la France, et l'histoire s'en souviendra.»
De semblables paroles payent tous les services ; mais tous
les Rois ne savent pas se servir d'une pareille monnaie. |
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Boissy
d'Anglas |
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On assure que M. Chérubini est nommé surintendant
de la musique du Roi. On se rappelle que ce compositeur célèbre
n'avait jamais obtenu sous le dernier gouvernement ni place, ni
décoration, parce qu'à la fin d'une discussion assez
vive sur la musique, il avait dit à Buonaparte: « Si
nous parlions de la guerre, je me tairais. »
Journal
de Lyon, 7 janvier 1815
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Chérubini
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France.
De Paris, le 2 janvier.
- Le général Excelmans s'était sauvé
des mains des gendarmes qui l'avaient arrêté ; on assure
qu'il vient de se constituer prisonnier.
- On mande de Piombino, en Italie, ce qui suit :
"Lorsque le temps est beau, nous sommes visités par
les gardes de Buonaparte, qui viennent ici de l'île d'Elbe,
comme pour se délasser de l'ennui qu'ils éprouvent.
Les dernières nouvelles qu'ils nous ont données sont
que Napoléon a réformé une partie de sa maison,
et diminué les traitements de son monde ; ce qui a occasionné
un certain mécontentement autour de lui. Les traitements
de salle particulièrement ont été entièrement
supprimés ; tout est sacrifié à l'état
militaire."
(L'Oracle,
du 6 janvier 1815.) |
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Excelmans
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Vérone
2 janvier.
Le peuple irrité des nombreuses arrestations auxquelles ont
donné lieu des liaisons criminelles avec les auteurs de la
conspiration de Milan, vient d'éclater en une insurrection
ouverte, et a ouvert les portes des prisons. La garnison ne fit
aucune opposition, mais elle se retira dans ses quartiers.
(Le
Miroir politique, 11 février 1815.) |
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Italie.
De Rome, le 2 janvier.
Le comte de Saint-Leu habite déjà la belle campagne
qu'il a dernièrement achetée. Elle est voisine du
château où réside le roi Charles-Emmanuel de
Sardaigne, qui a renoncé au trône, il y a plusieurs
années, en faveur de son frère le roi actuel. Le comte
de Saint-Leu voit très souvent le roi Charles-Emmanuel et
partage son goût pour la vie retirée. Il fait distribuer
tous les vendredis et samedis des aumônes en denrées
et en argent parmi les pauvres d'Albano.
(L'Oracle,
du 21 janvier 1815.) |
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comte
de Saint-Leu =
Louis Bonaparte |
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