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Laborde
(Etienne), Napoléon et sa Garde, ou Relation du voyage de
Fontainebleau à l'île d'Elbe en 1814 ; du séjour
de l'Empereur dans cette île et de son retour en France à
la tête du petit nombre de troupes qui l'y avaient accompagné,
par le lieutenant-colonel Laborde, adjudant-major du bataillon de
la garde à l'île d'Elbe, Paris, 1840 |
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Laborde
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Il
est sans cesse présent à ma pensée ce 1er janvier
1815. J'avais, ce jour-là, l'honneur de dîner à
la table de Sa Majesté, lorsque tout-à-coup l'Empereur,
sortant un journal de sa poche (c'était, je crois, le sordide
Journal des Débats) se prit à dire :
« Lisez, messieurs, lisez ! je suis fou !... »
Et, dans ce moment peut-être cet immortel génie calculait
son retour glorieux au sein de la patrie ! Sublime fou, qui,
rêvant la gloire et le bonheur de la France, fut arrêté
à moitié chemin ! |
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Francfort,
le 1er janvier.
La Chronique du Congres, reçue hier au soir, contient les
détails suivants :
"Le plan déjà publié pour la division
de l'Allemagne en cercles et la nomination des Directeurs, ne sera
pas suivi. On y a renoncé, parce que les directeurs auraient
eu trop d'influence dans les affaires des Etats particuliers de
la confédération. D'un autre côté, le
plan d'un tribunal général de la confédération,
proposé par l'Autriche, sera adopté. Ce tribunal sera
composé de députés de tous les États
de l'Allemagne. L'Autriche et la Prusse en font partie pour quelques
unes de leurs possessions. Le tribunal décidera sur les plaintes
des états contre leurs souverains.
"Le Protocole qui sera un jour connu de l'Allemagne, et qui
confirmera notre rapport, révélera qu'un certain souverain
n'accède qu'avec beaucoup de difficulté à ce
plan : il n'a pas même encore consenti formellement,
mais dans l'état où en sont les choses, son consentement
n'est pas douteux. Ce souverain, dit le Protocole, a déjà
fait de si grands sacrifices pour la cause de l'Allemagne ;
il a même adopté l'idée d'établir des
assemblées d'états, et alors il fera un nouveau sacrifice,
et reconnaîtra un tiers pour juge entre les états et
le souverain.
"C'est trop exiger : il ne peut y acquiescer. S'il survient
quelque différend entre le souverain et les états,
il pourrait en être référé à la
médiation d'un autre état. Un tribunal est donc inutile.
Les deux grandes puissances ont, cependant, agi sur le principe
que ce tribunal est nécessaire à la liberté
de l'état ; et il n'est pas douteux que la majorité
des voix sera pour l'établissement du tribunal. Ce point,
une fois obtenu, deviendra probablement la base principale de la
constitution Germanique."
(Le
Miroir politique, 14 janvier 1815.)
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Congrès
de Vienne
Castlereagh
Gênes
Sardaigne
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De
Bruxelles, le 1er janvier 1815.
Le tribunal de police municipale séant à Bruxelles
a condamné aux peines prononcées par les lois et arrêtés,
les personnes dont les noms suivent ; savoir :
Gilles Debue, cabaretier, à l'enseigne de la Clef-d'Or, rue
des Pierres, section 8, n° 112, et Gerard Borremans, cabaretier,
à l'enseigne des armes d'Autriche, montagne de la Cour, section
7, n° 1116, pour contravention aux arrêtés sur
la clôture des cabarets à l'heure de la retraite.
(L'Oracle,
du 2 janvier
1815.) |
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Wellington
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Hambourg,
du 1er janvier 1815.
Cette ville a joui aujourd'hui du plaisir de voir passer par ses
murs ces braves guerriers russes qui retournent dans leurs foyers,
après avoir si vaillamment coopéré à
la délivrance de l'Europe ; quel contraste frappant
avec les scène de désolation dont nous avons été
les témoins et les victimes l'année dernière
à la même époque. Le régiment d'infanterie
de Lagodisch, qui s'est distingué d'une manière si
remarquable dans la guerre de la liberté, surtout dans nos
environs, a défilé, dans le plus bel ordre, dans notre
ville, sous le commandement de son colonel, M. Arjansky. Il a été
suivi par le régiment de hulans de Wladimir, sous les ordres
du général-major d'Agomakof. Ce régiment, comme
tous les autres que nous avons vu passer ici, mérite les
plus grands éloges pour sa belle tenue militaire et son excellente
discipline. Ces jours derniers, nous avons vu défiler l'artillerie
légère ; la beauté du train d'artillerie,
des hommes et des chevaux, a fait l'admiration de tous les spectateurs.
(L'Oracle,
du 11 janvier 1815.) |
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Rome,
1er janvier 1815.
M. Jesi, évêque de..... et le cardinal Maury, archevêque
de Mantefiascone, si connus par leur dévouement à
Bonaparte, vont être jugés, et l'on croit qu'ils seront
déclarés indignes de conserver leur dignités
ecclésiastiques et leurs évêchés.
S.M. le roi Charles IV vient de recevoir un courrier de Vienne.
Il parait, d’après le bruit qui s'est répandu, que
ces dépêches sont relatives à une proposition
faite au Congrès par l'Angleterre, de céder l'île
de Sardaigne à S.M. le Roi Louis d’Étrurie, en indemnités
des États que l'on ne peut lui rendre en Italie. On assure
que Charles IV à vivement insisté pour que ce jeune
prince ait un État ; et, comme le roi de Sardaigne obtient
en terre ferme des possessions plus qu'équivalentes à
cette île, il est à croire qu'il se prêtera à
un arrangement.
(Journal des Débats, 18 janvier 1815.)
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