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Waterloo battle 1815

 

 

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31 décembre 1814     1er janvier 1815    2 janvier 1815

 

Laborde (Etienne), Napoléon et sa Garde, ou Relation du voyage de Fontainebleau à l'île d'Elbe en 1814 ; du séjour de l'Empereur dans cette île et de son retour en France à la tête du petit nombre de troupes qui l'y avaient accompagné, par le lieutenant-colonel Laborde, adjudant-major du bataillon de la garde à l'île d'Elbe, Paris, 1840

  Laborde
 

Il est sans cesse présent à ma pensée ce 1er janvier 1815. J'avais, ce jour-là, l'honneur de dîner à la table de Sa Majesté, lorsque tout-à-coup l'Empereur, sortant un journal de sa poche (c'était, je crois, le sordide Journal des Débats) se prit à dire :
« Lisez, messieurs, lisez ! je suis fou !... »
Et, dans ce moment peut-être cet immortel génie calculait son retour glorieux au sein de la patrie ! Sublime fou, qui, rêvant la gloire et le bonheur de la France, fut arrêté à moitié chemin !

     

 

Francfort, le 1er janvier.
La Chronique du Congres, reçue hier au soir, contient les détails suivants  :
"Le plan déjà publié pour la division de l'Allemagne en cercles et la nomination des Directeurs, ne sera pas suivi. On y a renoncé, parce que les directeurs auraient eu trop d'influence dans les affaires des Etats particuliers de la confédération. D'un autre côté, le plan d'un tribunal général de la confédération, proposé par l'Autriche, sera adopté. Ce tribunal sera composé de députés de tous les États de l'Allemagne. L'Autriche et la Prusse en font partie pour quelques unes de leurs possessions. Le tribunal décidera sur les plaintes des états contre leurs souverains.
"Le Protocole qui sera un jour connu de l'Allemagne, et qui confirmera notre rapport, révélera qu'un certain souverain n'accède qu'avec beaucoup de difficulté à ce plan : il n'a pas même encore consenti formellement, mais dans l'état où en sont les choses, son consentement n'est pas douteux. Ce souverain, dit le Protocole, a déjà fait de si grands sacrifices pour la cause de l'Allemagne ; il a même adopté l'idée d'établir des assemblées d'états, et alors il fera un nouveau sacrifice, et reconnaîtra un tiers pour juge entre les états et le souverain.
"C'est trop exiger : il ne peut y acquiescer. S'il survient quelque différend entre le souverain et les états, il pourrait en être référé à la médiation d'un autre état. Un tribunal est donc inutile. Les deux grandes puissances ont, cependant, agi sur le principe que ce tribunal est nécessaire à la liberté de l'état ; et il n'est pas douteux que la majorité des voix sera pour l'établissement du tribunal. Ce point, une fois obtenu, deviendra probablement la base principale de la constitution Germanique
."

(Le Miroir politique, 14 janvier 1815.)

 

Congrès de Vienne

Castlereagh

Gênes

Sardaigne

 

 

De Bruxelles, le 1er janvier 1815.
Le tribunal de police municipale séant à Bruxelles a condamné aux peines prononcées par les lois et arrêtés, les personnes dont les noms suivent ; savoir :
Gilles Debue, cabaretier, à l'enseigne de la Clef-d'Or, rue des Pierres, section 8, n° 112, et Gerard Borremans, cabaretier, à l'enseigne des armes d'Autriche, montagne de la Cour, section 7, n° 1116, pour contravention aux arrêtés sur la clôture des cabarets à l'heure de la retraite.

(L'Oracle, du 2 janvier 1815.)

  Wellington  

 

Hambourg, du 1er janvier 1815.
Cette ville a joui aujourd'hui du plaisir de voir passer par ses murs ces braves guerriers russes qui retournent dans leurs foyers, après avoir si vaillamment coopéré à la délivrance de l'Europe ; quel contraste frappant avec les scène de désolation dont nous avons été les témoins et les victimes l'année dernière à la même époque. Le régiment d'infanterie de Lagodisch, qui s'est distingué d'une manière si remarquable dans la guerre de la liberté, surtout dans nos environs, a défilé, dans le plus bel ordre, dans notre ville, sous le commandement de son colonel, M. Arjansky. Il a été suivi par le régiment de hulans de Wladimir, sous les ordres du général-major d'Agomakof. Ce régiment, comme tous les autres que nous avons vu passer ici, mérite les plus grands éloges pour sa belle tenue militaire et son excellente discipline. Ces jours derniers, nous avons vu défiler l'artillerie légère ; la beauté du train d'artillerie, des hommes et des chevaux, a fait l'admiration de tous les spectateurs.

(L'Oracle, du 11 janvier 1815.)

     

 

Rome, 1er janvier 1815.
M. Jesi, évêque de..... et le cardinal Maury, archevêque de Mantefiascone, si connus par leur dévouement à Bonaparte, vont être jugés, et l'on croit qu'ils seront déclarés indignes de conserver leur dignités ecclésiastiques et leurs évêchés.
S.M. le roi Charles IV vient de recevoir un courrier de Vienne. Il parait, d’après le bruit qui s'est répandu, que ces dépêches sont relatives à une proposition faite au Congrès par l'Angleterre, de céder l'île de Sardaigne à S.M. le Roi Louis d’Étrurie, en indemnités des États que l'on ne peut lui rendre en Italie. On assure que Charles IV à vivement insisté pour que ce jeune prince ait un État ; et, comme le roi de Sardaigne obtient en terre ferme des possessions plus qu'équivalentes à cette île, il est à croire qu'il se prêtera à un arrangement.
(Journal des Débats, 18 janvier 1815.)

     

 


  2 janvier 1815  

 

 

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