Armées
|
Dernière modification: 01/11/2003 Notes biographiques. Ali Pacha, pacha de Janina (1741-1822), se déclara en révolte ouverte contre la Porte et souleva les Grecs. Dumouriez (Antoine-François), né à Cambrai le 26 janvier 1739, sous-lieutenant de cavalerie en 1757, et retraité comme capitaine en 1763, agent secret, commandant militaire à Cherbourg en 1789, maréchal de camp en janvier 1792, ministre des affaires étrangères le 15 mars 1792, ministre de la guerre le 13 juin 1792, commandant en chef de l'armée du Nord en août 1792. Après avoir gagné les batailles de Valmy et de Jemmapes et conquis la Belgique, il se préparait à envahir la Hollande. Battu à Neerwinden, il se retira au camp de Maulde, d'où il passa à l'ennemi le 5 avril 1793. Il est mort en Angleterre en mars 1823. Voir Dumouriez Frédéric II. (1712-1786), roi de Prusse, (1740-1786) , fils de Frédéric-Guillaume Ier. Par son génie militaire et politique, il amène la Prusse au rang de grande puissance, la dotant d'une administration moderne et forgeant une armée qui sera le modèle de toutes les armées d'Europe ; il favorise l'industrie, le commerce, l'agriculture. Ami des lettres et de la culture, il protège et attire en Prusse les savants et les philosophes français, entre autres Voltaire. Il impose dans ses Etats la tolérance religieuse et la liberté de conscience, et est le modèle du despote éclairé. Linguet (Simon-Nicolas-Henri), né à Reims en 1736. Avocat, journaliste, homme de lettres et polémiste, il fut enfermé à la Bastille, où il resta plus de deux ans. Il écrivit des “Mémoires sur la Bastille”, qui ne contribuèrent pas peu à faire de cette prison le symbole du despotisme. Fixé à Bruxelles, il appuya la politique de Joseph II dans l’affaire de l’Escaut, et il obtint de l’empereur des lettres de noblesse. Il parut à Versailles et à Paris en 1789, mais sa proposition d’annuler purement et simplement la dette ne fut pas appréciée, car elle allait à l’encontre d’un des thèmes majeurs de l’Assemblée nationale: le caractère sacré de la dette, et l’assurance donnée aux créanciers de l’Etat, mis “sous la sauvegarde de l’honneur et de la loyauté française”. Mercier (Louis-Sébastien), né à Paris en
1740. Avant la Révolution, il publia à Amsterdam un ouvrage qui est devenu
célèbre : le "Tableau de Paris", qui offre le tableau le plus
vivant de la capitale à la fin de l'Ancien Régime (la lecture de cet ouvrage
sera utilement accompagnée du Voyageur
à Paris (1789) paru aux Editions Bernard Coppens. Recherché pour la
publication de cet ouvrage, Mercier alla en continuer la publication à
Genève. Revenu en France à la Révolution, il publia avec Carra un quotidien
intitulé "les Annales politiques".(Annales
patriotiques et littéraires de la France, et Affaires politiques de l’Europe
; journal libre, par une société d’écrivains patriotes, et dirigé par
M. Mercier.” Parut à partir du 3 octobre 1789. J.L. Carra fut le principal
collaborateur de Mercier dans cette feuille vigoureusement révolutionnaire,
qui jouissait d’une large audience.) O'Meara (Barry Edwarr), Irlandais, officier de santé à bord du Bellérophon. Il avait été mis à la disposition de Napoléon par l'amiral Keith et était resté à son service. Octave Aubry porte sur lui ce jugement sévère : . "Caractère méprisable, grossier et malveillant, O'Meara espionna les Français durant son séjour à Sainte-Hélène. A la fin, il se brouilla avec Hudson Lowe et, se rapprochant des captifs, flatta bassement l'Empereur dont il reçut de fortes sommes. De retour en Angleterre où Lowe l'avait fait rappeler, il y publia en 1822 ses souvenirs sous le titre de Napoléon en exil, véritable acte d'accusation contre Lowe qui souleva dans toute l'Europe une immense sensation. Son livre contient beaucoup d'observations et de détails intéressants, mais qui demandent à être contrôlés à l'aide des autres récits de la Captivité." (Octave Aubry, Général Baron Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène, 1947, tome I, note p. 70. ) |
|