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Waterloo battle 1815

 

 

 

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   Nouvelles du Jour   >  mars 1800

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Nouvelles du 17 mars 1800

     

 

Extrait du "Journal de Paris" du sextidi 26 ventôse, an 8 de la Rép. (17 mars 1800).

   
 

Aux auteurs du journal.
J'arrive de la revue. 18 mille hommes de toutes armes ont passé sous les yeux de Bonaparte. Rien de plus magnifique que ce spectacle. Beaux hommes, beaux habits, bons chevaux, excellents équipements ; c'est en petit cette belle armée de cent quatre vingt mille hommes que je viens de voir sur le Rhin et qui attend le signal de l'irruption. Et quel état-major entourait le premier consul ! Il y avait là cent hommes qui n'ont pas trente ans et qui sous l'éclat de leur jeunesse et l'or de leurs habits pourraient vous montrer mille blessures reçues au service de la patrie. Les troupes ont fait plusieurs manœuvres, qui toutes ont été exécutées avec précision et élégance.
Une foule immense couvrait les tertres qui environnent le Champ de Mars : on n'avait annoncé qu'une revue, et cette revue s'est trouvée être une fête.
Aussitôt que les troupes ont fini de défiler, les spectateurs se sont tous précipités des tertres, et sont accourus de tous les points vers Bonaparte. En trois minutes, vous auriez vu tout ce champ de Mars couvert d'hommes, de femmes, d'enfants. Il a fallu ouvrir un passage au consul, vers l'école militaire, par où il a passé pour retourner aux tuileries.
Des cris unanimes de Vive Bonaparte ont témoigné qu'on voyait en lui le conservateur de la république et le vengeur de la liberté. Les balcons et les croisées de l'école militaire étaient garnis de femmes.
Madame Bonaparte était sur le balcon du milieu avec les deux consuls. J'ai entendu une jolie dame dire à un grand et beau jeune homme : "Je parie que cela vous fait battre le coeur ?" et se penchant à son
oreille, ajouter à voix basse : "Ce soir je vous donne une jolie cocarde, et je vous fais volontaire."
Lorsque Bonaparte est arrivé au Champ-de-Mars une salve de canon l'a annoncé. Un vieux invalide dit, "on croirait, sac..., que le canon tire plus fort aujourd'hui que l'année passée."
Un vieux militaire disait à sa fille ; "tiens, on n'a pas aujourd'hui dépensé un écu pour peindre des toiles autour de cet autel de la liberté, et on dirait pourtant qu'il y a dans ce Champ de –Mars quelque chose de plus qu'autrefois". Sa fille lui a répondu : "Il y a Mars."

 

Revue du quintidi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Extrait du "Publiciste" du sextidi 26 ventôse, an 8 de la Rép. (17 mars 1800).

   
 

Italie. De Gênes, le 1er mars (10 ventôse). - Le général Soult a été désigné par le général Masséna comme lieutenant général : cette nomination a été confirmée par le premier consul ; il commandera la droite de l'armée d'Italie. Son quartier général est à Gênes. Le général Suchet a aussi été choisi par le général Masséna, et confirmé par le premier consul comme lieutenant général. Il commande, en cette qualité, le centre de l'armée d'Italie : son quartier général est à la Piétra.

 

Soult
Masséna
Suchet

 
 

De Paris, le 25 ventôse. La proclamation du premier consul électrise les esprits ; les ennemis de la république s'apercevront bientôt de l'effet qu'elle produit. De toutes parts on court aux armes pour les forcer à recevoir la paix. Déjà un grand nombre de jeunes gens se sont fait inscrire chez le préfet, et se sont enrôlés volontairement pour servir sous les ordres de Bonaparte. La liste honorable de ces inscriptions sera probablement bientôt connue. Nous citons avec plaisir un des premiers volontaires dont le nom nous soit parvenu. C'est le citoyen Philippe Ségur, âgé de 19 ans, fils de Ségur aîné (*), ci-devant ambassadeur. Il était déjà connu, quoique bien jeune, par quelques productions littéraires que le public a favorablement accueillies.

  Philippe (de) Ségur
d'après ses Mémoires, Philippe de Ségur s'était engagé pour des raisons bien différentes de celles
que laisse supposer l'article du "Publiciste".
 
 
      Nouvelles du 18 mars 1800  

 

 

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