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Huit individus ont été exécutés le 24
dans Paris pour vols et assassinats ; ils s'insinuaient dans
les maisons sous divers prétextes, et tuaient ceux qu'ils
y trouvaient.
- Quelques parties du département de la Manche, et les cantons
de l'Orne et du Calvados qui l'avoisinent, sont de nouveau en proie
aux ravages des chouans. Ils marchent par bandes de 60 et 80.
- Le nommé Vaussi, cuisinier du ci-devant duc d'Harcourt,
convaincu d'émigration, a été condamné
à la peine de mort par la commission militaire séante
à Caen. Il a subi son jugement.
- Un noyau de rebelles s'est formé dans la commune de Périnalda,
département des Alpes maritimes. Le général
Garnier, commandant à Nice, vient d'y envoyer un détachement
de la force armée pour le réduire. La route de Nîmes
au Saint-Esprit est infestée de brigands ; 10 d'entre
eux viennent d'être arrêtés et conduits dans
les prisons de Nîmes, ainsi qu'une femme qui était
parmi eux, et qui faisait leur cuisine dans les cavernes qu'ils
habitaient.
- Le jugement qui avait condamné Boniface, concierge du Temple,
à six mois de détention, pour avoir laissé
évader Sidney-Smith, a été cassé avant-hier.
Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 2 janvier 1799. |
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Rastadt,
le 27 décembre 1798.
On assure ici qu'un agent français, qu'on suppose être
le citoyen Bottot, a notifié au ministère impérial
la prise de possession du Piémont, et la renonciation du
Roi au gouvernement. On ajoute qu'il a fait des propositions basées
sur cet événement ; mais qu'il n'a reçu
encore aucune réponse.
(Courier
de l'Empire, 4 janvier 1799.) |
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Piémont
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Rastadt
27 décembre 1798.
Les dernières lettres de Vienne portent que, malgré
toutes les apparences de guerre, on n'a pas encore perdu l'espoir
de conserver la paix , et que les négociations se continuent
avec autant d'activité que de secret. On va même jusqu'à
dire que la paix avec l'Angleterre est négociée en
même temps, et que cette puissance restituera toutes ses conquêtes,
à l'exception du Cap de Bonne Espérance, moyennant
que les Français évacuent l’Égypte.
(Bulletin
helvétique, 6 janvier 1799.) |
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De
Bruxelles, le 27 décembre 1798.
Les insurgés continuent de se montrer dans nos environs.
Comme ils ont des retraites dans les bois et qu’ils connaissent
parfaitement le pays, ils échappent aisément aux recherches
des troupes envoyées contre eux. Les ordres positifs du gouvernement
sont : que les communes qui, n’auront pas acquitté l'arriéré
de leurs contributions et fourni leurs contingents à la conscription
militaire soient mises à exécution. En conséquence
le général Collaud vient de prendre, de concert avec
les corps administratifs, des mesures conformes aux intentions du
Directoire exécutif. On a considérablement renforcé
le cordon de troupes sur les côtes. Les nouvelles demi-brigades
qu’on organise maintenant à Lille ont aussi cette destination.
(Journal
de Francfort, 5 janvier 1799.)
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Insurrection
en Belgique 1798
Collaud
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De
Gênes, le 27 décembre 1798.
Il se fait à Sarzana un armement qui a, dit-on , pour objet
une expédition importante. On attend dans cette ville un
corps de troupes françaises. L’on a encore arrêté
ici, ces jours derniers, un grand nombre de personnes de tous états.
Ces mesures de rigueur , exercées principalement envers les
ministres du culte, paraissent déplaire beaucoup au peuple.
Le bruit court que la division du général Victor est
entrée fur le territoire Toscan.
(Journal
de Francfort, 11 janvier 1799.)
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Victor
Toscane
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Bruxelles du 27 décembre 1798.
Des pelotons d'insurgés de 50 à 60 hommes se montrent
de temps à autre dans les environs de notre ville, et disparaissent
peu après, pour se soustraire aux colonnes républicaines
qui tiennent la campagne. Mais ils quittent rarement un endroit
sans y avoir commis les plus horribles excès, surtout contre
les fonctionnaires publics.
Des ordres positifs du gouvernement veulent que toute commune qui
n'aurait pas acquitté l'arriéré de ses contributions,
ou fourni son contingent à la conscription, soit soumise
à l'exécution militaire. Le général
Collaud vient de se concerter avec les corps administratifs pour
l'exécution ponctuelle de ces ordres.
Le cordon des troupes sur les côtes vient d'être considérablement
renforcé, vu que les dernières nouvelles de Londres
annoncent une grande expédition que projette le gouvernement
britannique. Les nouvelles demi-brigades que l'on organise maintenant
à Lille doivent aussi se rendre sur les côtes.
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 6 janvier 1799.)
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Colaud
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Des
bords de la Meuse le 27 décembre 1798.
Nous savons ici de bonne source que les insurgés brabançons
se sont ouvert des communications avec une forteresse importante,
malgré les efforts multipliés des Français
qui leur ont opposé la plus vigoureuse résistance.
Les Français qui traitèrent d'abord cette insurrection
avec tant de légèreté, ne négligent
rien aujourd'hui pour étouffer ce volcan dévorateur.
C'est dans cette vue que le général Collaud vient
d'ordonner aux troupes qui sont sous son commandement de rendre
aux propriétaires ce qu'elles avaient pillé dans différents
villages de la Campine et du pays de Liège. Les insurgés
ne pillent nulle part. Ils paient partout en numéraire sonnant.
Leur traitement est de 8 sols par jour, d'une livre de viande et
d'une ration de pain. Partout où ils portent leurs pas victorieux
ils renversent l'arbre de la liberté et plantent, à
la place, celui de la croix. L'idée d'une république
calquée sur la française est chez eux dans une telle
horreur qu'ils ont proscrit les habits faits à la mode de
cette nation. Ils ont également défendu et par la
même raison de porter des habits bleus. C'est toujours Wallis
qui les commande. Wallis est un valeureux officier anglais qui dans
la guerre d'Amérique a servi sous Milord Cornwallis.
(Courier
de l'Empire (Munich), 9 janvier 1799.) |
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Insurrection
en Belgique 1798
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