Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

 

1789-1815.com

   Nouvelles du Jour   >  décembre 1798

.

 

Précédent : 26 décembre 1798 - Suivant : 28 décembre 1798
Nouvelles du 27 décembre 1798

 
7 nivose an 7
 

 

- Huit individus ont été exécutés le 24 dans Paris pour vols et assassinats ; ils s'insinuaient dans les maisons sous divers prétextes, et tuaient ceux qu'ils y trouvaient.
- Quelques parties du département de la Manche, et les cantons de l'Orne et du Calvados qui l'avoisinent, sont de nouveau en proie aux ravages des chouans. Ils marchent par bandes de 60 et 80.
- Le nommé Vaussi, cuisinier du ci-devant duc d'Harcourt, convaincu d'émigration, a été condamné à la peine de mort par la commission militaire séante à Caen. Il a subi son jugement.
- Un noyau de rebelles s'est formé dans la commune de Périnalda, département des Alpes maritimes. Le général Garnier, commandant à Nice, vient d'y envoyer un détachement de la force armée pour le réduire. La route de Nîmes au Saint-Esprit est infestée de brigands ; 10 d'entre eux viennent d'être arrêtés et conduits dans les prisons de Nîmes, ainsi qu'une femme qui était parmi eux, et qui faisait leur cuisine dans les cavernes qu'ils habitaient.
- Le jugement qui avait condamné Boniface, concierge du Temple, à six mois de détention, pour avoir laissé évader Sidney-Smith, a été cassé avant-hier.

Journal politique de l'Europe (Mannheim), 2 janvier 1799.

 

Sidney-Smith

 

 

 

 

 

Rastadt, le 27 décembre 1798.
On assure ici qu'un agent français, qu'on suppose être le citoyen Bottot, a notifié au ministère impérial la prise de possession du Piémont, et la renonciation du Roi au gouvernement. On ajoute qu'il a fait des propositions basées sur cet événement ; mais qu'il n'a reçu encore aucune réponse.

(Courier de l'Empire, 4 janvier 1799.)

 

Piémont

 

 

Rastadt 27 décembre 1798.
Les dernières lettres de Vienne portent que, malgré toutes les apparences de guerre, on n'a pas encore perdu l'espoir de conserver la paix , et que les négociations se continuent avec autant d'activité que de secret. On va même jusqu'à dire que la paix avec l'Angleterre est négociée en même temps, et que cette puissance restituera toutes ses conquêtes, à l'exception du Cap de Bonne Espérance, moyennant que les Français évacuent l’Égypte.

(Bulletin helvétique, 6 janvier 1799.)

 

 

 

 

De Bruxelles, le 27 décembre 1798.
Les insurgés continuent de se montrer dans nos environs. Comme ils ont des retraites dans les bois et qu’ils connaissent parfaitement le pays, ils échappent aisément aux recherches des troupes envoyées contre eux. Les ordres positifs du gouvernement sont : que les communes qui, n’auront pas acquitté l'arriéré de leurs contributions et fourni leurs contingents à la conscription militaire soient mises à exécution. En conséquence le général Collaud vient de prendre, de concert avec les corps administratifs, des mesures conformes aux intentions du Directoire exécutif. On a considérablement renforcé le cordon de troupes sur les côtes. Les nouvelles demi-brigades qu’on organise maintenant à Lille ont aussi cette destination.

(Journal de Francfort, 5 janvier 1799.)

 

Insurrection en Belgique 1798

Collaud

 

 

 

De Gênes, le 27 décembre 1798.
Il se fait à Sarzana un armement qui a, dit-on , pour objet une expédition importante. On attend dans cette ville un corps de troupes françaises. L’on a encore arrêté ici, ces jours derniers, un grand nombre de personnes de tous états. Ces mesures de rigueur , exercées principalement envers les ministres du culte, paraissent déplaire beaucoup au peuple. Le bruit court que la division du général Victor est entrée fur le territoire Toscan.

(Journal de Francfort, 11 janvier 1799.)

 

Victor

Toscane

 

 

Bruxelles du 27 décembre 1798.
Des pelotons d'insurgés de 50 à 60 hommes se montrent de temps à autre dans les environs de notre ville, et disparaissent peu après, pour se soustraire aux colonnes républicaines qui tiennent la campagne. Mais ils quittent rarement un endroit sans y avoir commis les plus horribles excès, surtout contre les fonctionnaires publics.
Des ordres positifs du gouvernement veulent que toute commune qui n'aurait pas acquitté l'arriéré de ses contributions, ou fourni son contingent à la conscription, soit soumise à l'exécution militaire. Le général Collaud vient de se concerter avec les corps administratifs pour l'exécution ponctuelle de ces ordres.
Le cordon des troupes sur les côtes vient d'être considérablement renforcé, vu que les dernières nouvelles de Londres annoncent une grande expédition que projette le gouvernement britannique. Les nouvelles demi-brigades que l'on organise maintenant à Lille doivent aussi se rendre sur les côtes.

(Journal politique de l'Europe (Mannheim), 6 janvier 1799.)

 

Colaud

 

 

Des bords de la Meuse le 27 décembre 1798.
Nous savons ici de bonne source que les insurgés brabançons se sont ouvert des communications avec une forteresse importante, malgré les efforts multipliés des Français qui leur ont opposé la plus vigoureuse résistance.
Les Français qui traitèrent d'abord cette insurrection avec tant de légèreté, ne négligent rien aujourd'hui pour étouffer ce volcan dévorateur. C'est dans cette vue que le général Collaud vient d'ordonner aux troupes qui sont sous son commandement de rendre aux propriétaires ce qu'elles avaient pillé dans différents villages de la Campine et du pays de Liège. Les insurgés ne pillent nulle part. Ils paient partout en numéraire sonnant. Leur traitement est de 8 sols par jour, d'une livre de viande et d'une ration de pain. Partout où ils portent leurs pas victorieux ils renversent l'arbre de la liberté et plantent, à la place, celui de la croix. L'idée d'une république calquée sur la française est chez eux dans une telle horreur qu'ils ont proscrit les habits faits à la mode de cette nation. Ils ont également défendu et par la même raison de porter des habits bleus. C'est toujours Wallis qui les commande. Wallis est un valeureux officier anglais qui dans la guerre d'Amérique a servi sous Milord Cornwallis.

(Courier de l'Empire (Munich), 9 janvier 1799.)

 

Insurrection en Belgique 1798

 

 

 

 

      Suivant : 28 décembre 1798  

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - www.1789-1815.com © Bernard Coppens 2018 - Tous droits réservés.