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   Nouvelles du Jour   >  décembre 1798

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Nouvelles du vendredi 14 décembre 1798

 
24 frimaire an VII
 

 

Paris, le 24 frimaire an 7.
- Un bruit parti de Vienne s'est répandu aujourd'hui : c'est celui de la mort de Bonaparte. Les variantes du récit le rendent justement suspect ; on fait mourir ce général de trois manières : en rase campagne, dans un combat, dans une rue, en se rendant à une assemblée, et dans une réunion des notables d'Egypte. On joint à cette prétendue nouvelle celle de la prise d'assaut d'Alexandrie par 12 mille Turcs ; rien n'est moins vraisemblable. Les Turcs n'avaient pas 12 mille hommes sur ce point. Douze mille Turcs, s'ils y avaient existé, n'auraient pas pris d'assaut une place fortifiée, défendue par 4 mille Français, commandés par le général Kléber. Des bruits de cette nature ont été si souvent répandus, les ennemis de la République française sont si perfidement astucieux, ils font entrer dans leurs combinaisons tant d'artifices, qu'ils pourraient bien faire circuler des nouvelles de cette espèce, ou pour égarer certains cabinets de l'Europe, ou pour donner à leurs complices d'Italie un exemple à suivre, ou pour favoriser quelques trames qu'ils ourdissent dans l'intérieur. Le rapprochement de quelques dates fortifie prodigieusement ces présomptions. La lettre de Vienne, qui annonce le prétendu événement, est du 4 décembre ; le courrier de Constantinople était arrivé la veille, c'est-à-dire le 3 décembre. Or, un courrier de Bonaparte est parti d'Alexandrie le 18 brumaire (8 novembre) ; il faudrait donc que Bonaparte eût été tué au Caire, Alexandrie attaquée ensuite et prise dans l'intervalle du 8 novembre au 3 décembre, en tout 25 jours : à peine ce temps entier suffirait-il pour transmettre une nouvelle du Caire à Constantinople, et de là à Vienne ; et comme il faut cependant supposer nécessairement un peu d'intervalle entre la prétendue mort de Bonaparte et l'attaque d'Alexandrie, entre l'attaque de cette place et sa prise, rien ne paraît moins vraisemblable que ces nouvelles répandues, qui auraient dû d'ailleurs arriver plus promptement par l'Italie, où l'on ne connaissait en aucune manière ces événements le 14 frimaire, date des dernières lettres d'Ancône.
Encore une observation bien importante : la lettre de Constantinople qui a donné lieu à celle de Vienne est du 17 novembre, et les lettres reçues d'Alexandrie par le courrier de Bonaparte sont du 8 du même mois.

- Salicetti , membre du conseil des cinq-cents, part pour Gênes, avec une mission près l'armée d'Italie.

- L'état de siege des cantons de Malmédy, Butgembach, Saint-Witt, Reutand, Viel-Salm et Stavelot, est provisoirement levé.

- Extrait d'une lettre du citoyen Bigarne, capitaine de gendarmerie, à son père.
Anvers, le 1er frimaire.
Les brigands sont battus de toutes parts ; je marche à leur poursuite, avec un fort détachement de ma compagnie, de l'artillerie et de l'infanterie. J’espère, comme par le passé, triompher de ces coquins, et qu'un génie bienfaisant, celui de la liberté, vous conservera votre fils, quoique dans plusieurs affaires il ait échappé à la fureur de ces bandits.....
Je commande à des braves; ils m'aiment tous ; déjà, et plus d'une fois, ils ont, à l'envi l'un de l'autre, conservé leur chef. Je désirerais que vous les vissiez : ce sont des soldats, comme moi enfants de la liberté, nés pour elle, et par conséquent la défendre, et soutenir la République.

(Gazette nationale, ou le Moniteur universel, 25 frimaire an 7.)

 

 

 

 

 

Salicetti

 

 

 

De Cologne, le 14 décembre 1798.
Le général Wirion, chargé de l'organisation de la gendarmerie, a reçu l'avis officiel que le fameux van der Noot a été arrêté en Hollande et conduit à la citadelle d'Anvers.
L'on apprend que les insurgés de la Belgique ont dû quitter les positions qu'ils avaient du côté de Maseick et de Ruremonde. Il y a eu, dit-on, plusieurs combats très sanglants dans le département des Ardennes entre les républicains et les insurgés de ce pays.
Suivant les lettres d'Amsterdam, la situation de cette ville devient tous les jours plus critique. Le commerce est absolument nul, et la tranquillité est à chaque instant compromise par des rixes entre les différents partis.
L'on prend ici et dans les environs différentes mesures de sûreté. Tous les individus qui ont été au service d'une puissance, doivent se présenter au commissaire de police, et décliner leur nom, leur âge, le lieu de leur naissance, l'époque à laquelle ils ont obtenu leur congé, etc.

(Journal de Francfort, 17 décembre 1798.)

 

Wirion

Van der Noot

 

 

De Bruxelles, le 14 décembre 1798.
Quoique nos Gazettes aient annoncé la destruction presque absolue des insurgés, l’on sait qu'ils sont encore en forces sur plusieurs points. Il est de nouveau question d'une attaque générale, pour les chasser de leurs positions ainsi que des bois. A la suite de l’affaire sanglante qui eut lieu dans les environs de Hasselt, une grande partie des insurgés se sont retirés du côté de Tongres.
Le général Bonnard est retourné à Bruges où il reprendra le commandement des troupes françaises cantonnées le long des côtes, depuis Boulogne jusqu’à l’embouchure de l’Escaut.
Il continue de passer des transports de conscrits que l’on conduit à l’armée du Rhin.

(Journal de Francfort, 20 décembre 1798.)

 

 

 

 

Le Moniteur universel de ce 24 frimaire an 7 publie le texte de la Loi sur la poste aux chevaux du 19 frimaire an 7.

 

 

 

 

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