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Paris,
le 23 frimaire an 7.
- Le département du Gard a fourni à la conscription
3000 individus ; celui de la Haute-Garonne, 3141 ; celui
de la Charente-Inférieure, 2500.
- Le gouvernement
batave s'est engagé, dit-on, à fournir à la
République française une somme de 12 millions de florins,
dans le cas où la guerre viendrait à se rallumer ;
toutes les forces navales de la Hollande seraient aussi, par ce
traité, à notre disposition.
- Le général
Michaud vient de mettre en état de siège les communes
de Treguier et de Troguéry, département des Côtes
du Nord, où les brigands sont entrés sans nulle résistance
de la part des habitants, et ont même égorgé
l'agent municipal de l'une de ces communes.
- Wolf-Tone
est mort des suites de la blessure qu'il s'est faite en cherchant
à se donner la mort. Les tribunaux civil et militaire ont
le temps de vider leurs débats.
(Gazette
nationale, ou le Moniteur universel, 24 frimaire an 7.)
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N.
B. Dans la séance du 23, le conseil des cinq-cents a entendu
la lecture d'un message du directoire, qui donne les motifs de la
déclaration de guerre aux rois de Naples et de Turin. Le
roi de Naples, au mépris des traités, a reçu
dans ses ports l'escadre entière de l’amiral Nelson, ensuite,
cinq vaisseaux portugais, et trois autres anglais, auxquels il n'a
pas même opposé un simulacre de résistance.
Une foule d'hostilités ont été commises, et
la longanimité du directoire a pu seule retarder le moment
où la France devait reprendre les armes. Dans le moment où
le roi de Naples s'apprêtait à marcher contre la République
romaine, celui de Sardaigne demandait que nos troupes évacuassent
la citadelle de Turin ; les hauteurs qui la dominent étaient
garnies de canons, le duc d'Aoste, frère du roi, avait à
ses ordres une compagnie de sbires auxquels il désignait
les Français qu'il voulait faire massacrer ; 1500 poignards
étaient préparés à Turin ; le nombre
des républicains assassinés dans le Piémont
est effrayant : un volontaire a été trouvé
enterré vivant. Le chef des Barbets a déposé,
dans un interrogatoire qu'il a subi, qu'il leur avait été
distribué des paquets de poisons pour en faire usage contre
les Français.
Le directoire prend l'Europe à témoin, qu'il n'entre
dans ses motifs aucune vue d'ambition ou d'agrandissement, et que
ses traités avec les puissances restées fidèles,
seront observés avec la plus parfaite loyauté.
(Gazette nationale, ou le Moniteur universel, 24 frimaire an 7.)
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Extrait des nouvelles de Paris, du 13 décembre 1798.
- Salicetti, membre du conseil des 500, part pour Gênes. On
croit qu'il y va comme commissaire du Directoire à l'armée
d'Italie, et qu'en conséquence il donnera sa démission
de député ; il a déjà rempli les
mêmes fonctions auprès de Buonaparte.
- Un placard
incendiaire qui excitait les conscrits à la révolte
a été trouvé affiché dans plusieurs
quartiers de Bordeaux. Le bureau central de cette commune l'a dénoncé
et a fait les recherches les plus rigoureuses pour en découvrir
les auteurs.
- Un numéro
de la gazette d'Egypte, imprimé au Caire, assure que le projet
des Français est de faire de l'Egypte une colonie permanente.
Ils s'occupent à bâtir une ville nouvelle dans le Delta,
au milieu d'une espèce d'île qui peut avoir 90 milles
de circonférence. Les Français ont senti toutes les
ressources qu'offrait cette situation, et en ont profité.
Cette ville nouvelle, dont on ignore encore quel sera le nom, est
le point qui unira les deux parties de l'Egypte.
(Journal
de Francfort, 20 décembre 1798.) |
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Salicetti
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De Bruxelles, le 13 décembre 1798.
- L’on n’a aucune nouvelle ultérieure relativement aux insurgés.
Nos gazettes assurent qu'ils se trouvent à peu près
anéantis par la chasse que leur a donnée le général
Jardon.
- La commission militaire a condamné hier à mort un
adjudant-général des insurgés, et un autre
individu.
- Le général Collaud ne partira pas pour l’armée
de Mayence, un nouvel ordre du Directoire vient de le confirmer
dans son commandement. Il va être formé des magasins
considérables de vivres dans l’intérieur de nos départements,
et l’on y a déjà commencé l’achat des chevaux
pour la remonte de la cavalerie.
(Journal
de Francfort, 19 décembre 1798.) |
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Jardon
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On lit dans le "Journal de Francfort", de ce 13 décembre
1798 : |
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Suite
de Constantinople, du 17 novembre.
Le 14, cinquante six des républicains français détenus
au palais de l’ambassade, ont été conduits au Bagne
où ils ont été resserrés très étroitement.
Le lendemain, des Grecs de Syphanto ont amené ici 53 Français
partis d’Alexandrie pour Toulon, qui avaient relâché
dans leur île ; ces prisonniers ont été également
déposés au Bagne. La Porte a fait revêtir de pelisses
et de caftans les insulaires de Syphanto, en récompense de
leur fidélité et de leur zèle. De trois navires
qui transportaient des Français de l’armée de Buonaparte
à Toulon, l’un a éprouvé le sort dont on vient
de parler, l’autre a été pris par les Anglais, et le
troisième ayant relâché dans l’île de Crête,
tous les malheureux passagers ont été impitoyablement
massacrés par les Candiotes.
Le Baron de Knorring, voyageur Livonien, qui est depuis quelques jours
ici, se trouvait au Caire lors de la bataille des Pyramides, et à
Rosette a l’époque du combat d’Aboukir. Sortant d’Alexandrie,
il a été pris par les Anglais, et conduit a bord du
vaisseau du commodore Hood, où il a passé quelques semaines.
L’aperçu que ce voyageur donne de la situation des Français
en Egypte, s’accorde avec l’idée qu’on s’en est formée
d’après le correspondance de ceux ci. |
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