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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
1758 : |
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Malthe,
Melita, île de la mer Méditerranée, entre l'Afrique et la
Sicile. Elle a environ 7 lieues de long sur 4 de large, et 20 de
circuit. Après la prise de l'île de Rhodes, l'Empereur Charles V
la donna, en 1530, au grand-maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem,
Villiers de l'Isle Adam, qui y établit son ordre. Elle est devenue
fort florissante ; on y compte environ 50.000 âmes. Elle est très
bien fortifiée. On y recueille du miel, du coton, du cumin et un
peu de blé. Elle fut attaquée par les Turcs, sous le grand maître
Jean de la Valette ; mais ils furent obligés d'en lever le siège,
après une perte de 30.000 hommes. Il n'y a point de bêtes venimeuses,
ce qu'on attribue communément à la bénédiction de Saint Paul. Il
n’est cependant pas certain que saint Paul ait été mordu d’une vipère
dans cette île de Malthe ; il est plus probable que ce fut
dans une autre île de Malthe, aujourd’hui Méléda proche Raguse,
où il y a des vipères très vénimeuses, au lieu qu’il n’y en a jamais
eu dans l’île de Malthe dont il s’agit, ni dans les autres îles
voisines.
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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
Bruxelles, an VII - mai 1799 : |
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Malte,
Melita, île de la mer Méditerranée, entre l'Afrique et la
Sicile, dont elle dépendait autrefois. Elle a environ 7 lieues de
long sur 4 de large, et 20 de circuit. Après la prise de l'île de
Rhodes par les Turcs, l'Empereur Charles V la donna, en 1530, au
grand-maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Villiers de
l'Isle Adam, qui y établit son ordre. Le grand-maitre donne tous
les ans un faucon au roi de Sicile en hommage. Elle est devenue
fort florissante ; on y compte environ 50.000 âmes, en y comprenant
les habitants des deux petites îles de Gozzo et de Cumino, qui sont
près de celle de Malte, et qui en dépendent. L'île de Malte est
très bien fortifiée. Elle fut attaquée par les Turcs, sous le grand
maître Jean de la Valette ; mais ils furent obligés d'en lever le
siège, après une perte de 30.000 hommes. On y recueille du miel,
du coton, du cumin et fort peu de blé. Le bois y est extrêmement
rare. Il n'y a point de bêtes venimeuses, ce qu'on attribue communément
à la bénédiction de Saint Paul : d'autres veulent, avec moins d'apparence
de vérité, que ce fut dans l'île de Méléda proche Raguse dans la
mer Adriatique, où Saint Paul fit naufrage. Les Français se sont
emparés de cette île le 12 juin 1798, sans y avoir éprouvé de résistance
et par une capitulation signée entre le général Buonaparte, commandant
de l'armée française, et le grand maître baron de Hompech. La ville
capitale est Malte. Cette île est à 15 lieues S. de la Sicile. Lat.
36. Long. 32.5.
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Dictionnaire
historique, critique et bibliographique, par une société
de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.
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Le
12 juin 1798, les Français, sous la conduite du général
Bonaparte, se rendent maîtres, par capitulation, de l'île
de Malte.
Le 9 septembre 1798, insurrection dans l'île de Malte contre
les Français. |
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1798
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Le 5 septembre 1800, l'île de Malte tombe au pouvoir des Anglais,
qui en faisaient le blocus depuis vingt-six mois. |
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1800
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Mathieu
Molé, Souvenirs
d'un témoin de la Révolution
et de l'Empire : |
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[Début 1801.] Deux événements importants vinrent
influer sur les négociations [de Lunéville]. On apprit qu'après une longue et honorable
défense le général Vaubois avait rendu Malte aux Anglais, et en
même temps que Toussaint Louverture reconnaissait la République
française et nous restituait Saint-Domingue pacifié.
L'anéantissement de notre marine nous rendait encore plus impossible
de reprendre Malte qu'il ne nous l'avait été de la conserver. Et
ce rocher allait évidemment devenir le boulevard de la domination
anglaise en Méditerranée. Bonaparte reconnaissait alors le tort
qu'il avait eu en ôtant Malte aux chevaliers ; de ce moment, cette
île ne pouvait manquer de tomber dans les mains de la puissance
maîtresse des mers.
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Journal
de Paris, 14 vendémiaire an 10 : |
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Vers
4 heures, les ministres et les membres du conseil d’état s’étant
réunis près les consuls, il leur a été donné lecture des préliminaires
de paix. D’après ces préliminaires, les hostilités cessent, dès
à présent, sur tous les points. Les Anglais rendent à la France
tout ce qu’ils ont conquis sur elle. Ils auront la faculté de faire,
en concurrence, le commerce du Cap. L’Egypte rentrera sous la domination
de la Porte, et Malte sera rendue à l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem,
sous la protection d’une tierce puissance, qui sera désignée dans
le traité définitif. (...). La paix définitive sera signée à Amiens
; c’est le lord Cornwallis qui y viendra comme ministre plénipotentiaire
de S.M. britannique. |
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