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Dernière modification:
25/05/2005
Compagnies
de Réserve 1805-1814
Uniformes
Tableau
des Compagnies de Réserve en 1805.
Tableau des uniformes en 1805
Tableau des classes et effectifs.
Le décret du 24 floréal an 13 avait prévu, en son article VI, que
les compagnies qui appartenaient aux départements composant une
même légion de gendarmerie, avaient le même uniforme, et ne seraient
distinguées que par les boutons, qui porteraient le numéro de la
compagnie et le nom du département (les compagnies n'ayant pas reçu
de numéro, c'est le numéro de la légion de gendarmerie qui fut porté).
Une
circulaire du maréchal Berthier, ministre de la guerre, aux préfets,
et qui accompagnait le décret du 24 floréal, définissait ainsi la
première mise du soldat : deux chemises, un col noir, une paire
de bas de fil ou de coton, une paire de bas de laine, deux paires
de souliers, une paire de guêtres de toile grise, une paire de guêtres
d'estamette noire, un sac de peau, et deux cocardes dont une au
chapeau.
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Le
30 thermidor an 13 (18 août 1805), l'Empereur décrétait :
« L'uniforme
des Compagnies de réserve sera :
"Habit
bleu-de-ciel, veste et culotte blanches, boutons jaunes, poches en
long. Les boutons porteront pour légende le nom du département et
le numéro de la légion de gendarmerie dans l'arrondissement duquel
il se trouvera. |
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Toutes
les compagnies du même arrondissement de gendarmerie porteront le
même uniforme, et ne seront distinguées entre elles que par le nom
du département, qui sera gravé sur le bouton, la couleur des parements,
revers et collet servira à distinguer les compagnies des divers
arrondissements, conformément au tableau ci-joint. (...)"
Sur
le tableau, les compagnies des sept premières légions portaient
au collet, aux parements et aux revers la couleur distinctive dans
l'ordre suivant : blanc, rouge garance, vert, jaune citron, orange,
cramoisi et noir; les compagnies des légions numérotées de 8 à 14
portaient la couleur distinctive, toujours en suivant le même ordre,
au collet et aux revers; de 15 à 21, les parements et les revers
étaient de couleur, et de 22 à 28, uniquement les revers. (Voir
Tableau des Compagnies et de leurs
uniformes)
La
description de l'uniforme, on le voit, était assez sommaire, et
le ministre de la guerre, dans la circulaire qui accompagnait l'envoi
du décret, demandait aux préfets, s'ils avaient besoin de quelques
renseignements sur la coupe et la dimension des effets, de les prendre
auprès du commandant militaire ou du commissaire des guerres employé
dans le département. Il ajoutait que la doublure de l'habit serait
en cadis blanc, celle de la veste et de la culotte en toile écrue,
le chapeau semblable à celui de l'habit. Pour le reste, le ministre
renvoyait au règlement du 4 brumaire an 10 (26 octobre 1801) pour
les dimensions des effets de grand et de petit équipement (18).
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Fusilier
d'une des compagnies de la 4e
légion de gendarmerie. |
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Le
21 fructidor enfin (8 septembre 1805), le ministre directeur de
l'administration de la guerre, Dejean, envoyait une circulaire dans
laquelle il précisait que la veste devait être doublée en cadis
blanc, et non en toile. Lui aussi engageait les préfets à consulter
des militaires pour les détails de l'habillement, mais il recommandait
plus particulièrement les officiers de gendarmerie.
A
l'exception des couleurs de l'habit, le soldat des compagnies de
réserve portait exactement l'uniforme et l'équipement des fusiliers
de l'infanterie de ligne, c'est-à-dire de la masse de l'armée française.
Les fusiliers ne portaient donc, comme dans ladite infanterie, que
la banderole porte-giberne avec le fourreau de baïonnette.
Les
sous-officiers, les caporaux et les tambours étaient armés de sabres
briquets.
En
octobre 1807, les chapeaux furent remplacés par des schakos.
Un
décret impérial du 12 juin 1808 donnait l'habit blanc aux compagnies
de réserve, sans changer leur couleur distinctive (à l'exception
de celles dont la distinctive était le blanc, qui le remplacèrent
alors par le bleu céleste).
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(à suivre.)
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Soldat de la Compagnie de l'Aveyron,
1806.
La compagnie de l'Aveyron relevait
de la 11e légion de gendarmerie
(avec le Cantal, la Lozère et le Lot), et avait le collet et les
revers "jaune citron", les parements de la couleur du
fond.
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Soldat de la Compagnie du Bas-Rhin, 1810.
La compagnie du Bas-Rhin relevait de la 19e légion de gendarmerie
(avec les Vosges, la Meurthe et le Haut-Rhin), et avait les parements
et les revers orange, le collet de la couleur du fond.
(Cliquez sur l'image pour la voir en grand).
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Officier
de la compagnie de l'Allier, 1806. |
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