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              Journal 
              de Paris, 9 vendémiaire an 10-1er octobre 1801 |  |  |  |   
          |  | Londres.  
              On attend, sous un mois, dans nos ports, 12 bâtiments de la compagnie, 
              revenant de la Chine et de l’Inde, richement chargés. |  |  |  |     
         
         
         
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              Journal de Paris, 14 vendémiaire an 10.  |  |  |  |   
          |  | Londres, 
              30 septembre. La compagnie des Indes a, en ce moment, à 
              son service, 87 vaisseaux, dont 18 sont en Angleterre, et 69 prennent 
              leurs cargaisons dans différents ports de l’Inde. Elle a 
              de plus 24 navires en construction, dont 10 doivent être du 
              port de 2200 tonneaux. |  |  |  |     
         
         
         
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              Le Moniteur, 
              13 pluviôse an 10, 1er février 1802.  |  |  |  |   
          |  | Dette 
              de la compagnie des Indes. Au 
              mois de juin 1801, la dette de la compagnie des Indes se montait, 
              d'après la déclaration de M. Dundas, à 14 millions sterling. D'après 
              le compte signé par M. Wright, le 30 avril 1800, elle était portée 
              à plus de 14 millions et demi, sans y comprendre 34 lacks et demi, 
              ou 345.000 liv. sterl. de dette souscrite dans l'Inde l'année précédente, 
              et transportée sur l'Angleterre, dont elle augmente la dette nationale. 
              Dans les états pour l'année suivante, qui finissait au mois d'avril 
              dernier, on avait pris un crédit dans le Bengale pour le produit 
              des effets et billets à émettre, et d'emprunts à négocier, pour 
              la valeur de 103 lacks de roupies sèches, et à Bombay pour 20 lacks, 
              à lever par voie d'emprunt. Le tout, réduit en roupies courantes, 
              se montait à 1.456.000 liv. sterl. Prenant ensuite les services 
              de l'année courante, qui doit finir au mois d’avril prochain, la 
              totalité de la dette de la compagnie ne saurait être évaluée à moins 
              de 19 millions et demi sterl. Si 
              l'on ne parvient pas à remplir ces emprunts, les services seront 
              arriérés d'autant, ce qui équivaut à une dette simple, mais avec 
              plus d'inconvénients encore. Pour montrer que ce calcul n'est pas 
              exagéré, et que, selon toutes les probabilités, la dette de la compagnie 
              se montera à plus de 20 millions sterl. au mois d'avril prochain, 
              il faut observer que Madras n'est point chargé de nouvel emprunt 
              pour ces deux années, et que les dépenses de l'armement d'Egypte, 
              font pour cette année un surcroît de charge qu'il n'a pas encore 
              été possible de calculer. Quel qu'en soit le montant, ce sera une 
              addition à la dette de la compagnie. On peut donc, sans exagération, 
              l'évaluer à 20 millions sterl. L'année 
              suivante, qui se terminera au mois d'avril 1803, doit être considérée 
              comme une année de guerre, sous le rapport de la dépense, parce 
              qu’il n'est pas possible que les établissements militaires soient 
              réduits matériellement avant la fin de ladite année, ou qu’on puisse 
              y pourvoir sans un nouvel emprunt pour le service de cette année. 
              Ceux qui savent combien les états approximatifs de dépense et de 
              recette sont toujours imparfaits, et que la dépense l'emporte constamment 
              sur la recette, ne trouveront pas qu'il soit déraisonnable de présumer 
              qu'en avril 1803, en supposant tout l'arriéré liquidé, la dette 
              de la compagnie se montera à 22 millions sterl., au moins. D'après 
              les renseignements donnés au parlement par l'ex-ministre chargé 
              du département de l'Inde, n'est-on pas en droit de demander aux 
              directeurs si, dans l'état actuel de leurs finances dans l'Inde, 
              ils espèrent trouver quelques moyens de combler même ce déficit 
              ?  Mais quel est aujourd’hui 
              le déficit annuel ? Si, en 1799 et en 1800, il était de 368.462 
              liv. sterl. lorsque l'intérêt de la dette n'était que de 978.856 
              liv. sterl., aujourd’hui que cet intérêt est de plus de 2.118.350 
              liv. sterl., il faut que le déficit soit au moins de 1.507.956 liv. 
              sterl. (Extrait du Morning 
              Chronicle.)  |  |  |  |     
         
         
         
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              L'île 
              de Sainte-Hélène était une étape obligée pour les navires de la 
              compagnie anglaise des Indes. Las Cases, l'auteur du Mémorial de 
              Sainte-Hélène donne des détails sur la flotte de la Chine, à l'occasion 
              d'une escale de plusieurs vaisseaux en mars 1816. |  |  |  |   
          |  | Lundi 
              4 mars 1816. Aujourd'hui l'Empereur a reçu quelques capitaines de 
              la flotte de la Chine ; il a causé fort 
              longtemps avec eux sur la nature de leur commerce, la facilité de 
              leurs relations avec les Chinois, les mœurs de ceux-ci, etc., etc... 
              Ces bâtiments de la Chine sont de quatorze ou quinze cents tonneaux, 
              à peu près égaux aux vaisseaux de soixante-quatre ; ils tirent vingt-deux 
              ou vingt-trois pieds; ils sont chargés, presque en totalité, de 
              thé ; l'un d'eux en avait près de quinze cents tonneaux à bord. 
              Les six bâtiments qui sont entrés hier sont estimés environ soixante 
              millions, et comme ils seront frappés en arrivant d'un droit de 
              cent pour cent, ils jetteront dans la circulation de l'Europe une 
              valeur de cent vingt millions.  Les 
              Européens ont très peu de liberté à Canton : ils ne peuvent guère 
              circuler que dans les faubourgs; ils sont traités avec le plus grand 
              mépris par les Chinois, qui exercent sur eux une grande supériorité 
              et beaucoup d'arbitraire. Ceux-ci sont très intelligents et fort 
              perspicaces, industrieux, alertes, voleurs et de mauvaise foi. Toutes 
              les affaires se traitent en langues européennes, qu'ils parlent 
              avec facilité. (...) Jeudi 
              28 mars 1816. L'Empereur, 
              pendant le dîner, parlait sur les chances de danger des bâtiments 
              de la Chine, dont un périssait sur trente, d'après les renseignements 
              qu'il avait obtenus des capitaines; ce qui l'a conduit aux chances 
              de péril dans les batailles, qu'il a dit être moindres que cela. 
              (...) |  |  |  |    
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