Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1789-1815.com

   Annuaire 1789-1815   >   Angleterre   >   Colonies  >

.

Compagnie anglaise des Indes

 

     
   
 

 

Journal de Paris, 9 vendémiaire an 10-1er octobre 1801

   
 

Londres.  On attend, sous un mois, dans nos ports, 12 bâtiments de la compagnie, revenant de la Chine et de l’Inde, richement chargés.

     

 

 

Journal de Paris, 14 vendémiaire an 10.

   
 

Londres, 30 septembre. La compagnie des Indes a, en ce moment, à son service, 87 vaisseaux, dont 18 sont en Angleterre, et 69 prennent leurs cargaisons dans différents ports de l’Inde. Elle a de plus 24 navires en construction, dont 10 doivent être du port de 2200 tonneaux.

     

 

 

Le Moniteur, 13 pluviôse an 10, 1er février 1802.

   
 

Dette de la compagnie des Indes.

Au mois de juin 1801, la dette de la compagnie des Indes se montait, d'après la déclaration de M. Dundas, à 14 millions sterling. D'après le compte signé par M. Wright, le 30 avril 1800, elle était portée à plus de 14 millions et demi, sans y comprendre 34 lacks et demi, ou 345.000 liv. sterl. de dette souscrite dans l'Inde l'année précédente, et transportée sur l'Angleterre, dont elle augmente la dette nationale. Dans les états pour l'année suivante, qui finissait au mois d'avril dernier, on avait pris un crédit dans le Bengale pour le produit des effets et billets à émettre, et d'emprunts à négocier, pour la valeur de 103 lacks de roupies sèches, et à Bombay pour 20 lacks, à lever par voie d'emprunt. Le tout, réduit en roupies courantes, se montait à 1.456.000 liv. sterl. Prenant ensuite les services de l'année courante, qui doit finir au mois d’avril prochain, la totalité de la dette de la compagnie ne saurait être évaluée à moins de 19 millions et demi sterl.

Si l'on ne parvient pas à remplir ces emprunts, les services seront arriérés d'autant, ce qui équivaut à une dette simple, mais avec plus d'inconvénients encore. Pour montrer que ce calcul n'est pas exagéré, et que, selon toutes les probabilités, la dette de la compagnie se montera à plus de 20 millions sterl. au mois d'avril prochain, il faut observer que Madras n'est point chargé de nouvel emprunt pour ces deux années, et que les dépenses de l'armement d'Egypte, font pour cette année un surcroît de charge qu'il n'a pas encore été possible de calculer. Quel qu'en soit le montant, ce sera une addition à la dette de la compagnie. On peut donc, sans exagération, l'évaluer à 20 millions sterl.

L'année suivante, qui se terminera au mois d'avril 1803, doit être considérée comme une année de guerre, sous le rapport de la dépense, parce qu’il n'est pas possible que les établissements militaires soient réduits matériellement avant la fin de ladite année, ou qu’on puisse y pourvoir sans un nouvel emprunt pour le service de cette année. Ceux qui savent combien les états approximatifs de dépense et de recette sont toujours imparfaits, et que la dépense l'emporte constamment sur la recette, ne trouveront pas qu'il soit déraisonnable de présumer qu'en avril 1803, en supposant tout l'arriéré liquidé, la dette de la compagnie se montera à 22 millions sterl., au moins.

D'après les renseignements donnés au parlement par l'ex-ministre chargé du département de l'Inde, n'est-on pas en droit de demander aux directeurs si, dans l'état actuel de leurs finances dans l'Inde, ils espèrent trouver quelques moyens de combler même ce déficit ?  Mais quel est aujourd’hui le déficit annuel ? Si, en 1799 et en 1800, il était de 368.462 liv. sterl. lorsque l'intérêt de la dette n'était que de 978.856 liv. sterl., aujourd’hui que cet intérêt est de plus de 2.118.350 liv. sterl., il faut que le déficit soit au moins de 1.507.956 liv. sterl. (Extrait du Morning Chronicle.) 

     

 

 

L'île de Sainte-Hélène était une étape obligée pour les navires de la compagnie anglaise des Indes. Las Cases, l'auteur du Mémorial de Sainte-Hélène donne des détails sur la flotte de la Chine, à l'occasion d'une escale de plusieurs vaisseaux en mars 1816.

   
 

Lundi 4 mars 1816. Aujourd'hui l'Empereur a reçu quelques capitaines de la flotte de la Chine ; il a causé fort longtemps avec eux sur la nature de leur commerce, la facilité de leurs relations avec les Chinois, les mœurs de ceux-ci, etc., etc... Ces bâtiments de la Chine sont de quatorze ou quinze cents tonneaux, à peu près égaux aux vaisseaux de soixante-quatre ; ils tirent vingt-deux ou vingt-trois pieds; ils sont chargés, presque en totalité, de thé ; l'un d'eux en avait près de quinze cents tonneaux à bord. Les six bâtiments qui sont entrés hier sont estimés environ soixante millions, et comme ils seront frappés en arrivant d'un droit de cent pour cent, ils jetteront dans la circulation de l'Europe une valeur de cent vingt millions.

 Les Européens ont très peu de liberté à Canton : ils ne peuvent guère circuler que dans les faubourgs; ils sont traités avec le plus grand mépris par les Chinois, qui exercent sur eux une grande supériorité et beaucoup d'arbitraire. Ceux-ci sont très intelligents et fort perspicaces, industrieux, alertes, voleurs et de mauvaise foi. Toutes les affaires se traitent en langues européennes, qu'ils parlent avec facilité. (...)

Jeudi 28 mars 1816. L'Empereur, pendant le dîner, parlait sur les chances de danger des bâtiments de la Chine, dont un périssait sur trente, d'après les renseignements qu'il avait obtenus des capitaines; ce qui l'a conduit aux chances de péril dans les batailles, qu'il a dit être moindres que cela. (...)

     

 

 

 

Voir Clive (1725-1774)

     

 

_ Retour au haut de la page.

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com - waterloo1815.com  © Bernard Coppens 2011 - Tous droits réservés.