Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1789-1815.com

   Annuaire 1789-1815   >   Indes   >   Indes orientales  >

.

Carnate

 

     
L'article "Carnate" ne figure pas dans l’édition de 1758 du Dictionnaire de Vosgien. Dans l'édition de 1789, le lecteur est renvoyé à l'article "Bisnagar".  
 

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1789 :

   
 

Bisnagar, Bisnagaria, grande ville d’Asie bien peuplée, dans les Indes, capitale du royaume de même nom, appelé aussi le Royaume de Carnate, ou de Narsing, ou de Chandegri, à 45 lieues S. de Golconde, 75 N.O. de Pondichery. Long. 95 30 lat. 13 20.

     

 

 

Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, troisième édition, an VII-mai 1799.

   
 

Carnate. Royaume des Indes orientales, borné S. par celui de Maissur, N. par celui de Golconde, O. par celui de Canara, E. par la côte de Coromandel. Les habitants sont très superstitieux. Leur gouvernement est aussi bizarre que leur religion. Toutes les terres appartiennent au Prince qui les fait cultiver. Ce peuple est assez spirituel, puisqu'il a assez de connaissance d'astronomie pour prédire avec quelque justesse les éclipses. Les Jésuites y ont converti plusieurs de ses habitants. Bisnagar ou Canderghéri en est la capitale. Les Anglais ont assuré à leur protégé Mahomet-Ali-Kan le Carnate et autres possessions de différents princes qui, pendant l'autorité du Mogol sur ces provinces, avaient été dépendantes du Carnate. Ce prince a un revenu de 31 millions et demi de livres, dont il remet à ses protecteurs 9 millions, au moyen desquels ils sont chargés de la défense de ses forteresses et de ses états.

     

 

 

Le Moniteur Universel, 25 nivôse an 10 – 15 janvier 1802 :

   
 

On lit dans le Morning-Chronicle du 8 janvier (18 nivôse), la lettre qui suit :
Au président de la Cour des directeurs de la compagnie des Indes-Orientales.
Monsieur,
Votre gouverneur-général des Indes, marquis Wellesley, vous a sans doute expliqué les motifs qu'il a eus pour déposer l'héritier légitime du dernier nabab d'Arcot, et placer son neveu, petit-fils de Walajah, sur le trône du Musnud ; mais comme cet acte existe dans toute sa force, au grand étonnement de l'Inde entière ; comme il est diamétralement opposé aux dispositions testamentaires du dernier nabab, dispositions strictement conformes à la loi de Mahomet, aussi bien qu'à celle de la nature, il est juste d'en conclure que le dernier nabab, ou le jeune prince son fils et héritier, s'est rendu coupable de quelque crime extraordinaire, pour être ainsi privé de son héritage, et plongé par là dans l'obscurité et la détresse. Vous ne pouvez ignorer que le dernier nabab eut à peine expiré, que M. Welb, secrétaire du gouvernement, et le lieutenant-colonel Close, délégués par le gouvernement de Madras, parurent dans le palais, et demandèrent à voir le testament du prince défunt. Trouvant que son fils y était déclaré son successeur, ils reconnurent pleinement son droit, mais en même temps ils produisirent une sommation par écrit, pour qu'il eût à remettre la souveraineté entière et absolue du Carnate à la compagnie, qui à cette condition lui assurait à lui-même une pension considérable. Le jeune prince déclara qu'une pareille mesure, s'il y consentait, serait en opposition directe avec les dispositions testamentaires d'un père révéré, dont les instructions au lit de la mort avaient été que son fils n'aliénât jamais volontairement aucune partie des états d'Arcot, mais qu'il travaillât par son économie et sa bonne conduite à remplir ses engagements avec la compagnie, et à tenir parole à tout le monde en général.
Les délégués déclarèrent alors au prince que la cession absolue et sans conditions aucune du pays, était demandée positivement. Pour rendre le jeune prince plus docile, ils le séquestrèrent, pendant 24 heures, de toute sa famille et de ses amis, dans l'espérance qu'il finirait par acquiescer aux demandes de la compagnie. Mais on lui permit enfin de communiquer avec sa famille, sans qu'on eût pu le convaincre ou l'intimider. Une seconde conférence fut proposée, et les délégués déclarèrent qu'elle serait la dernière.
Le jeune prince fit valoir de nouveau les raisons qu'il avait données déjà ; et les délégués, qui avaient le sentiment de leur force, tinrent ferme. Le prince leur remit alors un papier par lequel il déclarait qu'il était dans l'intention de céder à la compagnie la quantité de pays suffisante pour remplir les subsides qui lui sont dus, et pour liquider graduellement les dettes particulières que son père l'avait conjuré d'acquitter religieusement. Il demanda ensuite que, quand ces deux points seraient pleinement assurés par la cession de certains districts, la compagnie fût assez juste pour lui assurer la souveraineté complète du reste.
Cette proposition fut rejetée avec dédain. Le jour suivant, une salve de l'artillerie du fort Saint-Georges annonça que le neveu du dernier nabab était élevé à la souveraineté du Carnate, et en même temps on publia un ordre général du gouvernement, déclarant que ledit prince avait fait la cession formelle de ses Etats à la compagnie des Indes-Orientales.

     

 

 

 

 

_ Retour au haut de la page.

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com - waterloo1815.com  © Bernard Coppens 2010 - Tous droits réservés.