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Dernière modification: 08/01/2005

7e hussards – 1815.

 

A la première Restauration, les effectifs de la cavalerie légère furent fortement réduits, et seuls les six premiers régiments de hussards devaient être conservés (ordonnance du 12 mai 1814).

Néanmoins, en dépit de l'ordonnance royale, le 7e régiment de hussards fut conservé, et prit le titre de régiment d'Orléans.

Le 7e de hussards fut reconstitué le 12 septembre 1814 à Valenciennes, formé de l'ancien 7e de hussards, de détachements du 1er hussards, et du 14e hussards .

Lors du retour de Napoléon en mars 1815, le régiment manifesta son enthousiasme, reprit la cocarde tricolore, et força les habitants des Valenciennes à la reprendre. 

Pendant la campagne de Belgique, il formait avec le 3e chasseurs la 1re brigade (Baron Bruno) de la 1re division de cavalerie légère (Jacquinot), elle-même attachée au 1er corps d’armée (Drouet d’Erlon). Il était mené par le colonel Marbot.

 

 Uniforme

La tenue du 7e régiment de hussards en 1815 était théoriquement celle qui est décrite par le règlement du 7 février 1812.
D'après ce texte, l'habillement des hussards devait être composé d'une pelisse, d'un dolman, d'un gilet sans manches, d'une veste d'écurie, d'une culotte hongroise de drap, d'un caleçon de toile, d'un pantalon de cheval et d'un manteau à manches.

Le shako :
A la fin de l'Empire, les régiments adoptèrent un shako plus léger et plus facile à fabriquer, que l'on nomme le "shako rouleau".  Il est plus élevé de forme, presque cylindrique, et fabriqué en carton fort recouvert de drap. Une visière de cuir, très droite, et un couvre nuque relevé à l'arrière contre la forme, complètent l'ensemble. La plaque disparaît et est remplacée par la cocarde qui est placée au milieu du fut, attachée par une longue ganse de la couleur des boutons.

Le  7e régiment de hussards mit en service à la fin de l'Empire un shako cylindrique de ce type, vert clair.

Le dolman était en drap vert, entièrement doublé de toile, à collet et parements écarlates. Il était bordé d'une tresse plate et garni de dix-huit tresses de chaque côté de la poitrine. La boucle que formait chaque tresse sur le bord gauche du dolman servait à la fermeture du vêtement, au moyen d'un gros bouton cousu sur chaque tresse du bord opposé. Deux rangs de boutons moyens étaient fixés de chaque côté de la poitrine. Le pourtour du bas était, à l'intérieur, recouvert d'un morceau de peau rouge maroquinée de 160 mm de hauteur.
Le bas du côté droit était taillé en pointe.
Les tresses et boutons devaient être espacés entre eux en raison de la taille de l'homme. Généralement, les rangées de tresses étaient au nombre de 18. 

La ceinture, ornement traditionnel du hussard, est un écheveau de laine cramoisie, qui fait trois fois le tour de la taille du cavalier, par-dessus le dolman. Elle a 2 mètres 600 de long. "Le corps de la ceinture est composé d'une ganse ronde à trois branches, formant cinquante doubles, et partagée en deux partie sde vingt-cinq doubles chacune, lit-on dans le règlement. Les glands et les nœuds sont de la couleur du bouton.

Pelisse : La pelisse devait être plus longue de 30 millimètres que le dolman. Elle était doublée de flanelle blanche et bordée en peau de mouton noire, d'une largeur apparente de 35 millimètres. La largeur de la fourrure, à la hauteur du collet, était de 80 mm par derrière, et 70 mm par devant. La pelisse était ornée de tresses et de boutons de la même façon que le dolman.

Pantalon. En grande tenue, le 7e hussards portait un pantalon hongrois ("culotte hongroise" dans le règlement) rouge. Le règlement de 1812 attribuait à tous les régiments de hussards le pantalon de cheval de couleur verte. Il devait être large, à grand pont-levis, confectionné en tricot, boutonnant sur le côtés au moyen de 18 boutons d'os, et bordé, sur les côtés, d'un liseré de la couleur tranchante du régiment. Il devait être garni à l'entre jambes d'une peau de veau. Une manchette de la même peau, large de 110 mm faisait le tour du bas des canons du pantalon.
Le 7e hussards portait en campagne un pantalon basané rouge.

La sabretache est confectionnée en cuir de vache noire lissé. Son plateau mesure 330 millimètres du haut à la pointe de l'accolade. Sa largeur est de 230 millimètres par le haut, et de 310 millimètres par le bas. Elle doit être ornée d'une aigle couronnée de métal jaune pour les régiments qui ont le bouton jaune, au-dessous de laquelle se trouve le numéro du régiment dans le même métal.

Le ceinturon est de buffle blanc avec les pièces de cuivre. Il y est attaché deux bélières de sabre et trois courroies de sabretache.

Porte manteau. Selon le règlement de 1812, il devait être, pour tous les régiments, de tricot vert. D'après Dupuy, le porte-manteau du 7e était, en 1815, rouge.
Il était fait de tricot doublé de treillis, de forme cylindrique, et bordé à ses extrémités d'un galon jaune. Le numéro du régiment fait en tresse jaune, garnissait chaque extrémité.

Les hussards du 7e régiment portaient en 1815 la queue et les cadenettes.

Le chef d'escadron Dupuy écrit que l'habitude était de porter en route ou en campagne, à l'instar des hussards hongrois, des petites branches de buis ou de sapin sur le haut du shako.

 

 

Le chef d'escadron Dupuy raconte qu'à la réorganisation du régiment, en 1814, le colonel affecta à chaque escadron les chevaux du même pelage ; noir au 1er, bais au 2e, alezan au 3e et gris au 4e. "L'effet de ces différentes couleurs était beau, écrit-il ; mais cela était fort bon pour la garnison, car, en guerre, il eût été difficile, pour ne pas dire impossible, de maintenir ces distinctions."

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