Armées
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Dernière modification: 08/01/2005 7e hussards – 1815.
Uniforme La
tenue du 7e régiment de hussards en 1815 était théoriquement celle qui
est décrite par le règlement du 7 février 1812. Le
shako Le
7e régiment de hussards mit en service à la fin de l'Empire un
shako cylindrique de ce type, vert clair. Le
dolman était en drap vert, entièrement doublé de toile, à collet
et parements écarlates. Il était bordé d'une tresse plate et garni de
dix-huit tresses de chaque côté de la poitrine. La boucle que formait
chaque tresse sur le bord gauche du dolman servait à la fermeture du vêtement,
au moyen d'un gros bouton cousu sur chaque tresse du bord opposé. Deux
rangs de boutons moyens étaient fixés de chaque côté de la poitrine. Le
pourtour du bas était, à l'intérieur, recouvert d'un morceau de peau rouge
maroquinée de 160 mm de hauteur. La
ceinture, ornement traditionnel du hussard, est un écheveau de
laine cramoisie, qui fait trois fois le tour de la taille du cavalier,
par-dessus le dolman. Elle a 2 mètres 600 de long. "Le
corps de la ceinture est composé d'une ganse ronde à trois branches, formant
cinquante doubles, et partagée en deux partie sde vingt-cinq doubles chacune,
lit-on dans le règlement.
Les glands et les nœuds sont de la couleur du bouton.
Pelisse : La pelisse devait être plus longue de 30 millimètres
que le dolman. Elle était doublée de flanelle blanche et bordée en peau
de mouton noire, d'une largeur apparente de 35 millimètres. La largeur
de la fourrure, à la hauteur du collet, était de 80 mm par derrière, et
70 mm par devant. La pelisse était ornée de tresses et de boutons de la
même façon que le dolman.
Pantalon. En grande tenue, le 7e hussards portait un pantalon hongrois
("culotte hongroise" dans le règlement) rouge. Le règlement
de 1812 attribuait à tous les régiments de hussards le pantalon de cheval
de couleur verte. Il devait être large, à grand pont-levis, confectionné
en tricot, boutonnant sur le côtés au moyen de 18 boutons d'os, et bordé,
sur les côtés, d'un liseré de la couleur tranchante du régiment. Il devait
être garni à l'entre jambes d'une peau de veau. Une manchette de la même
peau, large de 110 mm faisait le tour du bas des canons du pantalon. La
sabretache est confectionnée en cuir de vache noire lissé. Son
plateau mesure 330 millimètres du haut à la pointe de l'accolade. Sa largeur
est de 230 millimètres par le haut, et de 310 millimètres par le bas.
Elle doit être ornée d'une aigle couronnée de métal jaune pour les régiments
qui ont le bouton jaune, au-dessous de laquelle se trouve le numéro du
régiment dans le même métal. Le
ceinturon est de buffle blanc avec les pièces de cuivre. Il y est attaché
deux bélières de sabre et trois courroies de sabretache.
Porte manteau. Selon le règlement de 1812, il devait être, pour
tous les régiments, de tricot vert. D'après Dupuy, le porte-manteau du
7e était, en 1815, rouge. Les
hussards du 7e régiment portaient en 1815 la queue et les cadenettes.
Le
chef d'escadron Dupuy écrit que l'habitude était
de porter en route ou en campagne, à l'instar des hussards hongrois, des
petites branches de buis ou de sapin sur le haut du shako. Le
chef d'escadron Dupuy raconte qu'à la réorganisation
du régiment, en 1814, le colonel affecta à chaque escadron les chevaux
du même pelage ; noir au 1er, bais au 2e, alezan au 3e et gris au 4e.
"L'effet de ces différentes couleurs était beau, écrit-il ; mais
cela était fort bon pour la garnison, car, en guerre, il eût été difficile,
pour ne pas dire impossible, de maintenir ces distinctions." |
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