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On lit dans le Journal de Paris de ce mardi 13 juin 1815
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Paris,
13 juin.
L'Empereur est parti ce matin à trois heures et demie du palais
de l'Elysée. Trois voitures composaient la suite de S.M., qui
a passé par la rue du faubourg Saint-Denis, et a pris, à
ce que l'on présume, la route de Laon.
A huit heures du matin, cinq à six cents hommes de la garde
impériale se sont mis en route dans la même direction. |
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M. le général Darricau, passant hier au Luxembourg
la revue de quelques bataillons de fédérés
tirailleurs, leur a dit : « Mes amis ! on cherchera
peut-être à vous insinuer qu'on ne vous arme et vous
organise que pour vous envoyer aux frontières ; n'en
croyez rien. Vous êtes destinés à la seule défense
de Paris. Je ne vous quitterai pas, et je resterai constamment à
votre tête. » |
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M. le maréchal duc de Trévise, qui était revenu
à Paris pour prendre les ordres de l'Empereur, est chargé
du commandement général des corps de la jeune garde. |
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Maréchal
Mortier,
duc de Trévise
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On écrit de Laon, le 10 juin : le grand état-major-général
de l'armée est parti d'ici aujourd'hui pour se rendre à
Avesnes. |
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Un corps de vingt mille hommes a dû passer le 7 à Charleville.
Il se rend à Rocroy pour renforcer le corps du général
Vandamme, qui a pris position à Fresne.
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Un journal attribue la mort tragique du maréchal Berthier à
la douleur qu'il éprouvait de se voir retenu loin de sa patrie
contre le droit des gens, et qui l'a poussé à l'acte
de désespoir qui lui a coûté la vie. |
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