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Lyon,
le 3 mars 1815.
On a joué à Paris, il y a quelques jours, sur le théâtre
de l'Ambigu-Comique, une comédie en un acte et en
prose, intitulée : Le Gouverneur, qui a réussi.
Cette pièce, pleine de gaieté, est de M. Monperlier,
lyonnais : les journaux de la capitale annoncent qu’elle a été
jouée avec beaucoup d'ensemble. |
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On estime que les exportations des grains ont donné lieu à
un mouvement de 40 millions en faveur des cultivateurs et propriétaires,
sans que cependant les prix des marchés aient augmenté
d'une manière bien sensible.
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Le ministre de la guerre a rendu compte à S. M. de l'acte de
générosité de la ville de Brioude (Haute-Loire),
qui a refusé les fonds qui lui étaient envoyés
pour payer les armes de guerre que l'on achète des particuliers,
et qui, non contente de faire don à l'Etat de celles qui étaient
en sa possession, a ouvert une souscription volontaire pour faire
l'achat de toutes les armes de cette espèce qu'elle pourra
retrouver, pour les faire rentrer dans les magasins de l'Etat.
S. M. a accueilli avec bonté l'hommage de la ville de Brioude,
et a chargé S. Exc. le ministre de la guerre de lui témoigner
sa satisfaction sur le bon esprit du conseil-général
et des habitants de cette commune.
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(Journal
de Lyon, 4 mars 1815.)
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Paris,
le 3 mars 1815.
Une presse à imprimer, d'une construction nouvelle, de l'invention
de lord Stanhope, vient d'être apportée de Londres
à l'imprimerie royale ; une commission de l'institut
a été chargée de l'examiner, et d'en faire
son rapport à la première classe. Cet instrument paraît
offrir dans sa construction un perfectionnement très favorable
aux progrès de l'art typographique. |
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Les fabriques de joujoux de la Thuringe, qui nourissaient jadis tant
de monde, et qui depuis avaient été entièrement
ruinées, commencent à refleurir. Les Anglais font des
demandes considérables des articles de ces fabriques.
(Journal de Paris, 3 mars 1815.)
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Belgique.
Bruxelles, 3 mars.
Nous allons donc respirer en paix, heureux de ce que la Providence
nous donne. Si on nous moleste , la politique de l'Europe nous défendra.
Les lois émaneront de la volonté générale :
tous auront le droit de les discuter franchement. Une religion,
pas d'inquisition : la liberté et l'indépendance
des cultes écarteront le fanatisme et l'hypocrisie.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 mars 1815.)
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