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Paris,
le 4 mars 1815.
S. Exc. le ministre de l'Intérieur prend des mesures pour
établir, dans toutes les villes du royaume, des compagnies
de pompiers, et en régulariser le service. Une circulaire
de S. Exc, adressée à tous les préfets, donne
les instructions les plus précises sur l'organisation de
cette institution importante. |
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On écrit de Vienne, le 22 février : Une nouvelle,
qui n'est pas à la vérité officielle, mais qui
se soutient depuis quelques jours, avec un air de probabilité,
c'est que la Prusse, ayant obtenu ce qu'elle souhaitait, et du gré
des hautes puissances, se désiste de ses prétentions
sur Mayence, et cette ville ne sera pas remise à la Bavière,
mais confiée à l'empereur d'Allemagne, avec toutes les
obligations attachées à sa dignité.
On dit que l'empereur de Russie a donné des ordres pour que
sa suite se tînt prête à partir au premier avis.
Les baux de maisons de plusieurs grands personnages ont été
résiliés ; tout fait prévoir la fin du congrès.
Quatre des grands objets qui occupaient le congrès se trouvent
maintenant réglés ; le sort de la Pologne, la Saxe
et la Belgique et les indemnités prussiennes. Il reste encore
à régler les affaires de la Suisse, de l'Italie, de
l'Allemagne, et la répartition des départements de la
rive gauche du Rhin.
(Journal de Lyon, 9 mars 1815.)
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On
lit dans le Journal de Paris de ce samedi 4 mars 1815 : |
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Paris,
4 mars 1815.
On vient d'ôter les N qui étaient au milieu des panneaux
de la porte du guichet de la colonnade du Louvre. |
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Le sieur Ruggieri ouvrira, dès le commencement de la belle
saison, l'ancien établissement de son père, situé
dans sa propriété rue Saint-Lazare, n° 20. Cette
maison, connue depuis longtemps par la régularité et
l'élégance des fêtes qui y ont été
données, pourra être, comme autrefois, le rendez-vous
de la bonne société, des seigneurs et des princes de
la cour.
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Londres,
27 février 1815.
- On annonce pour le 10 du mois prochain une réduction générale
dans l'armée. On parle du licenciement de sept régiments
de cavalerie, outre une réduction de deux compagnies dans les
autres régiments de cette arme ; quatre régiments
d'infanterie seront également licenciés. L'artillerie
et le génie éprouveront des réductions proportionnées.
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Autriche.
Vienne, 20 février 1815.
La gazette universelle publie l'article suivant du Journal officiel
de Naples :
« Nous déclarons pour la vingtième etdernière
fois que tout ce que certains journaux ont annoncé concernant
les prétendus mouvements des troupes napolitaines, est faux.
Elles occupent toujours les mêmes quartiers dans le royaume
de Naples et dans les Marches, et ne s'occupent que d'exercices et
d'évolutions.
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Niort,
4 mars 1815.
Spectacle. Niort jouit depuis quelques jours d'un spectacle qui
n'est pas à dédaigner ! Nous ne sommes pas très
accoutumés à voir tous les genres réunis dans
une même troupe de comédiens, comme dans celle que
nous possédons dans ce moment. Les sociétaires de
M. Adam cultivent avec un soin égal les arts de Thalie, d'Euterpe
et de Terpsicore ; et nos soirées sont agréablement
variées par des comédies, des opéra et des
ballets. Toutefois, dans leurs intérêts, nous les invitons
a se livrer particulièrement aux vaudevilles et aux pièces
des Variétés. Avant que M. Adam et sa troupe vinssent
charmer les habitants des rives de la Sèvre, les amateurs
des villes de Melle et de la Mothe-Saint-Héraye leur avaient
fait connaître qu'ils savaient aussi rendre justice aux talents.
On assure qu'en quittant Niort, ces artistes réunis ont le
projet de parcourir successivement toutes les villes et les principaux
chefs-lieux de canton du nord de notre département. Nous
cous empressons d'annoncer cette bonne nouvelle à MM. nos
abonnés de Parthenay, Bressuire, Thouars, Saint-Loup , Moncoutant,
etc. Nous les prévenons d'avance que M. Adam n'est pas un
danseur ordinaire, et qu'il réuuit à beaucoup d'élégance,
de justesse et d'aplomb, une extrême facilité dans
l'exéçution des pas les plus difficiles. Sans crainte
d'être démenti, nous le proclamons ici le Duport des
départements.
On donnera demain dimanche, 5 du courant, les Meuniers
ou la Soirée villageoise, ballet nouveau de la composition
de M. Adam, qui dansera plusieurs pas de sa composition avec son
épouse et Mlle Rosine. Ce ballet sera précédé
de Pomadin ou l'Intrigue de carrefour, pièce
des Variétés. On commencera par les Epoux vendus
l'un par l'autre, vaudeville en 1 acte.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 mars 1815.) |
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L'Europe ne sait pas encore que Napoléon, qui a débarqué
le 1er mars près de Cannes, a déjà atteint
Digne.
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les commentaires, critiques et suggestions sont les bienvenus.
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