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8 février 1815     Jeudi 9 février 1815    10 février 1815

Début de la série : 
       

 

Paris, le 9 février 1815.
Quelques journaux ont parlé d'un mouvement de troupes napolitaines vers Rome, on ne sait rien de positif à cet égard. Notre correspondance italienne nous apprend qu'il existe des difficultés entre la cour de Rome et le gouvernement napolitain. Le consul de Naples à Rome a essuyé beaucoup de désagréments dans cette ville, et a pris le parti de se retirer. Tout annonçait, au départ des derniers courriers, une rupture complète entre les deux cours. On ne sait trop sur quel fondement on répandait hier le bruit que le roi Joachim était entré dans Rome et s'était emparé de la personne du pape. Les journaux italiens ne font aucune mention de cet événement. On ne peut tarder à recevoir des nouvelles positives à ce sujet.
(Journal de Paris du 9 février 1815.)

   
 

- Après avoir donné 3000 fr. pour le concert donné au profit des habitants de Méry-sur-Seine, le Roi a ajouté à ce bienfait en promettant de fournir à ces malheureux habitants les bois et matériaux nécessaires pour recosntruire leurs maisons.
(Journal de Paris du 9 février 1815.)

 
 Méry-sur-Seine
 
 

- M. le maréchal Berthier, prince de Wagram, a donné, le 7, une fête qui a offert la réunion de tout ce que la cour et la ville ont de personnages les plus distingués.
(Journal de Paris du 9 février 1815.)

   
 

Nous avions beaucoup entendu parler de Zerah Colbuon, jeune Américain âgé de dix ans, qui se trouve en ce moment à Paris, et que l'on annonçait être doué de la faculté de résoudre des questions une arithmétiques par la seule opération de l'esprit, et sans le secours des chiffres. A Paris il faut se méfier des annonces ; nous avons voulu voir par nous-mêmes, et nous avons reconnu que cette faculté particulière est bien véritablement un don de la nature, et non un produit de l’étude, car l'éducation de cet enfant est à peine commencée sous tous les autres rapports. Nous avons demandé au jeune Colbuon quel produit donnait un nombre de trois chiffres multipliés par un antre nombre de trois ou quatre chiffres ; nous l'avons invité à nous faire connaître les racines carrées ou cubiques de plusieurs nombres assez élevés ; nous lui avons demandé le facteur d'un nombre quelconque, et d'élever tel autre jusqu'à la douzième on seizième puissance ; il a répondu à ces diverses questions avec justesse, sans le secours de la plume, et sans employer beaucoup plus de temps qu’il n’en aurait fallu par les procédés ordinaires. L aptitude particulière du jeune Colbbuon nous a paru digne de remarque ; nous la constatons, et nous laissons aux savants à en assigner les causes. Cet enfant a été présenté au bureau des longitudes : après plusieurs questions compliquées, le savant M. Delambre a témoigné que ses collègues étaient satisfaits de la justesse et de la célérité de ses réponses.
Le sieur Colbuon père invite les personnes instruites et les observateurs à vérifier les facultés de son fls ; il demeure rue Vivienne, n°15 ; il est visible tous les jours, depuis midi jusqu'à quatre heures.
(Journal de Paris du 9 février 1815.)

 

Zerah Colburn

 

 
 
 
  Belgique.
Extrait d'une lettre particulière de Bruges, du 5 février 1815.
Il y a en Hollande des catholiques soumis à l'autorité des évêques, mais ces évêques ne sont pas reconnus par le pape : les prélats d'Utrecht et de Harlem sont dans l'usage de notifier exactement leurs élections au saint-siège, mais le pape ne manque jamais de les excommunier. C'est ce qui est encore arrivé très récemment a celui d'Utrecht. Le pape regarde les évêques hollandais comme adhérents à ce qu'il appelle les erreurs de Jansénius. Les autres catholiques de la Hollande sont soumis à un nonce qui résidait autrefois à Bruxelles. Il y a maintenant un commissaire du pape (au défaut du nonce) ; il réside à Munster.
Il paraît que ce commissaire, nommé Ciamberlani, a voulu étendre le système des nonces au détriment du système épiscopal, qui est celui de la primitive église ; il s'est mis en devoir de visiter les églises de la Belgique ; mais, comme il n'avait pas daigné demander l'autorisation du gouvernement, il a été renvoyé. Cette démarche du prince d'Orange est conforme aux principes : les nonces du pape ne peuvent entrer dans aucun état, dont le prince est catholique, sans sa permission ; le prince d'Orange est protestant ; il ne gouverne notre pays jusqu'à présent que provisoirement ; s'il ne se mêle pas des querelles des catholiques dits jansénistes ou molinistes, et s'il tolère en Hollande un subdélégué du nonce, celui-ci n'a pas le droit d‘usurper les droits des évêques belges. Mais une partie de notre clergé ne sait pas distinguer entre les droits dusaint-siège et les prétentions ultramontaines, et tout annonce que c'est par mécontentement de ce qui est arrivé hier à M. Ciamberlani que le clergé de Gand a refusé de chanter leTe Deum le 4.
(Journal de Paris du 9 février 1815.)
   

 

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