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30 janvier 1815     31 janvier 1815    1er février 1815

Début de la série : 
       

 

 

Paris, le 31 janvier 1815.
Les nouvelles, et même les conjectures politiques , deviennent tous les jours plus rares. On ne parle plus de l'arrivée du Roi de Saxe à Vienne ni même à Prague. Quant à la Pologne, on assure que tout est convenu. L'Autriche gardera l'ancienne Gallicie, qui sera agrandie partout le territoire en-deçà de la Nidda. La Prusse aura tout le territoire à l'ouest de la Prosita, de la Wartha, et du lac de Goplo jusqu'à Thorn. Cette ville, et celle de Cracovie, seront des villes libres. L'Autriche et la Prusse accorderont des privilèges et une représentation par Etats aux provinces de la Pologne qui leur seront cédées.
(Journal de Lyon, 4 février 1815.)

   
  On mande du Havre, le 24 janvier : Comme on l'avait prévu, il ne pouvait se passer plusieurs semaines sans que les besoins de la consommation ne forçassent les fileurs de se réapprovisionner. Jamais nos fabriques n'ont été dans un semblable état d'activité ; jamais les débouchés n'ont été plus rapides. Les demandes sont multipliées, et l'on a peine à y satisfaire. On a vendu sur notre place, depuis six jours, 500 balles de coton Fernambourg de seconde qualité, connue depuis quelques années sous le nom de Camouchi, aux prix de 3 fr.. 10 c ; 40 balles de Bengale, à 1 fr. 60 c ; et quelques parties de Géorgie, courte soie,de 2 fr. 30 c. à 2 fr. 35 c. Notre approvisionnement se trouve réduit à 1800 balles coton du Brésil, et 450 balles de Géorgie.
(Journal de Lyon, 4 février 1815.)
 
 

  Allemagne.
Vienne, 31 janvier 1815.
L'Autriche prétend n'avoir jamais consenti à la cession de la Lusace et des deux districts de la Saxe à la Prusse, dans le cas où ce sacrifice serait absolument nécessaire à la paix. Le roi de Saxe refuse toujours de se prêter à toute espèce d'arrangement qui pourrait lui faire perdre une partie de ses états. Il n'est plus du tout question du départ des souverains.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.)
 

 

 

Londres, le 31 janvier 1815.
Si nous devons en croire les journaux de France et d'Allemagne, le Congrès de Vienne se terminera sans recourir aux armes. Mais à quel point les peuples obtiendront-ils cette paix achetée par tant de sang et par des sacrifices de tout genre ? Des princes étrangers à la Pologne, à la Saxe, à l'Italie, disposent de la Pologne, de la Saxe et de l'Italie, sans que les souverains ou les peuples de ces contrées aient pu faire entendre leurs réclamations : il a fallu que les souverains de deux nations éloignées défendissent les droits de ces nations que leurs voisins se partageaient pour arrondir leurs états, et parce que, dit-on gravement, ces princes sont convenus par un traité particulier de se garantir ces usurpations. Ainsi, quand il conviendra à la Russie de s'emparer de la Turquie pour s'arrondir, à la Prusse de prendre le Hanovre et Hambourg pour s'arrondir, à l'Autriche de s'emparer de l'Italie pour s'arrondir, ces Etats perdront leur indépendance si l'Angleterre et la France ne se réunissent pas pour la défendre. Ce droit des gens ressemble beaucoup à celui que Bonaparte voulait établir, et qui a armé contre lui tous les peuples et tous les souverains légitimes.

   
  Le Duc de Wellington est parti de Paris pour Vienne ; la veille de son départ (le 23) il a eu une longue audience du Roi de France.
   
  Le général Excelman a été acquitté, à l'unanimité, par le conseil de guerre nommé pour le juger.
   
  Nous trouvons dans les journaux français, que le gouvernement français a fait des représentations au duc de Wellington sur un envoi de poudre à canon expédié d'Angleterre à Christophe. Le gouvernement français doit savoir qu'il n'est pas permis d'exporter en temps de guerre de la poudre à canon, et que le gouvernement anglais veille strictement à l'exécution de la loi qui défend l'exportation des armes et des munitions de guerre. Nous en pourrions citer une preuve depuis même la signature du traité avec les Etats-Unis.
(Le Miroir politique, 4 février 1815.)
     

 

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