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Waterloo battle 1815

 

 

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31 janvier 1815     1er février 1815    2 février 1815

Début de la série : 
       

 

 

Angleterre.
Londres, 1er février 1815.
Quoiqu'il en soit du sort de la Saxe et de la Pologne, le congrès n'est pas encore prêt à se dissoudre. Il faut qu'il s'occupe des affaires d'Italie. Après cela, le congrès aura à s'occuper de la question de la rive gauche du Rhin. L'alarme excitée ce matin dans la cité, par la nouvelle que dix vaisseaux appartenant à la flotte de 300 voiles qui allait aux Indes occidentales, sous le convoi du Swiftsure, avaient été pris, est sans fondement. Les captures sont de peu de valeur. Cependant, malgré le traité de paix, les vaisseaux américains nous font toujours quelques prises.
Le général Jackson a évacué Pensacola pour aller au secours de la Nouvelle-Orléans.
Le major-général Guaines a reçu l'ordre de se rendre à la Louisiane, pour coopérer à la défense de cette province.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.)

   

 

Lyon, le 1er février 1815.
Il y a bien longtemps qu'on n'avait vu dans cette ville autant d'assemblées brillantes, de repas somptueux, de bals magnifiques. Les parties de plaisir se multiplient de toutes parts ; les dames, rivalisant de grâces, de parure et d'amabilité, font le principal charme de ces réunions délicieuses ; les jeunes gens, libres enfin d'inquiétude, peuvent se livrer aux goûts de leur âge, et à cette gaieté vive et légère, si naturelle à des Français, sans craindre d'être moissonnés à l'entrée de leur carrière ; et tous les bons esprits, comparant notre situation à celle où se trouvait la France, il y a un an, s’accordent à bénir le retour de notre Roi bien aimé, qui seul a opéré ce changement rapide et incroyable.
(Journal de Lyon, 2 février 1815.

 

 

 

 
 

- La Saône, qui grossit depuis quelques jours, charrie en ce moment beaucoup de glaces : la débâcle a commencé hier soir, sur les six heures, et le bruit des boîtes l'a annoncée à toute la ville. Grâce aux sages précautions qui ont été prises, il ne parait pas jusqu'ici qu'il soit arrivé aucun accident.

 
 
 

- La commune de Nébian (Hérault) a fait, il y a quelque temps, l'abandon de la valeur des fournitures de réquisitions dont elle aurait pu obtenir le remboursement ; elle a de plus opéré l’acquittement complet dans la caisse du percepteur de ses contributions ordinaires et extraordinaires de 1814, et elle vient de faire une avance d'une somme considérable sur les contributions de 1815. Cette application de son patriotisme ne peut pas être plus judicieuse dans un moment où le gouvernement rétablit et consolide le crédit national, et où les avances de fonds peuvent produire des économies considérables dans la liquidation des dettes, et amener plutôt l'heureux moment où, de l'entière libération du trésor de l’État, résultera la diminution des impôts.

 
 
 

- M. Miéville, rédacteur de la Gazette de Lausanne, a reçu de M. Royer-Colard, directeur général de la librairie, une lettre datée de Paris, le 12 décembre dernier, qui lui annonce que Mgr. le chancelier a autorisé la circulation de son journal en France.
On reçoit les abonnements à cette feuille, à Lyon, chez Madame veuve Barraud née Liébaux, rue Saint Dominique, n° 15 ; à Paris chez Paschoud, libraire, rue Mazarine n°22 ; et chez les directeurs des postes du royaume.

     
 

- On a souvent fait remarquer que l'emploi de la poix pour la marque des bêtes à laine offre des inconvénients auxquels on ne fait pas assez d'attention dans plusieurs départements. L'expérience prouve en effet que cette substance s'incorpore tellement avec la toison, que le lavage et la foule ne peuvent l'en débarrasser ; qu'elle laisse des traces désagréables à l’œil sur les étoffes blanches, ainsi que sur celles qui sont teintes en couleurs éclatantes. L'intérêt des propriétaires de bêtes à laine est donc d'adopter provisoirement les ocres jaunes, rouges ou bruns, fondus dans un dissolvant. Ces substances n'ont pas sans doute la consistance et la durée de la poix ; mais il n'en convient pas moins de leur donner la préférence, jusqu'à ce que la chimie ait indiqué un moyen plus solide.
(Journal de Lyon, 2 février 1815.)

     

 

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Italie.
Rome, 1er février 1815. Les troupes napolitaines continuent à menacer nos murailles. Leurs bivouacs désolent nos campagne.
- Quoique nos rapports avec la cour d'Autriche soient plus qu'incertains, cependant, M. le chevalier Labotzlen n'a pu refuser à S. S. de faire parvenir à son maître une note du S. P. relative à l'état d'anxiété où nous nous trouvons.
(Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)

Naples, le 1er février 1815. S. M. a reçu hier un courrier extraordinaire de son envoyé à Vienne. D'après ce qui a transpiré du contenu de ces dépêches, il parait qu'il ne sera apporté aucun changement aux derniers traités, et que toutes les puissances, à l'exception de deux, se sont prononcées eu faveur de notre souverain.
On dit qu'il sera formé, dans les légations, un apanage au prince Eugène Beauharnais.
(Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)

   

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