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Angleterre.
Londres, 1er février 1815.
Quoiqu'il en soit du sort de la Saxe et de la Pologne, le congrès
n'est pas encore prêt à se dissoudre. Il faut qu'il
s'occupe des affaires d'Italie. Après cela, le congrès
aura à s'occuper de la question de la rive gauche du Rhin.
L'alarme excitée ce matin dans la cité, par la nouvelle
que dix vaisseaux appartenant à la flotte de 300 voiles qui
allait aux Indes occidentales, sous le convoi du Swiftsure,
avaient été pris, est sans fondement. Les captures
sont de peu de valeur. Cependant, malgré le traité
de paix, les vaisseaux américains nous font toujours quelques
prises.
Le général Jackson a évacué Pensacola
pour aller au secours de la Nouvelle-Orléans.
Le major-général Guaines a reçu l'ordre de
se rendre à la Louisiane, pour coopérer à la
défense de cette province.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.) |
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Lyon,
le 1er février 1815.
Il y a bien longtemps qu'on n'avait vu dans cette ville autant d'assemblées
brillantes, de repas somptueux, de bals magnifiques. Les parties
de plaisir se multiplient de toutes parts ; les dames, rivalisant
de grâces, de parure et d'amabilité, font le principal
charme de ces réunions délicieuses ; les jeunes
gens, libres enfin d'inquiétude, peuvent se livrer aux goûts
de leur âge, et à cette gaieté vive et légère,
si naturelle à des Français, sans craindre d'être
moissonnés à l'entrée de leur carrière ;
et tous les bons esprits, comparant notre situation à celle
où se trouvait la France, il y a un an, s’accordent à
bénir le retour de notre Roi bien aimé, qui seul a
opéré ce changement rapide et incroyable.
(Journal de Lyon, 2 février 1815. |
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La Saône, qui grossit depuis quelques jours, charrie en ce
moment beaucoup de glaces : la débâcle a commencé
hier soir, sur les six heures, et le bruit des boîtes l'a
annoncée à toute la ville. Grâce aux sages précautions
qui ont été prises, il ne parait pas jusqu'ici qu'il
soit arrivé aucun accident.
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La commune de Nébian (Hérault) a fait, il y a quelque
temps, l'abandon de la valeur des fournitures de réquisitions
dont elle aurait pu obtenir le remboursement ; elle a de plus
opéré l’acquittement complet dans la caisse du percepteur
de ses contributions ordinaires et extraordinaires de 1814, et elle
vient de faire une avance d'une somme considérable sur les
contributions de 1815. Cette application de son patriotisme ne peut
pas être plus judicieuse dans un moment où le gouvernement
rétablit et consolide le crédit national, et où
les avances de fonds peuvent produire des économies considérables
dans la liquidation des dettes, et amener plutôt l'heureux
moment où, de l'entière libération du trésor
de l’État, résultera la diminution des impôts.
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M. Miéville, rédacteur de la Gazette de Lausanne,
a reçu de M. Royer-Colard, directeur général
de la librairie, une lettre datée de Paris, le 12 décembre
dernier, qui lui annonce que Mgr. le chancelier a autorisé
la circulation de son journal en France.
On reçoit les abonnements à cette feuille, à
Lyon, chez Madame veuve Barraud née Liébaux, rue Saint
Dominique, n° 15 ; à Paris chez Paschoud, libraire,
rue Mazarine n°22 ; et chez les directeurs des postes du
royaume.
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On a souvent fait remarquer que l'emploi de la poix pour la marque
des bêtes à laine offre des inconvénients auxquels
on ne fait pas assez d'attention dans plusieurs départements.
L'expérience prouve en effet que cette substance s'incorpore
tellement avec la toison, que le lavage et la foule ne peuvent l'en
débarrasser ; qu'elle laisse des traces désagréables
à l’œil sur les étoffes blanches, ainsi que sur celles
qui sont teintes en couleurs éclatantes. L'intérêt
des propriétaires de bêtes à laine est donc
d'adopter provisoirement les ocres jaunes, rouges ou bruns, fondus
dans un dissolvant. Ces substances n'ont pas sans doute la consistance
et la durée de la poix ; mais il n'en convient pas moins
de leur donner la préférence, jusqu'à ce que
la chimie ait indiqué un moyen plus solide.
(Journal de Lyon, 2 février 1815.)
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aux lecteurs.
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les commentaires, critiques et suggestions sont les bienvenus.
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Italie.
Rome, 1er février 1815. Les troupes napolitaines
continuent à menacer nos murailles. Leurs bivouacs désolent
nos campagne.
- Quoique nos rapports avec la cour d'Autriche soient plus qu'incertains,
cependant, M. le chevalier Labotzlen n'a pu refuser à S.
S. de faire parvenir à son maître une note du S. P.
relative à l'état d'anxiété où
nous nous trouvons.
(Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)
Naples,
le 1er février 1815. S. M. a reçu hier un courrier
extraordinaire de son envoyé à Vienne. D'après
ce qui a transpiré du contenu de ces dépêches,
il parait qu'il ne sera apporté aucun changement aux derniers
traités, et que toutes les puissances, à l'exception
de deux, se sont prononcées eu faveur de notre souverain.
On dit qu'il sera formé, dans les légations, un apanage
au prince Eugène Beauharnais.
(Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)
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