Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

1789-1815.com

   Annuaire 1789-1815   >    Faits et événements  >    1815  >

.

11 janvier 1815     12 janvier 1815    13 janvier 1815

 

Paris, 12 janvier.
Une foule innombrable s'était portée avant-hier au soir à l'opéra pour y jouir de la présence du Roi et de la famille royale. L'amour des Parisiens s'est manifesté par des transports unanimes à ce vers de Castor : Règne sur un peuple fidèle. On a fait répéter ce vers, et toute la salle s'est levée en se tournant vers le Roi, et en faisant éclater les plus vifs applaudissements

     
  Madame la princesse de Rohan-Chabot, née Sérant, est morte le 10, à l'âge de 26 ans, victime d'un accident affreux. Elle était vêtue d'une robe de mousseline, et seule dans son appartement ; le feu à pris à sa robe ; ses femmes sont arrivées trop tard à son secours.
     
  - On dit que l'Angleterre continue ses démarches pour obtenir le rétablissement de la république de Venise.
(Journal des Deux-Sèvres, 21 janvier 1815.)
  Venise  

 

Sur les fusils inventés par Pauly.
Quelques personnes me sauront peut-être gré de leur dévoiler le mécanisme des fusils inventés par Pauly ; il m'est d'autant plus facile de satisfaire leur curiosité, que le seul fusil de cette espèce qu'il y ait à Lyon, est à ma disposition. Il a été essayé, il y a peu de jours, aux Broteaux, en présence de plusieurs amateurs, aux désirs desquels a cédé l'un des chefs de la manufacture ; cet essai sera bientôt répété. On a été surpris des avantages multipliés que présentent ces armes, et on ne doute pas que par la suite, elles ne soient les seules auxquelles les chasseurs aient recours. Déjà les personnes qui s'en sont servies ne veulent plus revenir aux fusils ordinaires.
Pour les charger, on lève une bascule à laquelle la culasse est fixée ; une cartouche est placée dans le canon, près de la culasse ; un grain de poudre, qu'on met dans le trou d'une rosette, derrière la cartouche, sert d'amorce ; on baisse la bascule, on arme et ou tire.
Voici ce qui se passe : la platine pousse rapidement un piston qui se meut dans un cylindre ; l'extrémité du piston frappe avec force le point de la rosette, sur lequel est placé le grain de poudre ; cette poudre, composée de charbon, de soufre et de muriate suroxigéné de potasse, de telle manière, qu'elle ne peut être enflammée que par la percussion forte de deux métaux, s'enflamme ; la flamme est portée par une ouverture au centre de la cartouche, et le coup part rapidement.
Ces fusils n'ont donc ni pierre, ni batterie, ni bassinet, ni lumière, ni baguette ; aussi ils ne ratent presque jamais ; ils ne peuvent faire long feu, ni brûler amorce. La poudre ne se mouille point ; on peut chasser à la pluie ; ils sont plus promptement chargés, et ils peuvent être mis entre les mains des enfants, sans danger.
On ne doit pas confondre ces fusils avec les armes dangereuses de Prélat : faciles à décharger, on n'a point à redouter ces événements malheureux qui ont affligé plus d'une famille, et causés par des fusils charges depuis longtemps, placés dans des mains imprudentes.
Ils sont faciles à nettoyer, puisque le canon est ouvert par ses deux extrémités ; à l'instant où le coup part, aucune fumée ne cache au chasseur la pièce de gibier, il peut la suivre et la voir tomber.
Le succès couronnera donc toujours l'adresse du chasseur ; il est vrai que dans ses jours malheureux il ne pourra plus accuser une mauvaise pierre, une batterie mal trempée, un bassinet mal fait, ou une lumière bouchée ;mais on sait que le chasseur a l'imagination vive, et il ne manquera pas de prétexte.
(Journal de Lyon, jeudi 12 janvier 1815.)

 

Fusil Pauly

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grande-Bretagne.
Londres, 12 janvier.
La frégate américaine, à pompe à feu, construite à New-Yorck, a été nommée Fulton le Premier, en l'honneur de Fulton, un des premiers inventeurs de la pompe à feu. Les bords de cette frégate sont garnis de coton et autres semblables matières pour amortir les coups de canon et la garantir du choc en cas d'abordage. Cette frégate est aussi munie d'une machine à jeter de l'eau bouillante sur les assaillants. Au départ des dernières nouvelles, deux brûlots étaient prêts à l’attaquer, dès qu'ils pourraient le faire avec succès. On a commencé en Angleterre à construire de pareils bâtiments, tant pour servir de paquebot, que pour remonter les rivières.
(Journal des Débats, 17 janvier 1815.)

 

Fulton

 

 

 


  13 janvier 1815  

 

 

 

_ Retour au haut de la page.

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com - © Bernard Coppens 2015 - Tous droits réservés.