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Waterloo battle 1815

 

 

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12 août 1812     13 août 1812    14 août 1812

 

     

L'Empereur arrive à Babinowitschi.

 
 

 

Itinéraire des Archives de Caulaincourt :

   
 

Le 13, parti à 2 heures du matin avec le relais pour Babinowitschi : 15 lieues. Arrivé à 8 heures [à Babinowitschi], déjeuné, parti pour Rossasna : 10 lieues. Arrivé à 2 heures, monté l'Émir, été en avant, vu la division Desaix, le prince d'Eckmühl, rentré au bivouac dans le bois à une demi-lieue de Rossasna, à 8 heures du soir.

     

 

Le général de Caulaincourt, Grand Ecuyer de l'Empereur :

   
  Le 13, dans la matinée, il (l'Empereur) était à Rossasna sur la rive gauche du Dnieper ; la Garde y arriva dans la journée. Une très faible garnison était restée à Witepsk avec les malades et les blessés. L'Empereur suivait son projet de livrer une grande bataille et d'éloigner l'ennemi pour donner du repos à l'armée et organiser le pays et ses cantonnements d'hiver, pendant qu'il ferait agir, dans le même but, ses corps sur la Dwina. Ferme alors dans son premier objet, il voulait tout réorganiser afin d'être en mesure de marcher, la campagne suivante, sur les capitales, si les mesures qu'il comptait prendre et les embarras qui pouvaient en résulter pour le gouvernement russe ne le décidait pas à faire la paix pendant l'hiver et même avant, résultat dont l'Empereur se flattait plus que jamais, parce que, déjà las de cette guerre, il n'aurait pas, disait-il dès-lors, été difficile sur les conditions.
En arrivant à Rossasna, l'Empereur monta à cheval. Il vit les corps qui marchaient, fit une reconnaissance très étendue au delà de Liadouï et ne rentra à son bivouac de Rossasna qu'à la nuit.
     

 

Le baron Denniée, attaché à l'état major général de la Grande Armée :

   
 

Le 13, à une heure du matin, l'Empereur quitte Witebsk, laissant le 2e et le 6e corps à Polotsk, et va passer le Borysthène au camp de Razasna.
Le temps est admirable, l'armée marche pleine d'espérance. La route est plantée de quatre rangées de magnifiques bouleaux ; la campagne est couverte de riches moissons : tout semble annoncer un pays en progrès, et pourtant on ne trouve que de misérables chaumières.

     

 

Le général Mathieu Dumas, intendant général de la Grande Armée :

   
 

L'armée reçut ordre de se porter, par un mouvement de flanc, sur Dobrowna, de passer le Dniéper sur différents points et de marcher sur Smolensk. Ce mouvement fut masqué par celui de la cavalerie du roi de Naples, qui se porta en avant, et passa ensuite le Dniéper au-dessus de Dobrowna. L'armée russe, réunie sur la rive droite du Dniéper, occupa fortement, sur la rive gauche, la ville et les faubourgs de Smolensk.
Je suivis le quartier général à Dobrowna, Lyadoni et Krasnoc : les établissements commencés à Witepsk furent conservés; la ville fut retranchée, mais non sur le grand plan qui avait d'abord été arrêté. Les accès de Smolensk ne furent que faiblement défendus par une division de l'armée de Bagration, qui avait formé son arrière-garde sur la rive gauche du Dniéper, et qui, après un court engagement, fut refoulée dans la place par notre cavalerie. Décidé à enlever de viv, force ce point éminemment stratégique, l'Empereur fit former l'investissement à mesure que les colonnes débouchaient, et arrêta pour le lendemain ses dispositions d'attaque. J'assistai à cette brillante journée; ce fut une grande bataille, parce que l'armée russe défendit obstinément les dehors, et que, soutenue par les troupes fraîches qu'elle tirait de la rive droite, et sa retraite étant assurée derrière ces vieilles et fortes murailles, elle résista, sur tous les points, à nos attaques réitérées. Pendant la nuit suivante, l'empereur fit déployer un grand feu d'artillerie et surtout d'obusiers ; les Russes évacuèrent la place, incendièrent le faubourg ou ville de bois sur la rive droite, et prirent position sur la hauteur.

     

 

Journal de l'Empire du août 1812 :

   
 

Lithuanie.
Wilna, 28 juillet.
S.M. L'Empereur et Roi a daigné nommer membre de la légion d'honneur M.P. Vaudois, capitaine du 3e de chasseurs, qui attaqua près Kalwa, avec 50 hommes, un train d'artillerie russe de 18 canons et 200 voitures, et le prit, ainsi que 200 hommes d'artillerie, dont 4 officiers, plus 600 chevaux.

Grand-Duché de Varsovie.
Varsovie, 25 juillet.
On transporte d'ici à Magdebourg quelques centaines de prisonniers russes ; ce sont des convalescents qui sortaient des hôpitaux de Zylomierz, et qui ont été pris dans leur marche pour se rendre à leurs cops. On assure que 3000 de ces convalescents doivent prendre la même route.
Du 26. - La séance extraordinaire de la Confédération générale, du 24 de ce mois, a été des plus brillantes.Dès qu'elle fut ouverte, on introduisit dans la salle la députation polonaise revenant de Wilna. Le sénateur-woiwode comte Wybicky rendit compte, au nom de la députation, de l'objet de sa mission diplomatique ; et présentant au sénateur-woiwode comte Zamoyski la réponse que S.M. L’Empereur Napoléon avait faite en français, il en remit en même temps une traduction à M. Kozmian, secrétaire de la Confédération générale, pour que celui-ci en fît la lecture, que l'assemblée écouta debout. La lecture achevée, la salle retentit du cri (dont le maréchal de la Confédération prince Czartoriski donna le signal) : Vive Napoléon-le-Grand ! L'assemblée décréta ensuite que la réponse de S.M. L'Empereur serait gravée sur marbre en lettres d'or, et placée dans la salle de la diète ; on se propose en outre de frapper une médaille en mémoire de cette heureuse époque.
La séance terminée, l'assemblée se rendit en corps à la cathédrale, pour assister au Te Deum. A quatre heures, le maréchal de la Confédératon générale, prince Czartoriski, donna un grand dîner et, le soir, la ville fut brillamment illuminée.
L'ambassadeur de France, M. L'archevêque de Malines, assista à cette séance de la Confédération avec toutes les personnes attachées à son ambassade. Le préfet le conduisit à la tribune qu'on lui avait destinée.
Le général de brigade Konopka, Lithuanien de naissance, qui s'est distingué en Espagne, forme un corps qui porte le nom de garde lithuanienne.

 
 

 

 

L'Aveuglement de Napoléon  par Bernard Coppens

 

14 août 1812

 

 

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