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Caulaincourt

     
 

     
 

Caulaincourt (Armand de), né à Caulaincourt (Aisne) en 1773, décédé à Paris en 1827.
En 1788, à peine âgé de 14 ans, il s’engage au régiment Royal-étranger en qualité de simple cavalier. En novembre 1789, il est promu sous-lieutenant dans le même régiment, devenu 7e régiment de cavalerie. Le 25 novembre 1791, il est nommé aide de camp de son père, le général de Caulaincourt.
En juin 1793, il est licencié comme tous les officiers ayant appartenu à l’ancienne noblesse.
Il reprend du service comme garde national volontaire au 17e bataillon de Paris.
Le 16 février 1794, il passe au 16e régiment de chasseurs à cheval. Le 11 avril 1794, il est nommé brigadier, maréchal des logis le 20 avril, et maréchal des logis-chef le 20 mai. Il combattit en Vendée sous Kléber et dans le Morbihan sous Hoche.
En mars 1795, il est nommé capitaine aide de camp du général Aubert-Dubayet. Il est nommé chef d’escadron le 25 décembre 1795 (4 nivôse an IV), et il suit son général lorsque celui est envoyé en qualité d’ambassadeur à Constantinople. Il rentre en France au terme de six mois, en accompagnant l’ambassadeur de la Sublime Porte auprès de la République française, Esseid-Ali-Effendi.

Il fut ensuite ttaché à l’inspection de la cavalerie de l’armée de Sambre-et-Meuse sous les ordres de son oncle, le général d’Harville.

 
 
 

Chef d’escadron en pied au 8e régiment de cavalerie le 9 novembre 1798, il prit part à la campagne de 1799 sous Jourdan.

En 1800, il commandait le1er régiment de Carabiniers. Il fut chargé de missions en Russie en 1801. En 1802, il fut nommé aide de camp du premier consul Bonaparte. C’est à ce titre qu’il fut mêlé à l’enlèvement du duc d’Enghien (1804).
Après l'établissement de l'Empire, il est nommé grand écuyer, puis duc de Vicence (1808).

Nommé ambassadeur en Russie de 1807 à 1811, il se montra un défenseur acharné de la paix entre les deux empires, et fut rappelé en 1811. Il prit néanmoins part à la campagne de Russie en exerçant sa charge de Grand Ecuyer, et accompagna Napoléon lors de son retour précipité vers Paris en décembre 1812, suite à l’affaire Malet.

Il négocia avec les Alliés en 1813, puis en 1814 au Congrès de Châtillon, mais ne parvint pas à faire accepter par les Alliés les exigences de Napoléon. En novembre 1813, il avait remplacé Maret, duc de Bassano, au portefeuille des Affaires étrangères, et reprit ces fonctions aux moments des Cent Jours.

Ses mémoires, publiés en 1933 par Jean Hanoteau, donnent de précieux renseignements sur la rupture entre la France et la Russie, la campagne de 1812 et la chute de l’Empire. Les relations de ses conversations avec l’Empereur retiendront particulièrement l’attention. Pour Jean Tulard, avec les chapitres VII à IX relatant le voyage de Smorgoni à Paris, « on dispose d’un document de premier ordre sur l’état d’esprit de Napoléon après le désastre de 1812. »

     

 

Mémoires du général de Caulaincourt, publiés par Jean Hanoteau (1933) , I, p. 329.

   
 

Les Archives de Caulaincourt, liasse Cbis, dossier 1, renferment un curieux document, écrit de la main d'un secrétaire mais qui reproduit évidemment, sinon les notes du Grand Ecuyer, du moins celles d'un fonctionnaire de son service qui ne quittait pas Napoléon quand il sortait. Cette pièce donne l'itinéraire de l'Empereur du 9 mai 1812 au 11 octobre 1812. (...) On y trouvera maintes précisions jusqu'ici inconnues sur les mouvements et l'extraordinaire activité de Napoléon.

     

 

 

 


     
 

 

     

 

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