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1812 Campagne de Russie : les Témoins

 

     
 

Denniée

Itinéraire de l'empereur Napoléon pendant la campagne de 1812, par le baron Denniée, ancien inspecteur aux revues de la Grande Armée et intendant en chef de l'expédition d'Egypte, Paris, Paulin, 1842

Denniée (le baron Pierre-Paul), né à Versailles le 12 mars 1781, était le fils du baron Antoine Denniée, qui était intendant général des armées françaises en Espagne. A la fin de 1811, il est appelé à l'état major général de la Grande Armée, chargé des détails relatifs au personnel de l'état-major général et de la correspondance du major-général avec l'intendant-général (le général Mathieu Dumas). Placé dans cette position d'observateur privilégié, il prit note jour après jour des événements de la campagne de 1812, afin, écrivit-il, d'associer son père aux événements dont il était témoin. En janvier 1813, il adressa à son père cette "fidèle narration", qu'il ne publia qu'en 1842.

 

 

 
       
 

Baudus

En 1812, de Baudus était aide de camp du maréchal Bessières. Après la mort de celui-ci en 1813, il devint aide de camp du maréchal Soult. En 1841, il fit paraître ses « Etudes sur Napoléon », largement consacrées à ses souvenirs sur la campagne de Russie.

Etudes sur Napoléon, par le Lieutenant-colonel de Baudus, ancien aide de camp des maréchaux Bessières et Soult, Paris, Debrécourt, 1841 (2 tomes).

 

     
       
 

Bourgoing (Paul, baron de)

Fils de diplomate, né en 1791, Paul de Bourgoing entre à l’École militaire de Saint-Cyr en 1809. En 1811, il est placé comme sous-lieutenant dans le 5e régiment de Tirailleurs (Jeune Garde), alors en formation. Il prend part avec ce corps à la campagne de Russie, au sein de la 1re division d'infanterie de la Garde, (général Delaborde) composée des 4e, 5e et 6e régiments de Tirailleurs et de Voltigeurs. Sa connaissance du polonais lui vaut d'être attaché comme interprète à l'état-major du général Delaborde.

Souvenirs d'histoire contemporaine, épisodes militaires et politiques, par le baron Paul de Bourgoing, Paris, Dentu, 1864.

     
       
 

Caulaincourt

Le général de Caulaincourt, Grand Ecuyer de l'Empereur.
Mémoires du général de Caulaincourt, duc de Vicence, grand Écuyer de l'Empereur, Introduction et notes de Jean Hanoteau. Paris, Plon, 1933.
Tome premier, l'Ambassade de Saint-Pétersbourg et la campagne de Russie.
(Voir sa notice biographique)

     
       
 

Mathieu Dumas

Le général Mathieu Dumas était en 1812 intendant général de la Grande Armée.
Souvenirs du lieutenant général comte Mathieu Dumas de 1770 à 1836, publiés par son fils. Tome troisième. Paris, Charles Gosselin, 1839.

     
       
 

Faber du Faur (Christian Wilhelm von)

Feuilles extraites de mon portefeuille, esquissées sur les lieux dans le courant de la campagne de Russie de 1812 par C.-C. de Faber du Faur, et accompagnées d'un texte explicatif par le major de Kausler. Stuttgard 1831.
Voir Faber du Faur.

     
       
 

Fezensac

Journal de la campagne de Russie en 1812 par M. de Fezensac, lieutenant général, Paris, Galliot, 1850.
Fezensac, membre d'une ancienne famille aristocratique (de Montesquiou-Fezensac) était entré au service en 1804 comme soldat dans le 59e de ligne. Mais son avancement fut rapide. En 1812 il était chef d'escadron et aide de camp du maréchal Berthier (après avoir été aide de camp du maréchal Ney). Quelques jours après la bataille de la Moskowa, il est nommé colonel du 4e régiment d'infanterie de ligne.

     
       
  Lejeune (Louis-François) étudiait la peinture lorsqu'il s'engagea en 1792 comme volontaire dans un bataillon de Paris. Passé au corps du génie, il devient aide de camp du général Berthier en 1800. En 1812, il est général de brigade, premier aide de camp du maréchal Berthier, et devient chef d'état-major du maréchal Davout le 9 septembre. Il a laissé des Mémoires.
     
       
 

Napoléon

Lettres inédites de Napoléon Ier à Marie-Louise, écrites de 1810 à 1814, avec introduction et notes par Louis Madelin, de l'Académie française. Editions des Bibliothèques nationales de France, 1935.

     
         
       
 

Ségur

Philippe de Ségur était le petit-fils d'un maréchal de France, et fils d'un diplomate qui avait été ambassadeur en Russie. Engagé après le 18 brumaire (1799) dans le corps des hussards volontaires de Bonaparte, il bénéficia, grâce à son nom aristocratique, d'un avancement rapide. En 1812, il est général de brigade et maréchal-des-logis du Palais, et à ce titre attaché à la Maison de l'Empereur qu'il accompagne dans la campagne de Russie. En 1825, il publia l'Histoire de Napoléon et de la grande armée pendant l'année 1812, ouvrage qui eut un large succès et qui valut à son auteur l'admission à l'Académie française.
(Voir sa notice biographique)

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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