Accueil
Annuaire
Faits et événements
Personnages
Napoléon
La France et le Monde
Waterloo
Belgique
Armées
Uniformes
Reconstitution
Publications
Liens
Nouvelles du Jour
Plan du site
Balises
|
.
|
Le
général de Caulaincourt, Grand Ecuyer de l'Empereur
: |
|
|
|
|
Le
prince de Neuchâtel était bourré à la journée
et accablé de choses désagréables pour prix de
sa franchise, de son inconcevable activité et de son dévouement.
L'irritation de l'Empereur contre lui était poussée
au point qu'il lui disait souvent de s'en aller à Grosbois,
qu'il n'était plus bon à rien. De fait, beaucoup de
choses s'exécutaient mal. L'état-major ne prévoyait
rien, mais l'Empereur, voulant tout faire, tout ordonner, personne,
même le major général, n'osait prendre sur soi
la responsabilité de l'ordre le plus insignifiant. L'administration,
privée, comme nous l'avons dit, de moyens d'exécution
et de transport, ne pouvait produire les résultats que l'Empereur
désirait et qu'il ordonnait sans s'embarrasser comment on exécuterait
ses ordres. Il pouvait, sans doute avec raison, se plaindre de tous
les services qui ne faisaient à peu près rien, mais
aussi tous les services pouvaient se plaindre de l'Empereur, qui les
avait amenés dans un pays où ils ne trouvaient aucun
des moyens sur lesquels Sa Majesté avait sans doute compté,
parce qu'elle était accoutumée à les trouver
en Allemagne ou en Italie. Tout le monde était mécontent
et il fallait tout le caractère de l'Empereur et l'opinion
qu'on avait de sa fermeté pour en imposer. . |
|
|
|
|
Ségur
pointe également les carences de l'état-major :
|
|
|
|
|
Les
bourgs, où l'on remplaçait l'ennemi, étaient
aussitôt pillés; on les dépassait en toute hâte
et en désordre.
On traversait les cours d'eau à des gués bientôt
gâtés ; les régiments qui venaient ensuite
passaient ailleurs, où ils pouvaient ; on s'en inquiétait
peu : l'état-major général négligeait
ces détails ; personne ne restait pour indiquer le danger
s'il y en avait, ou le chemin, s'il en existait plusieurs. Chaque
corps d'armée semblait n'être là que pour lui,
chaque division pour elle seule, chacun pour soi, comme si du sort
de l'un n'eût pas dépendu celui de l'autre.
On laissait partout des traîneurs, des hommes égarés,
près desquels les officiers passaient indifféremment;
il y aurait eu trop à reprendre : on avait trop à
faire personnellement pour s'occuper des autres.
|
|
|
|
|
Journal
de l'Empire du
mardi 11 août 1812
: |
|
|
|
|
Gallicie.
Lemberg, 18 juillet. Le bruit s'était répandu,
dans le duché de Varsovie, que les Russes avaient fait une
irruption dans les environs de Lublin. On croyait apercevoir l'avant-garde
d'un corps d'armée lorsque, dans la nuit du 15 au 16, des
cosaques occupèrent les villages de Holubie, Zrubierczow
et Vlodava. On fit les signaux d'alarme ; mais bientôt
on apprit que toutes les forces de l'ennemi ne consistaient que
dans quelques pulks d'environ 400 hommes, qui se retirèrent
aussitôt qu'ils furent informés de la marche d'un détachement
de la garnison de Zamosc. Avant de se retirer, les cosaques ont
pillé de fond en comble les villages qu'ils occupaient.
|
|
|
|
|
Empire
Français. Paris, 10 août.
- La foire de Beaucaire a été généralement
bonne cette année, à l'exception de quelques articles
dont le débit a été peu considérable,
les marchandises s'y sont vendues à l'avantage du commerce.
Parmi les articles dont la vente a été facile, on peut
citer les draps (de Languedoc), les soieries, les cuirs, les savons,
la bonneterie, les bas de coton, les schalls. La toilerie, qui était
en petite quantité, s'est vendue à haut prix. Les laines
ont été très abondantes et se sont bien vendues.
Le riz, dès que l'on sut que les bâtiments de mer n'arrivaient
pas, éprouva subitement une augmentation d'environ 7 fr .
par quintal métrique. Il y a eu peu de marchandises coloniales ;
cependant le prix du sucre a diminué de 45 à 50 cent.
par kilogramme ; il était, à la fin de la foire,
à 11 fr. 35 cent.
Les négociants, en général, ont eu lieu d'être
satisfaits de leurs affaires en foire ; et ce qui prouve qu'elles
ont été bonnes, c'est que les paiements s'y sont faits
avec beaucoup de facilité, et qu'il y a eu très peu
de protêts. L'argent a été fort abondant.
Le commerce a éprouvé cette année le bien qui
devait résulter des dispositions du décret impérial
du 15 juin dernier, en vertu duquel trois agents de change et trois
courtiers de commerce sont spécialement désignés
pour la tenue de la foire de Beaucaire ; ce qui facilité
et régularise les opérations. |
|
Foire
de Beaucaire |
|
_
Retour au haut
de la page.
|