Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

1789-1815.com

   Annuaire 1789-1815   >    Faits et événements  >    1812 Campagne de Russie  >

.

10 août 1812     11 août 1812    12 août 1812

 

     

L'Empereur est à Witepsk.

 
 

 

Itinéraire des Archives de Caulaincourt :

   
 

Le 11, l'Empereur a monté le Lutzelberg à 10 heures du matin, visité la manutention, la tête de pont ; rentré à 11 heures.

     

 

Le général de Caulaincourt, Grand Ecuyer de l'Empereur :

   
  Le prince de Neuchâtel était bourré à la journée et accablé de choses désagréables pour prix de sa franchise, de son inconcevable activité et de son dévouement. L'irritation de l'Empereur contre lui était poussée au point qu'il lui disait souvent de s'en aller à Grosbois, qu'il n'était plus bon à rien. De fait, beaucoup de choses s'exécutaient mal. L'état-major ne prévoyait rien, mais l'Empereur, voulant tout faire, tout ordonner, personne, même le major général, n'osait prendre sur soi la responsabilité de l'ordre le plus insignifiant. L'administration, privée, comme nous l'avons dit, de moyens d'exécution et de transport, ne pouvait produire les résultats que l'Empereur désirait et qu'il ordonnait sans s'embarrasser comment on exécuterait ses ordres. Il pouvait, sans doute avec raison, se plaindre de tous les services qui ne faisaient à peu près rien, mais aussi tous les services pouvaient se plaindre de l'Empereur, qui les avait amenés dans un pays où ils ne trouvaient aucun des moyens sur lesquels Sa Majesté avait sans doute compté, parce qu'elle était accoutumée à les trouver en Allemagne ou en Italie. Tout le monde était mécontent et il fallait tout le caractère de l'Empereur et l'opinion qu'on avait de sa fermeté pour en imposer. .      

 

Ségur pointe également les carences de l'état-major :

   
 

Les bourgs, où l'on remplaçait l'ennemi, étaient aussitôt pillés; on les dépassait en toute hâte et en désordre.
On traversait les cours d'eau à des gués bientôt gâtés ; les régiments qui venaient ensuite passaient ailleurs, où ils pouvaient ; on s'en inquiétait peu : l'état-major général négligeait ces détails ; personne ne restait pour indiquer le danger s'il y en avait, ou le chemin, s'il en existait plusieurs. Chaque corps d'armée semblait n'être là que pour lui, chaque division pour elle seule, chacun pour soi, comme si du sort de l'un n'eût pas dépendu celui de l'autre.
On laissait partout des traîneurs, des hommes égarés, près desquels les officiers passaient indifféremment; il y aurait eu trop à reprendre : on avait trop à faire personnellement pour s'occuper des autres.

     

 

Journal de l'Empire du mardi 11 août 1812 :

   
 

Gallicie. Lemberg, 18 juillet. Le bruit s'était répandu, dans le duché de Varsovie, que les Russes avaient fait une irruption dans les environs de Lublin. On croyait apercevoir l'avant-garde d'un corps d'armée lorsque, dans la nuit du 15 au 16, des cosaques occupèrent les villages de Holubie, Zrubierczow et Vlodava. On fit les signaux d'alarme ; mais bientôt on apprit que toutes les forces de l'ennemi ne consistaient que dans quelques pulks d'environ 400 hommes, qui se retirèrent aussitôt qu'ils furent informés de la marche d'un détachement de la garnison de Zamosc. Avant de se retirer, les cosaques ont pillé de fond en comble les villages qu'ils occupaient.

 
 
  Empire Français. Paris, 10 août.
- La foire de Beaucaire a été généralement bonne cette année, à l'exception de quelques articles dont le débit a été peu considérable, les marchandises s'y sont vendues à l'avantage du commerce.
Parmi les articles dont la vente a été facile, on peut citer les draps (de Languedoc), les soieries, les cuirs, les savons, la bonneterie, les bas de coton, les schalls. La toilerie, qui était en petite quantité, s'est vendue à haut prix. Les laines ont été très abondantes et se sont bien vendues. Le riz, dès que l'on sut que les bâtiments de mer n'arrivaient pas, éprouva subitement une augmentation d'environ 7 fr . par quintal métrique. Il y a eu peu de marchandises coloniales ; cependant le prix du sucre a diminué de 45 à 50 cent. par kilogramme ; il était, à la fin de la foire, à 11 fr. 35 cent.
Les négociants, en général, ont eu lieu d'être satisfaits de leurs affaires en foire ; et ce qui prouve qu'elles ont été bonnes, c'est que les paiements s'y sont faits avec beaucoup de facilité, et qu'il y a eu très peu de protêts. L'argent a été fort abondant.
Le commerce a éprouvé cette année le bien qui devait résulter des dispositions du décret impérial du 15 juin dernier, en vertu duquel trois agents de change et trois courtiers de commerce sont spécialement désignés pour la tenue de la foire de Beaucaire ; ce qui facilité et régularise les opérations.
  Foire de Beaucaire  

 

 

L'Aveuglement de Napoléon  par Bernard Coppens

 

12 août 1812

 

 

_ Retour au haut de la page.

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com - waterloo1815.com  © Bernard Coppens 2012 - Tous droits réservés.