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Waterloo battle 1815

 

 

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6 août 1812     7 août 1812    8 août 1812

 

     

L'Empereur est à Witepsk.

 
 

 

Itinéraire des Archives de Caulaincourt :

   
 

Le 7, l'Empereur a monté l'Émir, parcouru les bords de la rive gauche de la Dwina, le camp russe, visité la manutention ; rentré à 8 heures et demie..

     

 

Le général de Caulaincourt, Grand Ecuyer de l'Empereur :

   
  Dix jours après l'arrivée à Witepsk, il fallait déjà envoyer chercher la subsistance des chevaux jusqu'à dix et douze lieues. Partout, les habitants qui n'avaient pas fui étaient en armes ; on ne trouvait, par conséquent aucun moyen de transport. On exténuait, pour aller chercher des vivres, des chevaux qui avaient besoin de repos et on les exposait, ainsi que les hommes, à être pris par les cosaques ou massacrés par les paysans, ce qui arrivait souvent.      

 

A M. Barbier, bibliothécaire de l'Empereur, à Paris.

   
 

Vitebsk. 7 août 1812

L'Empereur désirerait avoir quelques livres amusants. S'il y avait quelques bons romans nouveaux, ou plus anciens qu'il ne connût pas, ou des mémoires d'une lecture agréable, vous feriez bien de nous les envoyer, car nous avons des moments de loisir qu'il n'est pas aisé de remplir ici.

Par ordre de l'Empereur, le secrétaire du portefeuille,
Meneval

     

 

Journal de l'Empire du vendredi 7 août 1812 :

   
 

Paris, 6 août. D'après les dernières nouvelles de l'Armée, l'Empereur était arrivé, le 24, de Gloubokoë à Kamen, non loin des bords de l'Oula, à 10 lieues au sud de Polock, et à 19 ou 20 lieues d'Orcha et de Witepsk. S.M. continue à se porter à merveille ; les fatigues de la guerre fortifient toujours sa santé. Toutes les lettres particulières sont remplies de détails sur le désordre qui règne dans l'armée russe. Elle se retire de toute part, en détruisant ses magasins ; mais quelque activité qu'elle mette à les brûler, nos troupes arrivent souvent avant les incendiaires.
On ne peut s’empêcher, en voyant cette manière d'opérer, de faire une réflexion : si les Russes étaient décidés depuis longtemps à ne pas tenir ; si, comme ils le disent, ils avaient médité un système de retraite, pourquoi donc avaient-ils amassé de si immenses approvisionnements dans le pays qu'ils étaient résolus d'abandonner ? On répondra peut-être qu'ils ne se sont arrêtés à ce plan que depuis quelques mois : mais, alors, pourquoi n'ont-ils pas commencé à évacuer leurs magasins au moment où l'armée française a passé la Vistule ? Sur les frontières de la Gallicie, en Lithuanie, en Courlande, partout les Russes ont brûlé des magasins. Il est donc évident qu'ils ont été surpris, déconcertés dans tous leurs projets ; qu'ils ne se retirent pas, mais qu'ils fuient, et que leur retraite, avant le combat, ressemble beaucoup à une déroute après la défaite. Ne semblent-ils pas, d'ailleurs, s'être fermé tout espoir de retour dans les pays dont ils s'éloignent, puisqu'ils y détruisent les moyens de subsistances qu'il leur avait paru indispensable d'y réunir pour commencer leurs opérations ? Où retrouveraient-ils désormais les mêmes ressources ? Les provinces polonaises, les plus fertiles qu'ils eussent alors, les leur avaient seules fournies, et les provinces polonaises sont au pouvoir de l'armée française !
La privation que la destruction des magasins cause à l'ennemi est d'autant plus grande, que le soldat russe, dénué d'intelligence, a besoin que l'on traîne à sa suite tous les moyens de le nourrir, et que, chez ces peuples demi-sauvages, le physique n'est jamais soutenu par le moral. Mais une perte immense, irréparable pour l'armée russe, c'est celle de ses convois et de ses équipages, qui tombent de toute part entre les mains de nos troupes légères. Nous le répétons, la perte d'une bataille ne pouvait pas avoir pour elle de plus funestes résultats.

 
 

 

 

L'Aveuglement de Napoléon  par Bernard Coppens

  8 août 1812  

 

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