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Itinéraire des Archives
de Caulaincourt :
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Le
30 [juillet], à 10 heures du malin, monté le Cid,
parcouru la ville, passé le pont, reconnu la route de Riga,
parcouru la crête des hauteurs où était le camp
russe jusqu'au couvent de Doubrowna ; revenu le long de la rivière
; rentré à une heure. |
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Fezensac,
aide de camp du maréchal Berthier :
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Jamais
campagne n'avait commencé d'une manière plus brillante.
La Lithuanie entière était conquise en un mois, presque
sans combattre ; l'armée, réunie sur les bords
du Dniéper et de la Dwina, n'attendait que l'ordre de son chef
pour pénétrer dans l'intérieur de la Russie.
D'ailleurs, les dispositions des ennemis depuis le passage du Niémen
donnaient lieu de croire qu'ils n'avaient aucun plan arrêté.
(...) La supériorité des manœuvres de l'empereur était
incontestable ; le talent de nos généraux, la bravoure
de nos troupes, n'étaient pas douteux. S'il y avait une bataille,
on pouvait espérer la victoire ; si l'ennemi l'évitait,
on organisait la Lithuanie, on prenait Riga, et l'année prochaine
la campagne s'ouvrait avec d'immenses avantages. L'empereur partageait
d'aussi brillantes espérances. Dans une conversation qu'il
eut à Witepsk avec M. de Narbonne, il évaluait à
130.000 hommes les deux armées russes réunies devant
Smolensk ; il comptait en avoir 170.000 avec la garde, la cavalerie,
les 1er, 3e, 4e, 5e et 8e corps ; si l'on évitait la bataille,
il ne dépasserait pas Smolensk ; s'il remportait une victoire
complète, peut-être marcherait-il droit à Moscou ;
mais dans tous les cas une bataille, même indécise, lui
paraissait un grand acheminement vers la paix.
Cependant les gens d'un esprit sage et les officiers expérimentés
n'étaient pas sans inquiétude. Ils voyaient l'armée
diminuée d'un tiers depuis le passage du Niémen, et
presque sans combattre, par l'impossibilité de pourvoir à
sa subsistance d'une manière réglée, et la difficulté
de tirer quelque chose, même en pillant, d'un pays pauvre par
lui-même, et déjà ravagé par l'armée
russe. Ils remarquaient la mortalité effrayante des chevaux,
la mise à pied d'une partie de la cavalerie, la conduite de
l'artillerie rendue plus difficile, les convois d'ambulance et les
fourgons de médicaments forcés de rester en arrière ;
aussi, en entrant dans les hôpitaux, trouvaient-ils les malades
presque sans secours. Ils se demandaient non seulement ce que deviendrait
cette armée si elle était battue, mais même comment
elle supporterait les pertes qu'allaient causer de nouvelles marches
et des combats plus sérieux. Au milieu de ces motifs d'inquiétude,
ils étaient frappés de l'ordre admirable dans lequel
l'armée russe avait fait sa retraite, toujours couverte par
ses nombreux cosaques, et sans abandonner un seul canon, une seule
voiture, un seul malade. Ils savaient d'ailleurs que l'empereur Alexandre
appelait tous les Russes à la défense de la patrie,
et que chaque pas que nous allions faire dans l'intérieur de
l'empire diminuerait nos forces et augmenterait celles de nos ennemis. |
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Journal
de l'Empire du jeudi 30 juillet 1812 : |
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Silésie.
Breslau, 14 juillet. Nous avons ici les nouvelles de Wilna
jusqu'au 8 de ce mois.
Le général Durosnel a été nommé
gouverneur de Wilna, et le général Tareyre gouverneur
de Kowno.
Le corps du général Kleist s'est emparé de
différents magasins en Samogitie, entre Tanroggen et Rosiennen ;
une division s'est avancée jusque près de Schawlen,
où elle a pris un magasin d'avoine. Le colonel Jeanneret
est maintenant à Telg.
Le comte Lieven a passé par Koenigsberg sans s'arrêter.
La récolte des grains, aux environs de la Vistule, donne
les plus belles espérances. Les champs sont partout épargnés
dans les marches. |
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Saxe.
Dresde, 12 juillet. Les députés de la Confédération
polonaise ont été présentés aujourd'hui
au roi. Tous les Polonais qui sont ici se trouvaient à cette
audience. Les députés ont harangué le roi en
polonais. S.M. Leur a répondu dans la même langue avec
une éloquence qui a frappé toute l'assemblée.
Nous avons reçu de très bonnes nouvelles de nos troupes.
Il y a très peu de malades. |
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