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Waterloo battle 1815

 

 

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29 juillet 1812     30 juillet 1812    31 juillet 1812

 

     

L'Empereur est à Witepsk.

 
 

 

Itinéraire des Archives de Caulaincourt :

   
 

Le 30 [juillet], à 10 heures du malin, monté le Cid, parcouru la ville, passé le pont, reconnu la route de Riga, parcouru la crête des hauteurs où était le camp russe jusqu'au couvent de Doubrowna ; revenu le long de la rivière ; rentré à une heure.

     

 

Fezensac, aide de camp du maréchal Berthier :

   
  Jamais campagne n'avait commencé d'une manière plus brillante. La Lithuanie entière était conquise en un mois, presque sans combattre ; l'armée, réunie sur les bords du Dniéper et de la Dwina, n'attendait que l'ordre de son chef pour pénétrer dans l'intérieur de la Russie. D'ailleurs, les dispositions des ennemis depuis le passage du Niémen donnaient lieu de croire qu'ils n'avaient aucun plan arrêté. (...) La supériorité des manœuvres de l'empereur était incontestable ; le talent de nos généraux, la bravoure de nos troupes, n'étaient pas douteux. S'il y avait une bataille, on pouvait espérer la victoire ; si l'ennemi l'évitait, on organisait la Lithuanie, on prenait Riga, et l'année prochaine la campagne s'ouvrait avec d'immenses avantages. L'empereur partageait d'aussi brillantes espérances. Dans une conversation qu'il eut à Witepsk avec M. de Narbonne, il évaluait à 130.000 hommes les deux armées russes réunies devant Smolensk ; il comptait en avoir 170.000 avec la garde, la cavalerie, les 1er, 3e, 4e, 5e et 8e corps ; si l'on évitait la bataille, il ne dépasserait pas Smolensk ; s'il remportait une victoire complète, peut-être marcherait-il droit à Moscou ; mais dans tous les cas une bataille, même indécise, lui paraissait un grand acheminement vers la paix.
Cependant les gens d'un esprit sage et les officiers expérimentés n'étaient pas sans inquiétude. Ils voyaient l'armée diminuée d'un tiers depuis le passage du Niémen, et presque sans combattre, par l'impossibilité de pourvoir à sa subsistance d'une manière réglée, et la difficulté de tirer quelque chose, même en pillant, d'un pays pauvre par lui-même, et déjà ravagé par l'armée russe. Ils remarquaient la mortalité effrayante des chevaux, la mise à pied d'une partie de la cavalerie, la conduite de l'artillerie rendue plus difficile, les convois d'ambulance et les fourgons de médicaments forcés de rester en arrière ; aussi, en entrant dans les hôpitaux, trouvaient-ils les malades presque sans secours. Ils se demandaient non seulement ce que deviendrait cette armée si elle était battue, mais même comment elle supporterait les pertes qu'allaient causer de nouvelles marches et des combats plus sérieux. Au milieu de ces motifs d'inquiétude, ils étaient frappés de l'ordre admirable dans lequel l'armée russe avait fait sa retraite, toujours couverte par ses nombreux cosaques, et sans abandonner un seul canon, une seule voiture, un seul malade. Ils savaient d'ailleurs que l'empereur Alexandre appelait tous les Russes à la défense de la patrie, et que chaque pas que nous allions faire dans l'intérieur de l'empire diminuerait nos forces et augmenterait celles de nos ennemis.
     

 

Journal de l'Empire du jeudi 30 juillet 1812 :

   
 

Silésie.
Breslau, 14 juillet. Nous avons ici les nouvelles de Wilna jusqu'au 8 de ce mois.
Le général Durosnel a été nommé gouverneur de Wilna, et le général Tareyre gouverneur de Kowno.
Le corps du général Kleist s'est emparé de différents magasins en Samogitie, entre Tanroggen et Rosiennen ; une division s'est avancée jusque près de Schawlen, où elle a pris un magasin d'avoine. Le colonel Jeanneret est maintenant à Telg.
Le comte Lieven a passé par Koenigsberg sans s'arrêter.
La récolte des grains, aux environs de la Vistule, donne les plus belles espérances. Les champs sont partout épargnés dans les marches.

     
  Saxe.
Dresde, 12 juillet. Les députés de la Confédération polonaise ont été présentés aujourd'hui au roi. Tous les Polonais qui sont ici se trouvaient à cette audience. Les députés ont harangué le roi en polonais. S.M. Leur a répondu dans la même langue avec une éloquence qui a frappé toute l'assemblée.
Nous avons reçu de très bonnes nouvelles de nos troupes. Il y a très peu de malades.
     

 


  31 juillet 1812  

 

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