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Itinéraire des Archives
de Caulaincourt :
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Le
26 [juillet], fait partir un relai pour Boudilowaprist, envoyé
celui de Boudilowaprist à Ostrowno. L'Empereur a monté
le Varsovie à midi, été au pont, monté
en voiture pour se porter en avant, monté l'Embelli à
la hauteur d'Ostrowno. Sa Majesté s'est portée aux
avant-postes jusqu'à une lieue de Witepsk, monté le
Cid, visité toute la ligne des avant-postes, rentré
à 11 heures du soir, bivouaqué et campé au
village de Komarchi. |
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Le
général de Caulaincourt, Grand Ecuyer de l'Empereur
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Le
combat d'Ostrowno, après Beschenkowitschi, fut assez sanglant
et aussi à notre avantage, mais ce ne fut cependant qu'une
affaire d'arrière-garde, dans laquelle l'ennemi obtint au
fond le résultat qu'il désirait, puisqu'il arrêta
notre mouvement, nous força à des dispositions et
nous retarda, par conséquent, plusieurs heures. On poussa
les Russes jusque sur la Lutchiesa, petite rivière qui se
jette dans la Dwina, à peu de distance de Witepsk. Pendant
la nuit, on fit accélérer le mouvement de tous les
corps et de toutes les réserves d'artillerie, on réunit
tous les moyens dans l'espoir qu'on aurait le lendemain, et au plus
tard le surlendemain, cette bataille générale, objet
de tous les vœux comme de toutes les espérances de l'Empereur.
Sa Majesté resta à cheval une partie de la nuit, pressant,
accélérant la marche, encourageant les troupes qui
étaient pleines d'ardeur. Le roi de Naples assurait que tous
les mouvements de l'ennemi annonçaient les dispositions d'une
bataille. L'Empereur et toute l'armée la désiraient
trop pour ne pas se flatter facilement qu'on touchait à ce
grand résultat. |
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de
Baudus, aide de camp du maréchal Bessières : |
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Barclay
profita de la nuit du 25 au 26 pour renforcer par des troupes fraîches
celles qui s'étaient battues la veille ; aussi la marche
de l'avant-garde fut-elle contrariée par une résistance
opiniâtre dans la matinée du 26. Le succès fut
longtemps balancé à l'attaque de la position occupée
par l'ennemi. Une charge audacieuse de Murat, qui se mit en personne
à la tête d'un régiment de lanciers polonais,
décida l'affaire en notre faveur. Ce prince combattit comme
un simple soldat ; il montra que les délices du trône
de Naples ne lui avaient rien ôté de ce courage brillant
que l'armée était accoutumée à lui voir
déployer. Les 24e, 94e et 106e régiments éprouvèrent
des pertes assez considérables dans cette affaire, à
la suite de laquelle l'ennemi prit position à l'entrée
d'un grand bois dont il fut difficile de l'expulser. Nos troupes
ne s'y engagèrent que lorsque l'empereur eut rejoint l'avant-garde;
alors on força les Russes à l'évacuer, et nos
avant-postes furent placés à deux lieues de Witepsk. |
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Le
baron Denniée, attaché à l'état
major général de la Grande Armée :
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Il
(Napoléon) apprit en arrivant que l'avant-garde avait rencontré
l'ennemi à Ostrowno; que les Russes avaient été
débusqués de leurs positions, et avaient perdu 15
à 1800 hommes et 18 pièces de canon. Enfin peu d'instants
après, un officier du roi de Naples vint annoncer que les
Russes s'arrêtaient de nouveau et qu'ils couvraient avec une
infanterie nombreuse l'embranchement des routes de Minsk et de Witebsk.
Aussitôt l'Empereur se portant en avant fut bivouaquer sur
les hauteurs d'Ostrowno. |
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